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L'innovation en santé et notamment la e-santé connaissent une activité sans précédent portée par la crise sanitaire et aidée par les actions de l'Etat (Ségur, INS, Hop'en...). Le numérique est un élément clé pour répondre à la demande croissante de soins due à l'augmentation des affectations de longue durée ou les polypathologies. Cette nouvelle ère pourrait malheureusement avoir un impact limité si les difficultés de déploiement pour les hôpitaux et les solutions de e-santé subsistent (il faut entre 6 et 12 mois pour déployer une solution dans un seul hôpital).
Les cyberattaques récentes contre les structures de santé ont mis en évidence des failles de sécurité potentielles dans les systèmes d’information. On a bien sûr évoqué les ransomwares insérés dans des courriels. On parle plus rarement des attaques via les objets connectés, qui se sont pourtant multipliées. Médecins, soignants, RSSI, DSI et même patients, dans des établissements hospitaliers, en ville ou à domicile, tous les acteurs sont concernés par la sécurité des objets connectés.
L’identification d’un patient est le garant de la qualité et de la sécurité de sa prise en charge. C’est le premier acte de son parcours de soins. La multiplicité des parties prenantes et des logiciels utilisés, le manque d’harmonisation et de compatibilité des procédures internes existantes et jusqu’à encore récemment, l’absence de règlementation adéquate, a participé à la diversité des méthodes de collecte des données d’identité et au déficit d’informations sur les risques encourus.
UNIHA, le 1er acheteur public français dans le domaine de la santé, a choisi de référencer, sur le marché « Gestion du Parcours patient », Nouveal e-santé, filiale de La Poste Santé spécialisée dans la numérisation des parcours et le télésuivi des patients.
Le Groupe Dedalus, éditeur international leader dans le secteur des logiciels de santé et de diagnostic, annonce ce jour la finalisation de l’acquisition de la branche de DXC Technology (NYSE : DXC) dédiée aux technologies de l'information pour la santé. Cette acquisition permettra de développer son empreinte mondiale dans les domaines de l’informatique clinique, des systèmes d’information hospitaliers (SIH), des soins primaires et sociaux, des soins intégrés et du diagnostic. La transaction avait été annoncée en juillet 2020.
Alors que les hôpitaux d’Oloron-Sainte-Marie, de Dax et de Villefranche-sur-Saône tentent de retrouver leur rythme normal après une vague de cyberattaques, les menaces en ligne suscitent toujours une grande inquiétude pour le secteur de la santé. Vendredi dernier, l’hôpital de Pontarlier est devenu la nouvelle victime des menaces en ligne. Selon Cédric O, les hôpitaux français ont été victimes de 27 cyberattaques majeures en 2020. Par ailleurs, la Cnil a lancé une enquête pour découvrir les causes de la fuite de données médicales touchant environ 500 000 personnes en France.
Oyez, oyez, braves lectrices et lecteurs, si vous faites partie de ces gens choqués par le fait qu’à l’aube du xxie siècle, dans une phrase telle que : « Les logiciels et les applications qui ont été installés sur les serveurs », le masculin l’emporte sur le féminin dans l’accord du participe passé, n’en jetez plus, nous allons remettre une bonne fois pour toutes les pendules à l’heure[1]. Qu’on se le dise !
Dans un billet récent, un point intéressant a été soulevé et consisterait à considérer la sécurité cyber comme relevant de la mission régalienne, au même titre que la sécurité de l’espace aérien, des routes, etc. Poursuivons un peu dans la même veine.
Le Ségur de la Santé donne un coup d'accélérateur au virage du numérique du secteur de la santé qui devient peu à peu une réalité au service des usages sur le terrain. Témoignage d’icanopée.
Dans un rapport daté du 22 février dernier, l’Anssi fait un état général de la sécurité des SI dans les établissements de santé. Et le rapport est au vitriol.
La centrale d’achat de l’informatique hospitalière (CAIH) a annoncé début Mars l’intégration de la suite LockSelf à son marché de distribution de logiciels visant notamment à faciliter la convergence des systèmes d’information des groupements hospitaliers de territoire.
Depuis le déploiement du dossier patient informatisé convergent dans trois des onze établissements du GHT Sud Lorraine, le CHRU de Nancy poursuit sa transformation numérique pour gagner en efficacité et améliorer le niveau de service apporté aux professionnels de santé.
