L’Institut du cancer Sainte-Catherine d’Avignon va expérimenter un distributeur de médicaments connecté afin de sécuriser le conditionnement de ces derniers et assurer en temps réel la juste dispensation de la dose prescrite.
L’Histoire – avec un grand H – n’existe pas.
Dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19, le gouvernement avait décidé d’assouplir de manière temporaire les conditions d’exercice des téléconsultations, afin de limiter les déplacements au sein des cabinets médicaux (décret n° 2020-227 du 9 mars 2020 « adaptant les conditions du bénéfice des prestations en espèces d’assurance maladie et de prise en charge des actes de télémédecine pour les personnes exposées au Covid-19 », décret n° 2020-277 du 19 mars 2020 « modifiant le décret n° 2020-73 du 31 janvier 2020 portant adoption de conditions adaptées pour le bénéfice des prestations en espèces pour les personnes exposées au coronavirus », et arrêté du 23 mars 2020 « prescrivant les mesures d’organisation et de fonctionnement du système de santé nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire »).
Les systèmes d’information des établissements de santé sont de plus en plus exposés aux cyberattaques, avec un risque de compromission des équipements biomédicaux connectés (tomodensitomètres, échographes, cardiographes, etc.) ou non. Comment bien protéger ces équipements ? Leurs conditions de certification sont-elles un frein à leur sécurisation ? Entretien avec Renaud Bidou, directeur technique pour l’Europe du Sud de Trend Micro.
Avec plus de 2 millions de patients déjà pris en charge chez eux et les récentes restrictions sanitaires, le secteur de la santé à domicile est amené à jouer un rôle de plus en plus important dans le système de santé actuel. L’acteur en e-santé Comarch s’est penché sur le sujet dans son étude “le Futur de la Santé à Domicile” réalisée avec l’IFOP, où il fait un état des lieux du niveau de connaissance, de l’opinion et de l'expérience des Français vis-à-vis des prestataires de santé à domicile (PSAD), et de leur appétence au recours à la télémédecine
Trois nouveaux référentiels sur la conservation des données de santé ont été mis en ligne sur le site de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) le 28 juillet dernier. Leur objectif est d’aider les responsables de traitement concernés dans la gestion des traitements courants des cabinets médicaux et paramédicaux ainsi que dans le choix de la durée de conservation des données.
Le Prevent2Care Lab, accélérateur de la prévention en santé, a lancé dans l’été son troisième appel à projets, centré sur la prévention de la santé chez les jeunes. Il accueille des start-up et des associations.
L’affaire du Covid n’est pas encore terminée – nous sommes à la veille de la rentrée scolaire, et tout le monde se demande bien comment le mois de septembre va tourner, en bien ou en mal –, mais il y a au moins un élément indiscutable : il est possible d’analyser la situation sanitaire exceptionnelle selon différents angles, qui ne sont d’ailleurs pas forcément incompatibles.
Les dernières évolutions de la situation sanitaire liée à la pandémie du COVID-19 ont de nouveau contraint le Premier Ministre le 13 août 2020, par la publication d’un décret, à interdire la tenue d’événements de plus de 5 000 personnes et ce jusqu’au 30 octobre 2020.
Ça y est, l’été est fini et bien fini, il est temps de remettre les mocassins, les costumes et les cravates pour reprendre le cours « normal » de nos activités.
L’acteur public du numérique en santé et leader en informatique hospitalière a nommé Mostafa LASSIK directeur général du MiPih, à l’issue du conseil d’administration du vendredi 10 juillet dernier. A compter du 7 août, il succède ainsi à Pierre MAGGIONI qui occupait ces fonctions depuis 1997.
La fin des vacances approche, l’heure est à l’achat des dernières fournitures scolaires, alors s’il reste un peu de place entre la trousse et les cahiers dans votre cartable, je vous propose de l’enrichir avec ChopChop [1], un outil libre récemment partagé par le groupe Michelin sous licence Apache 2.0.
L’année 2020 aura été bizarre, confinement oblige. Ce n’est pas pour autant qu’il ne s’est rien passé, et ce n’est pas pour autant que les gendarmes et les voleurs (comprendre RSSI et hackers) se sont tournés les pouces – surtout pour les seconds. Bilan de la première moitié de l’année.
