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Nous avons récemment eu droit à une liste de prévisions (à lire au préalable ici[1]) du directeur général d’OpenAI (Sam Altman) concernant le futur de l’IA. Certes, la futurologie est un exercice délicat, mais certaines de ses prédictions tournent clairement à la bisounourserie façon guimauve et chouquette à la fraise des bois. Huit prédictions, huit analyses, une par une. On terminera par celles de votre serviteur, subtilement nuancées comme d’habitude.
Déjà sous pression depuis plusieurs années, le secteur de la santé a subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire mondiale, affichant une détérioration encore plus marquée des conditions de travail dans l’hôpital. Sans parler des risques psychosociaux et fortes exigences émotionnelles qui alourdissent l’environnement des soignants.
Les conseillers financiers nous abreuvent à chaque début d’année de prévisions boursières (qui seront aussi fausses a posteriori que l’étaient celles de l’année précédente), aucune raison que je n’aie pas moi aussi le droit de « prospectiver » et d’allègrement me planter.
Je m’étais déjà essayé à l’exercice qui consistait à tenter d’imaginer les scénarii de type fins de partie, END OF GAME dans la cyber. L’idée venait d’un ouvrage de Guillaume Bigot il y a une petite vingtaine d’année : « Les 7 scénarios de l’apocalypse », qui mêlait joyeusement guerre nucléaire, attaque bactériologique mondiale et j’en passe.
« Quoi que je voie ou entende dans la société pendant, ou même hors de l’exercice de ma profession, je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas. » Tous les médecins qui ont prêté serment connaissent ce passage issu du serment d’Hippocrate, qui adresse très clairement la confidentialité – absolue – des données médicales dont le praticien prend connaissance. L’article 32 du RGPD ne dit d’ailleurs pas autre chose (« […] des moyens permettant de garantir la confidentialité, l’intégrité, la disponibilité et la résilience constantes des systèmes et des services de traitement »), ce qui tombe bien puisque la vision des données personnelles et la vision médicale se rejoignent.
L’écosystème de la santé est l’un des plus foisonnant en France, et compte pas moins de 600 jeunes sociétés spécialisées dans l'aide au diagnostic, la téléconsultation et la télésurveillance, la prévention et le bien-être, l'organisation du cabinet médical, la formation et la qualité de vie au travail des professionnels, etc.
À moins d’être totalement allergique à l’informatique, il est difficile d’émettre un avis négatif sur le fait que le domaine est tout de même hyperintéressant. Innovations à tout va, concepts de haut niveau maniés à longueur de journée, sans parler des différentes couches où tout le monde peut facilement trouver chaussure à son pied. Le réseau vous branche : il y a. Le développement Objet vous fascine ? Il y a aussi. À moins que vous ne préfériez les langages fonctionnels de type Haskell ou Lisp ? Il y a encore. Les middlewares et les bases de données ? Les applications métiers et leurs liens avec les processus ? Il y a encore et encore. Bref, on peut s’y vautrer allègrement toute sa vie sans voir deux fois la même chose. Pour un technophile, c’est le nirvana total.
Les séries TV fleuves vous ennuient ? Les histoires avec le méchant JR et le gentil Bobby Ewing vous font bâiller à vous en décrocher la mâchoire ? Essayez ChatGPT.
Porté par le CHU de Toulouse, avec ses partenaires Collective Thinking et le Health Data Hub, le projet APSoReN vise à croiser les données du CHU de Toulouse avec celles du Système National de Données de Santé afin d’identifier les patients susceptibles de “décrocher” de leur parcours de soins et d’améliorer la prise en charge des 150 000 nouveaux cas de patients victimes de traumatismes crâniens recensés en France tous les ans.
Dans un monde où les inégalités face à l’accès aux soins perdurent, où le problème des déserts médicaux n’est toujours pas résolu et où le eHealthwashing se développe, les innovations numériques sont appelées à prendre de plus en plus de place au sein de nos systèmes de santé. Soucieux de faire émerger et de soutenir, dans ce domaine, les entrepreneurs et leurs projets innovants, les trophées de la e-santé de l’Université de la e-santé de Castres-Mazamet sont le rendez-vous à ne pas manquer !