Nuance Communications, Inc a annoncé hier le déploiement de sa solution Dragon Medical One au sein du Groupement Hospitalier des Alpes-Maritimes dans le cadre de la convergence territoriale de son système d’information de radiologie (RIS).
Placer la France parmi les pays à la pointe de l’innovation en santé est l’un des objectifs majeurs de Ma Santé 2022 afin de permettre au système de santé de demain de compter sur de nouvelles synergies entre les professionnels libéraux, hospitaliers et médico-sociaux, mais aussi sur des outils numériques performants mis au service de tous, patients et professionnels.
Dans un contexte où la digitalisation des établissements de santé est encouragée par le gouvernement français (Projet Ma Santé 2022, Programme HOP’EN), de plus en plus de structures de soins décident de se doter d’une plateforme d’interopérabilité biomédicale. « De nombreux acteurs de la santé doivent entamer ou continuer leur transformation numérique et leur digitalisation. Ces nouveaux défis permettent d’éliminer l’usage du papier dans les établissements et gagner en efficacité », rappelle Isabelle Verne, Product Marketing Manager chez Enovacom.
Dans la suite des attaques cyber qu’ont connues les hôpitaux de Dax et de Villefranche en février, les pouvoirs publics semblent avoir pris réellement la mesure de ce que signifie un blocage par un cryptolocker – un des très rares risques en mesure, au demeurant, de paralyser totalement le fonctionnement d’une entreprise privée pendant plusieurs semaines.
La cybersécurité est aujourd’hui au cœur des préoccupations des directeurs d’établissements de santé, des pouvoirs publics et des usagers. Le président de la République se saisit personnellement de ce sujet majeur en réaction à la multiplication des attaques menées contre les hôpitaux et à la gravité des impacts que les dernières d’entre elles ont entraînés, notamment l’incapacité à prendre en charge les patients en toute sécurité. Pour renforcer la cybersécurité, Emmanuel Macron a annoncé un plan d’un milliard d’euros d’ici à 2025 [1].
Les deux attaques de février (Dax et Villefranche) sont encore en cours, et il apparaît que le niveau d’information et d’échange des professionnels de l’IT (adminsys, RSSI, DSI, etc.) est fortement décorrélé de celui des décideurs ou du grand public : compréhension pas évidente de ce qu’est un cryptolocker, difficulté à envisager son impact pour un hôpital. Petite synthèse.
Le cadre règlementaire européen des dispositifs médicaux sera profondément remanié à compter du 26 mai prochain, avec l'entrée en application du règlement (UE) 2017/745. Un système d'identification unique des dispositifs médicaux ou « IUD » (UDI en anglais) sera notamment instauré.
L’Anap diffuse un guide sur les indicateurs du programme eParcours et la sécurisation des modalités de calcul destiné aux référents eParcours au sein des ARS et des Grades.
L’année 2020 a marqué un tournant décisif pour la e-santé, tant en France qu’à l’international. Au-delà des aspects technologiques, toutes ces innovations modifient l’organisation du système de soin pour tendre vers une meilleure efficience, au profit des patients comme des professionnels de santé. D’un point de vue technologique, les avancées sont importantes et très intéressantes en matière de Cloud Computing, d’IA, de Big Data et d’IoT, c’est-à-dire l’ensemble des moyens pour collecter et analyser de grands volumes de données et en extraire de la connaissance.
Les infrastructures informatiques des hôpitaux sont constamment mises à l’épreuves. La numérisation des dossiers médicaux qui avait permis d’améliorer le suivi des patients et le partage d’information entre les praticiens représente une véritable aubaine pour les hackers désireux de tirer profit des données hautement sensibles qu’ils contiennent.
L’organisation de nos voisins helvétiques n’est pas une légende. Un atout qui aura permis aux HUG de mener en 4 mois, en pleine crise sanitaire, un AO pour la mise en place d’une VNA (Vendor Neutral Archive) destinée à remplacer en septembre 2021 leur archive PACS actuel (250 To) tout en posant les bases pour le déploiement de nouveaux usages cliniques en lien avec le dossier patient de l’institution.