Les RSSI ne s’arrêtant jamais vraiment, je vous propose un cahier de vacances sur le thème des nouveautés à connaître qui sont et vont être implémentées dans les navigateurs Web et ce sur quoi il va falloir se pencher à la rentrée si ce n’est pas déjà fait...
L'Agence nationale d'appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (Anap) vient de publier un kit à destination de l’ensemble des structures sanitaires et médico-sociales, rassemblant les ressources utiles pour leur permettre une mise en conformité avec le règlement général sur la protection des données (RGPD).
WELIOM, cabinet de Conseil dédié à la transformation des organisations de santé, annonce le lancement du premier podcast entièrement dédié à la e-santé : WELCAST. Experts e-santé, acteurs de terrain, médecins, décideurs, startupeur reviendront sur les actions menées et à mener, sur les bonnes pratiques, donneront leur vision sur le déploiement de la télémédecine, de l’utilisation du big Data ou du recours à l’Intelligence Artificielle et proposeront des pistes de réflexion. Le premier podcast, avec Laura Létourneau, déléguée ministérielle au numérique en santé, est déjà disponible en libre écoute.
Pendant 48h, le site www.laposte.fr (et tous ses avatars) ont été totalement inaccessibles. Quels que soient le navigateur, l’OS, rien, nada : toujours la même page d’erreur d’accès au site. En cause : un problème de révocation de certificat (le détail se trouve ici[1]), manifestement une révocation faite par erreur.
Mardi 21 juillet dernier, Doctolib annonçait officiellement qu’environ 6000 rendez-vous médicaux avaient fuité, victime d’un siphonnage faisant suite à un acte malveillant. Doctolib parle de fuite de « données administratives », affirmant qu’aucune donnée médicale n’est concernée.
Les 25es Journées d’ingénierie biomédicale se tiendront bien les 7, 8 et 9 octobre à Lyon. Elles seront l’occasion d’un bilan et d’un retour d’expérience de la crise sanitaire du premier semestre, mais aussi d’échanges autour des innovations technologiques et organisationnelles.Interview de Valérie Moreno, présidente de l’Afib.
Le groupe Dedalus, un des leaders mondiaux des logiciels pour le secteur de la santé, annonce avoir conclu un accord pour l'acquisition de l'activité Healthcare Software Solutions de DXC Technology. Basée aux États-Unis, DXC Technology est l'une des plus grandes sociétés de services informatiques au monde. Le groupe Dedalus est détenu à 75 % par Ardian.
Certains admirent les acteurs de cinéma célèbres, les pilotes de chasse, les baroudeurs ou les artistes rock. OK, OK, je respecte, chacun son truc. Moi, ce que j’adore, ce sont les teignes. Le genre qui fiche le bazar partout où il passe, le style de Détritus dans La Zizanie(je vous conseille de lire ou de relire les premières pages, c’est énorme) ou de Jacques Brel dans L’Emmerdeur.
Engagée dans la transformation numérique de la santé en France, Docaposte, filiale numérique du Groupe La Poste, obtient la certification Hébergeur de données de santé délivrée par l’Agence du Numérique en Santé.
Je ne sais pas si les projets de lois ubuesques imaginés par une poignées de sénateurs américains ont fait pencher la balance, mais la Cour de Justice de l’Union Européenne a invalidé jeudi 16 juillet, le « Privacy Shield », cet accord permettant de transférer les données à caractère personnel des ressortissants européens vers les États-Unis [1].
Engagé depuis plusieurs années dans une démarche de transformation digitale, avec la dématérialisation complète de ses courriers médicaux, le CHU de Rennes vient de franchir une nouvelle étape vers sa stratégie « zéro papier ».
Pour la première fois, une intelligence artificielle va analyser le contenu textuel des dossiers médicaux afin d’améliorer la prise en charge et le pronostic des patients.
Le 8 juillet, La Poste est montée au capital de Nouveal e-santé et devenue actionnaire majoritaire du leader de la digitalisation du parcours patient. Avec cette acquisition, La Poste renforce sa position sur le marché de la santé à domicile : télésurveillance médicale, accompagnement du parcours patient et services de santé à domicile.
