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Les Français, l'e-administration, l'enregistrement de données personnelles en ligne et l'Open Data

DSIH, MARDI 04 DéCEMBRE 2012

Une première étude menée en septembre 2011 par FairWarning Inc., le leader des solutions de protection des données de santé à caractère personnel par la traçabilité des accès aux applications cliniques et médicales montre que 54,4 % des patients français indiquent ne pas avoir communiqué d’informations aux soignants par crainte d’atteinte à la vie privée. 

Comme pour compléter cette étude et connaître l’opinion des Français face à l’intégration des nouvelles technologies dans le domaine de la santé, l'éditeur de logiciels Berger-Levrault, par l’intermédiaire de l'institut Harris France Interactive, a interrogé en 2012 un échantillon représentatif de Français afin de mesurer leur perception de l'e-administration, de la possibilité offerte d'enregistrer des données personnelles en ligne et de l'Open Data. Cette étude a été réalisée en deux vagues (aux premiers et troisième trimestres 2012)  afin de mesurer l’évolution de cette opinion.

De cette enquête, on retiendra que la dématérialisation des services publics partage les Français : 27 % la jugent trop présente (+ 5 points), 26 % déclarent au contraire qu'il n'y a aujourd'hui pas assez de possibilités offertes d'effectuer des démarches administratives en ligne (+ 4 points) et 44 % considèrent que ces possibilités ne sont ni trop, ni assez importantes. L'enregistrement de données personnelles en ligne soulève des inquiétudes parmi les Français qui soulignent avant tous les aspects négatifs de cette démarche : une possible déshumanisation des services publics, des doutes sur la sécurisation et la confidentialité des données enregistrées en ligne, avant d'en reconnaître les avantages en termes d'accessibilité et d'adaptabilité. Par rapport au début de l'année 2012, ils se montrent davantage prêts à enregistrer des informations en ligne sur le site d'une administration. Les Français reconnaissent majoritairement des avantages à l'Open Data qui vise à rendre accessible à tous via Internet les données publiques non nominatives collectées par les organismes publics. Ces résultats sont toujours révélateurs d'une importante fracture numérique et sociale, une distinction s'opérant toujours entre des populations très connectées (plutôt jeunes, urbaines, appartenant aux catégories supérieures, utilisant souvent Internet) qui plébiscitent le développement de l'e-administration, et des populations plus éloignées d'Internet (plutôt âgées, rurales, peu ou pas diplômées et se connectant peu ou pas au Web).

GL/DSH

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