Fin juillet, l’Agence européenne du médicament et le réseau des responsables d’agences du médicament ont publié leur plan de travail 2022-2025 sur l’utilisation des big data en santé publique.
Les Trophées de la e-santé 2022 ont été remis, fin juin, lors de la 16e édition du Summer Camp de l’Université de la e-santé de Castres-Mazamet Technopole.
Le RGPD a démarré depuis désormais cinq ans (bon, en fait sept, mais on va rester sur la version simple), et globalement les établissements de santé ont pris le problème en charge. Avec des moyens souvent réduits du reste : on observe des effectifs de demi-ETP dans certains gros CHU qui laissent un peu rêveur : mais bon, au moins il y a quelqu’un pour s’occuper du machin.
Comment investir efficacement pour assurer la continuité d’activité des établissements de santé ? Dans l’humain, évidemment, et dans le numérique pour accompagner l’émergence de l’hôpital du XXIe siècle.
Le 12 janvier, à l’occasion des états généraux de la transition inclusive, le think tank #Leplusimportant a sorti 20 propositions pour « mettre le numérique et l’intelligence artificielle au service des professionnels de santé ».
Le groupe ACIAL QCENTRIS, leader européen du Test et de la Qualité logicielle annonce ce jour, son partenariat avec la société Arcad Software, pour maintenir la confidentialité des données de test grâce à l’anonymisation.
Unicancer et le Health Data Hub ont annoncé le 25 novembre la signature d’une convention de partenariat et le lancement conjoint d’un appel à manifestation d’intérêt dans le cadre du programme Unibase.
L’APSSIS (Association pour la sécurité des systèmes d’information de santé) a organisé ce jeudi 23 septembre à Paris ses premières « Rencontres SSI Santé », un après-midi de conférences sur ce thème. Les échanges se sont achevés avec une conférence du chirurgien-urologue et neurobiologiste Laurent Alexandre, fondateur de Doctissimo.fr. « Nous sommes en guerre », a-t-il lancé aux DSI présents dans la salle. « Et vous êtes les officiers de cette cyberguerre médicale » qui implique désormais des « cybermafias et des Etats voyous », responsables de menaces informatiques « qu’on ne pouvait même pas imaginer il y a quinze ans ».
Extens, premier fonds français dédié aux éditeurs de logiciels de santé et Sham Innovation Santé (conseillé par Turenne Santé), structure d’investissement de Sham (groupe Relyens) dédiée aux entreprises innovantes de santé, s’associent afin d’accélérer la croissance de Keenturtle, pionnier et leader dans l’édition de logiciels d’aide à la décision en pharmacie clinique.
Un webinaire de 75 minutes, le 17 juin à 11h00 avec le retour d’expérience de l’AP-HP et des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, interrogés par l’APSSIS
WELIOM a le plaisir de vous inviter à un webinaire exceptionnel avec Luc FERRY, Philosophe, ce mardi 25 mai 2021 à 11 heures, qui nous offrira l’occasion d’entendre la vision d’un philosophe ancré dans son temps, sans langue de bois !
WELIOM a le plaisir de vous inviter à un webinaire exceptionnel avec Luc Ferry, Philosophe, le mardi 25 mai 2021 à 11 heures, qui nous offrira l’occasion d’entendre la vision d’un philosophe ancré dans son temps, sans langue de bois !
Bio Logbook, la start-up nantaise spécialisée dans la médecine de précision remporte avec le CHU de Liège l’appel à projets européen COVID-X. Une subvention de 150 000 euros va permettre d’accélérer la mise à disposition de sa solution. Destinée aux médecins elle détecte de manière précoce les patients atteints du COVID-19 les plus à risque, grâce à son algorithme prédictif et son logiciel d’aide à la décision.
