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C’est ce que révèlent les résultats d’un sondage Odoxa pour le Healthcare Data Institute - premier Think Tank international consacré au Big Data dans le domaine de la santé, dévoilés à l’occasion de la troisième édition du HDI Day.
En effet l’étude, conduite auprès d’un échantillon représentatif de la population française fin octobre 2017, livre les principaux enseignements suivants.
Les Français sont largement convaincus du potentiel des données de santé, car ils ont compris que l’utilisation de ces données représente un enjeu à la fois individuel et collectif. Ils sont aussi une large majorité à se dire prêts à partager leurs données de santé personnelles.
En revanche, ils souhaitent que toutes les précautions soient prises pour protéger ces données et s’assurer du bien-fondé de leur utilisation.
« La question n’est pas de savoir si les Français sont prêts à partager leurs données et notamment leurs données de santé : ils le sont. Et cette étude vient confirmer notre intuition. Les Français ont compris que le partage de ces données est primordial, pour eux à titre individuel, comme pour la collectivité, c’est-à-dire pour nous tous ! La question est plutôt de savoir, pour que soit favorisé ce partage, quelles sont les solutions innovantes qui vont permettre d’assurer la sécurité des données, c’est–à-dire les intérêts individuels, et ce, sans freiner l’innovation pour le bien commun. C’est le défi actuel ! », explique Thomas London, Président du Healthcare Data Institute.
Données de santé : les Français sont prêts à les partager
Des Français pleinement conscients du potentiel collectif des données de santé
Toutes les études d’opinion démontrent à quel point les Français sont attachés à la santé. Ils placent systématiquement cette question parmi leurs principales préoccupations et estiment qu’il s’agit d’un bien commun qu’il faut sans cesse protéger et faire progresser.
Ces dernières années, la démocratisation du numérique, des objets connectés et du Big Data a ouvert de nouveaux horizons pour le développement de la recherche médicale. La multiplication des données à la fois davantage stockées mais aussi parfois fournies par les citoyens eux-mêmes, via des applications par exemple, offre une véritable mine d’or aux chercheurs.
Aujourd’hui, près des trois quarts d’entre eux (72 %) jugent que les données de santé des citoyens et patients, comme le poids, le nombre de pas, les analyses de sang ou encore le taux de cholestérol, peuvent permettre de faire avancer la recherche médicale et d’améliorer la santé de tous. Plus sensibilisés aux questions de santé, les 65 ans et plus sont ceux qui croient le plus en ce potentiel (81 %).
Pour consulter l'ensemble des résultats du sondage, cliquez ici.
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