Les établissements et services médico-sociaux ont pu se retrouver face à des besoins urgents d’outils pour gérer la crise du Covid-19. C’est le cas de l’Association de parents d’enfants inadaptés des 2 Vallées située dans l’Aisne, qui compte 23 établissements. Elle n’avait pas d’outil commun de gestion de ses stocks d’équipements de protection individuelle, ventilés sur plusieurs structures. Fin mars, Laetitia Naud – chargée de mission Recherche et Développement au sein de l’Apei des 2 Vallées – s’est tournée vers le dispositif exceptionnel d’entraide mis en place par l’Anap dans le cadre de la crise(1) .
Pour rappel, la déclaration de tout incident de sécurité sur un SI de santé ayant des conséquences potentielles ou avérées sur la sécurité des soins, la disponibilité, l’intégrité ou la confidentialité des données de santé ou encore sur le fonctionnement normal de l’établissement est obligatoire depuis le 1er octobre 2017 [1].
Entre deux cornets de glace, coup de soleil estival et irritation due à mes tongs toutes neuves, il reste un moment pour des réflexions de fond sur des sujets variés.
Le projet “Precision Predict” a été nommé lauréat de l’appel à projets “L’IA pour une expérience améliorée du système de santé” du Health Data Hub (HDH). Il est le fruit d’une collaboration de cliniciens et de chercheurs de neuf Centres de lutte contre le cancer (CLCC), pour mieux comprendre l’hétérogénéité de réponse des cancers bronchiques aux thérapies ciblées. Cette réussite a été possible grâce à l’utilisation de Consore, le moteur de recherche pour le Big data en cancérologie, développé par Unicancer.
WELIOM a établi une cartographie qui recense les acteurs de la e-santé des régions Pays de la Loire et Bretagne. Objectif : répertorier pour mieux promouvoir et mieux appréhender cet écosystème.
Très impliqué dans l’ensemble des dispositifs du programme Simphonie, Maincare Solutions est aujourd’hui le premier éditeur autorisé par le CNDA pour le dispositif CDRi appel par lot. Cette certification vient confirmer l’excellence de la solution M-GAM de Maincare Solutions qui équipe aujourd’hui plus de 110 établissements.
Evaluer le service rendu par le numérique aux patients et aux professionnels reste un enjeu. Comment les convaincre d’adhérer, si on ne sait pas faire la preuve de l’intérêt à y aller !
Les établissements et services médico-sociaux se lancent dans la numérisation du parcours des résidents. Une transition loin d’être évidente si l’on se réfère aux difficultés rencontrées par les Ehpad durant la crise du Covid-19 pour adopter ces nouveaux outils. Comment le numérique peut-il prendre sa juste place dans les ESMS ? Catherine Philippe, directrice d’ESMS depuis plus de 15 ans, manager de transition et ambassadrice à l’Anap depuis 2014, nous livre son analyse sur cette évolution, son contexte et les conditions de sa réussite.
L’APSSIS a le plaisir d’annoncer la première publication d’une série de plusieurs Guides à destination des professionnels du secteur. Conçus et élaborés par Cédric Cartau, RSSI/DPO du CHU de Nantes et Vice-président de l’APSSIS, ces guides se veulent à la fois accessibles, techniques et pratiques. Le premier opus traite d’un sujet qui anime régulièrement les discussions des RSSI, des DSI et des chefs de projet : les mots de passe.
L’épisode le plus critique de l’épidémie liée au nouveau coronavirus s’éloigne. Les entreprises ont repris progressivement leurs activités. DSIH a voulu savoir comment les éditeurs de solutions numériques de santé avaient géré cette période sans précédent. Il nous a paru également intéressant de les interroger sur leur vision de l’après-Covid. Entretien avec Philippe Blanco, directeur général d’Evolucare.
Nous le savons, dans le contexte exceptionnel de la lutte contre l’épidémie de Covid-19, les autorités sanitaires ont publié, depuis fin janvier 2020, une série de décrets visant à faciliter l’accès à la télémédecine et aux outils numériques de suivi.
Dans une récente interview[1], l’éditeur Daqsan[2], spécialisé dans les analyses des accès anormaux aux données, fait part dans certains cas d’un pic de 1 000 % des détections des accès en anomalie aux dossiers des patients (DP). Selon l’éditeur, si les accès en anomalie aux données médicales des VIP ou des voisins de palier sont restés stables, ce sont surtout les accès aux DP des collègues qui ont explosé.
