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Santé connectée : premiers ROI mesurés ?

DSIH, DL, MARDI 16 JUIN 2015

Accenture évalue à 6 milliards de dollars les économies qui auraient été réalisées sur 2014, aux Etats-Unis, grâce aux solutions numériques mobiles en santé. La société de conseils a analysé l’impact des systèmes approuvés par la FDA (Food and Drug Administration), dispositifs et logiciels à finalité médicale, utilisés notamment pour faciliter l’observance des traitements, accompagner des modifications de comportements ou pour contribuer à réduire les passages aux urgences.

Sur la base de ces premières observations, Accenture n’hésite pas à prédire que le système de soins américain pourrait continuer à épargner encore plus : 10 milliards cette année et jusqu’à 100 milliards à l’horizon 2020. Estimation fondée sur la prévision des autorisations accordées aux applications mobiles en santé : elles pourraient tripler et passer de 33 (l’an passé) à une centaine.

Parmi les moteurs d’un tel développement, la société identifie en premier lieu l’usage accru des technologies en santé, par les professionnels comme par les patients, sous l’effet de la politique gouvernementale de Meaningful use. Une évolution qui devrait se traduire par l’intégration de ces solutions aux dossiers médicaux et aux portails patients. Une autre étude montre en effet qu’un médecin américain sur quatre a adopté le télé monitoring dans le cadre de la prise en charge de malades chroniques, rappelle Accenture.
La demande des patients eux-mêmes, prêts à gérer leur santé, constitue un autre moteur important. Accenture estime que la proportion des consommateurs équipés d’un dispositif de suivi d’activité devrait doubler et représenter 43% en 2020. Enfin, l’évolution du régulateur, qui a proposé au début de l’année de nouvelles règles concernant les produits considérés comme présentant un risque faible, aura bien sûr un impact important et pourrait favoriser une croissance d’environ 30% du marché de la m-santé.
« A partir du moment où les plates formes de santé grand public pourront traiter les dispositifs médicaux et non plus seulement les traqueurs d’activité actuels, elles pourront faire émerger un modèle viable de prise en charge, par le patient lui-même, sur un segment qui reste aujourd’hui chasse gardée des entreprises spécialisées dans le monitoring des maladies chroniques, » analyse Rick Ratliff, chez Accenture.

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