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Information médicale ou téléconsultation ?

DSIH, LUNDI 18 MARS 2013

La consommation de NTIC à visée médicale connait une forte croissance. SI beaucoup d'internautes étrangers voudraient remplacer la visite chez le médecin par la tétéconsultation, le public français recherche plutôt des conseils et de l'information.

Les sites et applications de conseils médicaux se multiplient sur la toile, avec des indices de qualité très disparates. Certains, tout de même, mettent l'accent sur l'éthique et la transparence, le cyber-médecin présentant son pedigree avant toute forme d'échange.

 

La téléconsultation plébiscitée

Le public est très demandeur, et une étude initiée par CISCO auprès de plus de 1500 personnes dans 10 pays montre que 75% de ceux-ci préféreraient communiquer avec un médecin via un outil technologique au lieu d'une rencontre physique. La même proportion de russes, chinois ou mexicains sont carrément favorables à la téléconsultation.

En Suisse, le site Medgate propose de véritables téléconsultations généralistes où la médecin a la possibilité de poser un disgnostic et prescrire des médicaments. Les puristes de la pratique médicale s'insurgent contre ce type de pratique car, selon eux, une consultation bien maîtrisée ne peut se passer du contact humain ou de la palpation, suivant la pathologie recherchée.

 

Conseil et suivi de pathologies chroniques

En France, ces sites sont plutôt dédiés à distiller informations et conseils aux internautes pour, par exemple, préparer une consultation proprement dite, ou évaluer leur état après un épisode d'hospitalisation. Le public est plutôt jeune et féminin. Les thèmes abordés sont majoritairement la pédiatrie et la gynécologie, notamment la période de grossesse.

Restent les applications mobiles, dont le nombre ne cesse d'augmenter. L'enquête de CISCO présente un taux de 25% de consommateurs qui réalisent un suivi de leur maladie chronique par le biais de leur smartphone. 

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