L’année 2020 a marqué un tournant décisif pour la e-santé, tant en France qu’à l’international. Au-delà des aspects technologiques, toutes ces innovations modifient l’organisation du système de soin pour tendre vers une meilleure efficience, au profit des patients comme des professionnels de santé. D’un point de vue technologique, les avancées sont importantes et très intéressantes en matière de Cloud Computing, d’IA, de Big Data et d’IoT, c’est-à-dire l’ensemble des moyens pour collecter et analyser de grands volumes de données et en extraire de la connaissance.
La feuille de route du numérique en santé prévoit la tenue de plusieurs groupes de travail au sein du Conseil du numérique en santé. Le groupe « Structuration de la filière Santé numérique » a publié le 4 décembre son rapport d’étape.
PHAST, entreprise de services du numérique experte en interopérabilité sémantique, élargit son offre pour accompagner les éditeurs et établissements de santé dans la gestion de leurs ressources sémantiques.
Réussir un projet informatique c’est difficile, bien plus que de le rater. Mais ce qui est encore plus difficile c’est de l’arrêter au beau milieu en osant reconnaître que l’on s’est trompés. C’est exactement ce qui est en train d’arriver aux pouvoirs publics avec le Health Data Hub (HDH) : dans 40 ou 50 ans dans les promotions des écoles de management, pendant le cours des plus beaux fails de la prise de décision à haut niveau, nul doute que l’affaire des avions renifleurs sera traitée dans la même session que celle du Health Data Hub. Ainsi, selon Mediapart la CNIL demande que Microsoft cesse d’héberger le HDH[1].
L’éthique est un enjeu de la feuille de route du numérique en santé, en particulier de l’action 2 sur la relance du Conseil du numérique en santé. Pour former à cette dynamique, l’Espace éthique d’Île-de-France et l’Université Paris-Saclay lancent, en cette rentrée 2020, un diplôme universitaire (DU) intitulé « Éthique du numérique en santé ».
WELIOM, cabinet de Conseil dédié à la transformation des organisations de santé, annonce le lancement du premier podcast entièrement dédié à la e-santé : WELCAST. Experts e-santé, acteurs de terrain, médecins, décideurs, startupeur reviendront sur les actions menées et à mener, sur les bonnes pratiques, donneront leur vision sur le déploiement de la télémédecine, de l’utilisation du big Data ou du recours à l’Intelligence Artificielle et proposeront des pistes de réflexion. Le premier podcast, avec Laura Létourneau, déléguée ministérielle au numérique en santé, est déjà disponible en libre écoute.
Pour la première fois, une intelligence artificielle va analyser le contenu textuel des dossiers médicaux afin d’améliorer la prise en charge et le pronostic des patients.
Le projet “Precision Predict” a été nommé lauréat de l’appel à projets “L’IA pour une expérience améliorée du système de santé” du Health Data Hub (HDH). Il est le fruit d’une collaboration de cliniciens et de chercheurs de neuf Centres de lutte contre le cancer (CLCC), pour mieux comprendre l’hétérogénéité de réponse des cancers bronchiques aux thérapies ciblées. Cette réussite a été possible grâce à l’utilisation de Consore, le moteur de recherche pour le Big data en cancérologie, développé par Unicancer.
Dossier patient informatisé, imagerie médicale numérique et résultats informatisés d’analyses médicales, télémédecine, portails patients, plateformes de télésuivi, messageries sécurisées, outils de communication en ligne, télétravail, la plupart de ces domaines sont aujourd’hui informatisés dans les établissements de santé.
Télémédecine, dossier médical partagé, hôpital numérique, objets connectés, Big Data, intelligence artificielle… La e-santé ou santé numérique va bouleverser nos usages en santé au gré d’une course à l’innovation menée par les géants de la Tech et d’innombrables start-up.