Alors que le CERT-FR de l’ANSSI vient de publier son rapport annuel sur l’état de la menace rançongiciels à l’encontre des entreprises et institutions [1], un excellent document de synthèse à conserver dans sa « PDFthèque SSI ». On notera une augmentation de 255 % des signalements d’attaques par rançongiciel en 2020, par rapport à 2019. Un paragraphe sur le secteur de la santé qui rappelle notamment que le rançongiciel Ryuk le cible particulièrement, et qu’il serait responsable de près de 75 % des attaques de ce type ayant été subies par les établissements de santé américains. En France aussi, il a pas mal frappé et pourrait bien revenir à la charge en mettant le « Bazar » dans nos SI. Vous pouvez retrouvez d’autres informations sur Ryuk dans une tribune d’il y a quelques mois [2].
C’est une question qui revient souvent dans les formations, les séminaires ou les appels de l’ami d’un ami : comment le directeur fraîchement nommé à la tête d’une DSI, petite ou grande, peut-il se faire une idée de l’état général de sa direction ? La tâche n’est pas simple : il existe différentes méthodes, toutes valables, où l’absence de connaissance informatique n’est nullement un handicap (et les connaissances informatiques pointues nullement un atout). J’ai vu des informaticiens confirmés se faire balader comme des bleus et a contrario des décideurs totalement novices en la matière faire un état général avec une acuité redoutable en peu de temps.
100 % logicielle, la solution est indépendante des constructeurs de dispositifs médicaux et des éditeurs de logiciels cliniques ou solutions métiers. En s’appuyant sur l’expertise acquise au cours de ces 18 années passées dans le domaine de l’interopérabilité, Enovacom a mis au point une plateforme d’interopérabilité biomédicale capable de collecter et remonter automatiquement les données des dispositifs biomédicaux directement dans le dossier patient.
Les attaques par ransomware se sont intensifiées pendant la pandémie de Covid-19. Veeam, éditeur de solutions de sauvegarde, et l’intégrateur CFI Groupe proposent un guide méthodologique pour protéger les entreprises de services de santé et atténuer les risques de cybermalveillance.
Le niveau de confidentialité de la prescription de statines de ma grand-mère de 93 ans doit-il être le même que celui du compte rendu opératoire de la tumeur cérébrale de mon oncle de 52 ans ? Cette interrogation relève-t-elle du domaine éthique, philosophique juridique ? Le sujet est important car, à ce jour, rien ne les différencie. Les données de santé à caractère personnel des Français sont classées ultrasensibles, sans aucune hiérarchie. Ainsi, un Ehpad est soumis à la même réglementation qu’un centre hospitalo-universitaire, dont principalement le règlement général sur la protection des données (dit RGPD), qui oblige le responsable de traitement, c’est-à-dire le directeur ou la directrice, à mettre en œuvre toutes les mesures de sécurité requises adaptées à la sensibilité du traitement.
L’hôpital Foch, l’un des plus grands établissements privés à but non lucratif de France, vient de s’équiper de la nouvelle suite logicielle administrative PowerStay® développée par Cerner. Explications.
L’Agence du numérique en santé vient de communiquer les premiers résultats de l’outil Convergence pour les industriels et les régions. Ils mettent en avant le niveau de maturité des acteurs régionaux ainsi que les difficultés rencontrées, notamment dans le cadre du DMP.
Cher père Noël, comme tous les ans je t’écris car j’ai été encore hypersage, bien plus que d’habitude. Non, ce n’est pas l’âge, c’est juste la crise sanitaire.
Plus que deux jours avant le webinaire du 17 décembre, 60 minutes de 10 h 30 à 11 h 30. Un webinaire, animé par Xavier Vallin, Expert Système d’Information DSIH Conseil, pour mieux comprendre la mise en place des GHT grâce aux retours d’expérience d’experts.
Calendrier du programme, impacts sur les DSI hospitalières et les éditeurs, choix du DUI, AMOA : entretien à 360° avec Myriam Danyach-Deschamps, directrice du programme ESMS numérique à la Direction des établissements et services médico-sociaux – Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).
Ramsay Santé, leader de l’hospitalisation privée en France a retenu la solution e-fitback de Nouveal e-santé pour intégrer des modules d’accompagnement thérapeutique pré et post-hospitalisation à son portail patient « Ramsay Services ». Il s’agit concrètement d’aider les patients à bien se préparer à leur hospitalisation puis de les accompagner pour sécuriser leur retour à domicile par un télésuivi de l’équipe médicale.
