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Resip : un service scientifique tourné vers la qualité

DSIH, BB, MARDI 17 MARS 2015

La qualité de l’information sur le médicament est une préoccupation permanente pour le service scientifique de RESIP. Frédéric Doc, le responsable de cette unité, nous présente comment son équipe œuvre à cela, reste vigilante sur les problèmes liés à la dénomination commune et participe à l’assistance des éditeurs de SIH.

La qualité d’une base de données sur le médicament (BDM) nécessite la mise en place, pour les éditeurs, d’une équipe scientifique solide et fournie afin d’assurer la diffusion d’informations précises, validées et mises à jour régulièrement.

Un service scientifique dimensionné pour assurer la qualité des informations sur le médicament
Le service scientifique de RESIP, qui produit la Base Claude Bernard (BCB), est exclusivement composé de professionnels de santé, pharmaciens, médecins et préparateurs en pharmacie. « Notre équipe est dimensionnée de façon à produire une information conforme aux Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) des médicaments, assure Frédéric Doc, Responsable scientifique de RESIP et pharmacien lui-même. Un gros travail d’auteur est nécessaire pour sécuriser le circuit du médicament et informer précisément les prescripteurs, les dispensateurs, et les patients sur les posologies et les interactions médicamenteuses notamment. » Guidé par un système qualité performant, ce service a permis de faire de BCB la première base agréée HAS en 2008.

Une vigilance accrue depuis l’obligation de dénomination commune
L’obligation légale de certification des Logiciels d’Aide à la Prescription (LAP et LAPH) et à la Dispensation (LAD) représente une nouvelle étape pour RESIP. La contrainte de libeller les médicaments sous leur Dénomination Commune (DC), que la même loi rend obligatoire, demande au service scientifique encore plus de vigilance. « Cette disposition change fondamentalement les pratiques puisqu’une partie de la responsabilité de prescription est transférée sur la dispensation, poursuit Frédéric Doc. Ainsi des problèmes de compréhension peuvent survenir pour les patients acteurs de leur traitement. Il se peut en effet qu’ils ne retrouvent pas, dans la notice accompagnant le médicament délivré, la pathologie qui les affecte. Ils peuvent alors mettre en doute la cohérence du traitement qui leur a été prescrit et refuser de s’y soumettre. » C’est la raison pour laquelle la BCB recommande l’utilisation de la prescription en nom de marque avec affichage de la DC, ce que la HAS explicite sous le terme de prescription en DC avec nom de marque.

Des éditeurs partenaires assistés en permanence
RESIP est, sur ce thème comme sur l’ensemble des sujets régissant la qualité de prescription et de dispensation, très proche des éditeurs qui intègrent la BCB dans les logiciels métier. Les fonctions associées sont régulièrement optimisées et les informations sur les médicaments mises à jour mensuellement. « Nous avons le souci permanent d’accompagner nos partenaires, notamment par une assistance lors du processus de certification HAS de leurs logiciels ou de la mise à jour de la base de données, conclut Frédéric Doc. La version web, BCBDexther, ajoute à cela une notion de réactivité puisqu’elle est mise à jour quotidiennement. » Quelle que soit la forme que prenne la BCB, RESIP et son service scientifique sont plus que jamais à l’écoute de leurs partenaires et des professionnels de santé.

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