Dans un contexte où les Big data du secteur de la santé ne sont plus un « fantasme » mais une réalité quotidienne pour les praticiens, les chercheurs, les patients et toutes les parties prenantes du secteur, le Healthcare Data Institute(1) a mis l’accent sur les pistes d’amélioration de l’accès et de l’exploitation de ces données sous la forme d’une prise de position officielle (3 recommandations et 1 proposition) lors de son événement annuel (HDI Day 2019).
N’ayant pas pu être présent à Lille pour le lancement du Tour de France de présentation du programme Ma santé 2022, je me suis rattrapé en visionnant la conférence (ici1) pour vous faire un premier retour à chaud.
Les 7es Rencontres du progrès médical du Snitem,qui se sont tenues la semaine dernière, étaient centrées sur l’innovation pour tous. Elles ont été l’occasion de s’interroger sur le positionnement du patient dans le développement des dispositifs médicaux.
On dirait bien que les vacances profitent aux attaquants juillettistes. Certains n’ont pas mis longtemps à se ressourcer pour trouver de nouvelles idées permettant de passer à travers les mailles des filets que nous tendons en amont de nos serveurs de messageries.
Juin se termine sous la chaleur, il est temps de faire le bilan de cette première partie d’année 2019.
La révolution numérique est largement engagée dans le champ de la santé, et s'esquisse dans le champ social et médico-social : accès facilité aux soins et aux accompagnements, mobilisation des données, amélioration des pratiques professionnelles et des parcours, recours à l'intelligence artificielle. Autant de promesses qui imposent d'agir dès à présent pour que le numérique apporte des solutions utiles et efficaces. Dans un rapport prospectif qu'elle publie ce jour, la HAS développe 29 propositions pour une mobilisation de tous : usagers, professionnels, industriels et Etat.
Dans deux articles précédents[1], nous procédions à un état des lieux de la solution Cloud Office 365 (0365) de Microsoft, en particulier de la sécurisation de la solution, pour le volet technique dans le premier article, et pour le volet conformité dans le deuxième. Dans un troisième article, nous décrivions par le menu le positionnement d’un RSSI vis-à-vis des questions On Premise/Cloud : pour résumer, en tant que RSSI, je n’ai pas d’avis suspensif, juste des préconisations.
En fin d’année dernière, Microsoft annonçait fièrement avoir obtenu le saint Graal qu’il convoitait depuis plusieurs années, à savoir la certification hébergeur de données de santé.
Dedalus, partenaire clé des établissements de santé dans les domaines de l’échange et du partage de données, du dossier patient, de la production de soins et des plateaux techniques (laboratoire, imagerie, pharmacie), annonce la création d’une division robotique, dirigée par Clarisse Fontaine.
Voilà désormais plus de deux ans que les GHT s’organisent, avec en point de mire la convergence des systèmes d’information en 2021. DSIH interroge les éditeurs sur les évolutions générées par cette nouvelle organisation.
Cela fait plus de deux ans que les GHT s’organisent, avec en point de mire la convergence des systèmes d’information en 2021. DSIH interroge les éditeurs sur les évolutions générées par cette nouvelle organisation.
On appelle médecine prédictive, les possibilités dont dispose la médecine pour prévoir et/ou anticiper, les maladies potentielles d'un patient. A l'heure actuelle, on parle beaucoup de Machine Learning et de Big data dans la perspective de développement de nouveaux instituts de santé. Dans ce domaine, leur usage s'avère être profondément disruptif, notamment pour tout ce qui concerne la détection des maladies graves et des épidémies. Mais sans la donnée, aucune prédiction n'est possible, tel est le problème.
Le Salon HIT, du 21 au 23 mai 2019, à Paris Expo, porte de Versailles, est le salon n° 1 en France de l’IT en santé. L’innovation dans ce domaine, axe majeur du programme du salon, sera notamment déclinée dans le cadre de l’atelier sur les enjeux du numérique et des agoras.
La société Lojelis, basée à Chamalières dans le Puy-de-Dôme et créée en 2005, a développé Ho&Me, une plateforme de suivi des patients en milieu hospitalier fondée sur l’intelligence artificielle.
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