1,4 milliard d’euros, c’est la somme prévue lors du Ségur de la santé pour assurer le rattrapage du retard du numérique en santé. Cette annonce conforte la stratégie de Philips qui a anticipé le virage numérique depuis plusieurs années. Entretien avec Pascal Dussert, directeur marketing et vente de la division Connected Care chez Philips, et Antonin Marcault, directeur de l’activité informatique de santé chez Philips.
Depuis 5 ans, Lifen facilite la coordination médicale et l’accès aux données pour l’ensemble des soignants. Aujourd’hui, nous voulons aller plus loin en aidant les professionnels de santé à soigner mieux en soignant ensemble. Pour concrétiser cette promesse, nous lançons aujourd’hui le projet Soigner Ensemble qui doit offrir à tous les soignants une prise en main rapide des solutions de e-santé pertinentes pour leurs pratiques, tout en les rendant interopérables avec leurs outils actuels.
La mobilité fait progressivement son entrée dans le monde de la santé. Afin d’aider les établissements à assurer la transition vers de nouveaux usages, Dedalus a élargi son offre avec l’initiative Mobilité.
À partir du 1er janvier 2021, les données de santé devront être référencées avec l’identité INS. Elles seront accessibles aux seuls acteurs de la santé et du médico-social via le téléservice INSi. Le GIE Sesam-Vitale annonce qu’à la mi-novembre 34 éditeurs de logiciels ont d’ores et déjà obtenu leur autorisation INSi.
Avec cette opération, VIDAL Group renforce la position de WEDA, éditeur logiciel de dossiers patients en ligne à destination des professionnels de santé libéraux. Elle permettra à ses clients de bénéficier d’un service de gestion numérique des consultations échographiques s’adressant notamment aux gynécologues, aux sages-femmes et aux cardiologues.
Fort de neuf établissements médicaux chirurgicaux, de trois maternités et d’un établissement de Soins de Suite et de Réadaptation, le groupe mutualiste HOSPI GRAND OUEST propose aux populations de Bretagne et Pays de la Loire une offre de soins diversifiée dans une logique de proximité.
La mise en place des groupements hospitaliers de territoire (GHT) amène tous les établissements à trouver des solutions de mutualisation. Dans ce domaine, Computer Engineering affiche une belle expérience puisque ses systèmes interopérables gèrent des pharmacies à usage intérieur multisites depuis plus de 15 ans.
L’arrivée d’outils innovants en orthopédie améliore la précision à toutes les étapes, aussi bien en préopératoire qu’au bloc et durant le suivi. Vendredi 6 novembre, lors du « Rendez-vous avec l’orthopédie » du Snitem[1], leurs bénéfices ont été soulignés au même titre que les difficultés de valorisation et de financement qui leur sont associées.
La solution logicielle Medsphère, dédiée à la Gestion Administrative des Patients (GAP), a obtenu l'autorisation pour l’intégration du téléservice INSi v2.0 suite à l'examen du CNDA réalisé fin octobre 2020.
Dans le cadre de la crise sanitaire, les tensions d’approvisionnement nécessitent un suivi hebdomadaire des stocks des pharmacies hospitalières. L’Atih a développé e-Dispostock, un nouvel outil de suivi en remplacement de MaPUI.
Maladie progressive et longtemps asymptomatique, l’Insuffisance Rénale Chronique nécessite une prise en charge précoce pour ralentir la progression vers l’Insuffisance Rénale Chronique Terminale, améliorer la qualité de vie des patients et diminuer la morbidité et la mortalité cardiovasculaire très élevée avec cette pathologie. La télésurveillance médicale permet d’assurer une surveillance rapprochée de cette maladie qui affecte quelques 3 millions de français.
Après un retour fracassant en compromettant fin septembre le système d’information d’UHS (Universal Health Services) [1], une chaîne de 400 établissements de santé et le SI du géant de l’IT français, Sopra Steria le 20 octobre [2], le rançongiciel Ryuk ciblerait à nouveau le secteur de la santé d’après une alerte émise conjointement par le CISA (« l’ANSSI américaine »), le FBI et le HHS (« Ministère américain de la santé ») [3].
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