Développée par Computer Engineering, l’application Pharma® regroupe l’ensemble des fonctionnalités nécessaires aux équipes de la Pharmacie à Usage Intérieur. Un confort et un gain de temps pour traiter les particularités de l’activité pharmaceutique.
L’Agence Régionale de Santé (ARS) Grand Est, avec l’appui de Pulsy - le groupement régional d’appui au développement de la e-santé dans la région Grand Est - met à disposition des EHPAD (Etablissement d’hébergement des personnes âgées dépendantes) et des structures médico-sociales d’hébergement pour personnes en situation de handicap, des smartphones et tablettes. Objectifs : permettre aux résidents et usagers de bénéficier de téléconsultations et de garder le lien avec leur entourage.
Le forfait innovation est un dispositif qui permet à un industriel d'obtenir un financement de l'étude destinée à établir l'utilité d'un dispositif médical innovant. Il est également ouvert aux sociétés savantes pour de nouveaux actes. Il conjugue ainsi la mise à disposition précoce pour les patients d'une technologie de santé et le recueil des données cliniques nécessaires à démontrer son intérêt en vue de sa prise en charge financière pérenne. Soucieuse de favoriser l'accès à l'innovation, la HAS a rénové la procédure et les modalités pratiques de dépôt des dossiers. Elle ouvre aujourd'hui son portail électronique Sésame et appelle les industriels et les sociétés savantes à recourir davantage au forfait innovation.
L’épisode le plus critique de l’épidémie liée au nouveau coronavirus s’éloigne. Les entreprises ont repris progressivement leurs activités. DSIH a voulu savoir comment les éditeurs de solutions numériques de santé avaient géré cette période sans précédent. Il nous a paru également intéressant de les interroger sur leur vision de l’après-Covid. Entretien avec Baptiste Le Coz, directeur général adjoint du groupement d’intérêt public SIB.
Même si la région Bretagne n’a pas été la plus durement touchée par la pandémie du Covid-19, les établissements ont dû faire face. La direction des systèmes d’information du Groupe hospitalier Bretagne Sud qui compte neuf établissements répartis entre le Morbihan et le Finistère a pris le parti de gérer cette épidémie en mode projet.
La CACIC, centrale de référencement et de conseils en santé, finalise la migration de ses données, notamment de santé, vers GPLExpert, certifié HDS et ISO 27001 depuis fin 2019.
Dans un article récent(1) , Charles Blanc-Rolin entamait une classification des tentatives de phishing qui sévissent sur l’Internet. L’article classe en sept catégories ces cochonneries dont nous sommes inondés couramment : arnaque au faux support informatique, vente de masques FFP2 en ligne, etc. L’article regorge de copies d’écran et d’exemples de terrain ; sa lecture est indispensable pour tout informaticien qui se respecte.
Les serveurs de messagerie sont toujours une cible de choix des attaquants. Déni de service, accès compromis au Webmail, diffusion de courriels malveillants, mais aussi et surtout, porte d’entrée dans le système d’information.
Les Centres Hospitaliers de Saint-Lô et Coutances franchissent un nouveau pas dans la transformation digitale de leurs processus RH en démarrant le déploiement du logiciel Vieviewer RH, une interface web inédite pour visualiser tout ou partie du dossier des professionnels sous la forme d’une ligne de vie chronologique.
L’ARS, avec l’appui du Gcs Sara, met à disposition des professionnels de santé un service de télésuivi. Développé dans le cadre du Covid-19, cet outil permet de faciliter le suivi médical des patients atteints du Covid-19 isolés à domicile et aussi celui des personnes contacts. Ce nouvel outil spécialement créé et adapté à la situation épidémique actuelle vient compléter le bouquet de services numériques régional à disposition des professionnels et établissements de santé, incluant notamment un service de téléconsultation et un portail patient.
Aujourd’hui, la migration de l’ancienne solution de téléradiologie, T-Lor, est terminée. Vingt-trois établissements du Grand Est utilisent désormais la solution de téléradiologie régionale Odys Téléradiologie, permettant de nombreuses coopérations entre structures publiques et privées. Ce service sécurisé, porté par Pulsy avec le soutien de l’Agence Régionale de Santé Grand Est, facilite et accélère l’échange et l’interprétation de données d’imagerie médicale programmée ou urgente, entre sites distants du Grand Est. En plus des radiologues, il s’adresse à tous les professionnels de santé ayant recours à l’imagerie médicale.
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