On prête au Général cette fameuse phrase : « L’intendance suivra. » Je ne sais pas s’il l’a vraiment prononcée (après tout on attribue bien à Louis XV « Après moi le déluge », alors qu’il ne l’a jamais dit), mais dans tous les cas elle est le reflet d’une époque ou l’intendance pouvait peut-être suivre.
Le Huffington Postrelate dans un article[1 ]du 23 février dernier une vague d’attaques sans précédent sur les infrastructures de l’Internet et en particulier sur les serveurs DNS, qui représentent l’annuaire du réseau des réseaux.
Le développement des Technologies de l’information et de la communication (Tic), des dossiers informatisés, des objets connectés ou encore, du partage de données conduisent les établissements hospitaliers à mettre en œuvre une sécurité renforcée de leurs Systèmes d’information (SI). Le Graal ? L’application de la norme ISO 27001.
Fin 2018, Enovacom – éditeur de logiciels et l’un des leaders en termes de solutions de messagerie sécurisée de santé – annonçait un partenariat avec Microsoft, rendant la suite Office 365 compatible MSSanté. Explications avec Sébastien Wetter, chef de produit/Gamme Sécurité chez Enovacom.
Voilà désormais plus de deux ans que les GHT s’organisent, avec en point de mire la convergence des systèmes d’information en 2021. DSIHi nterroge les éditeurs sur les évolutions générées par cette nouvelle organisation.
Je pense que nous n’avons pas fini d’entendre parler de cette histoire qui secoue depuis quelques jours le pays des Vikings, d’ABBA et des Krisprolls. En effet, la Suède semble beaucoup plus au fait de la recette des petits pains grillés que celle du RGPD.
Dans le cadre de son développement, ITrust, éditeur de technologies en sécurité informatique et spécialiste SOC/SIEM et leader dans les détections des cybermenaces inconnues via le marchine learning et l’IA vient de boucler une levée de fonds de 2 millions d’euros auprès de quatre investisseurs : la société Le Ronsard (administration de biens immobiliers), SOREPAR (Société Régionale de Participation de Midi-Pyrénées, filiale de la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées), le fonds Nestadio Capital (société de gestion indépendante spécialiste de l'investissement dans les PME régionales et les entreprises innovantes) et le Groupe Scopelec (1èreSCOP de France spécialisée dans la conception, l’exploitation et la maintenance d’infrastructures de télécommunications et l’intégration de solutions connectées) à hauteur de 1M€.
Face à l'essor des dispositifs médicaux connectés, la HAS publie un guide précisant les spécificités de leur évaluation clinique à l'attention des industriels qui sollicitent leur remboursement. Si l'évaluation repose sur les mêmes critères que pour tout autre type de dispositif médical, des spécificités liées à leur caractère connecté doivent être prises en compte : rapidité d'évolution de la solution technologique, interactions multiples entre patients, aidants, soignants et autres dispositifs médicaux ou objets, intégration de systèmes experts traitant les données (algorithmes avec ou sans intelligence artificielle).
Voilà désormais plus de deux ans que les GHT s’organisent, avec en point de mire la convergence des systèmes d’information en 2021. DSIH interroge les éditeurs sur les évolutions générées par cette nouvelle organisation.
L’éditeur de solutions de sécurité Proofpoint a récemment publié un rapport intitulé « Email Fraud in Healthcare » [1], dans lequel il indique que le nombre de courriels frauduleux ciblant le secteur de la santé aurait augmenté de 473 % entre le premier trimestre 2017 et le quatrième trimestre 2018.
La formation ISO/CEI 27001 Lead Implementer vous permettra d’acquérir l’expertise nécessaire pour accompagner une organisation lors de l’établissement, la mise en œuvre, la gestion et la tenue à jour d’un système de management de la sécurité de l’information (SMSI) conforme à la norme ISO/CEI 27001.
Pionnier dans le secteur médico-social avec son logiciel Titan Téléconsultation totalement intégré au dossier médical Titan, Malta Informatique continue d’innover en proposant une version autonome de sa solution de téléconsultation médicale qui sera ainsi disponible pour TOUS LES EHPAD, quel que soit leur dossier patient.
Dans un récent article, Le Canard enchaîné révèle que « les as de la cyberdéfense ont laissé traîner leurs petits secrets sur le Web »(sic). Avec un titre pareil, on se jette sur le papier pour découvrir quel est l’irresponsable qui a oublié les règles de base du métier, et là, ô déception : il s’agit du Clusif.
En fin d’année, les établissements Maison Blanche, Sainte-Anne et Perray Vaucluse se sont unis pour devenir le Groupe Hospitalier Universitaire (GHU) Paris psychiatrie & neurosciences. Ce processus a notamment été rendu possible par le succès de la fusion de leurs systèmes d’information, en particulier des applicatifs M-GAM et M-GEF de Maincare Solutions. La nouvelle entité juridique devient ainsi le premier acteur hospitalier francilien des maladies mentales et du système nerveux et le plus grand établissement psychiatrique d’Europe. L’opération parachève un long travail de préparation initié entre l’équipe Projet du GHU Paris et les équipes Maincare Solutions, avec l’aide du SILPC.
Né d’une collaboration entre Computer Engineering et le fabricant de dispositifs médicaux B.Braun, ce système associant les logiciels CHIMIO® et Onco Safety® répond aux attentes des équipes soignantes pour sécuriser l’étape d’administration.
Une année jour pour jour après le lancement, par le gouvernement, de la stratégie de transformation du système de santé, la ministre des Solidarités et de la Santé a présenté le mercredi 13 février le projet de loi de santé en Conseil des ministres.
En ce début d’année, le Centre Hospitalier du Centre Bretagne (CHCB) renforce sa collaboration avec Agfa HealthCare en signant pour le déploiement d’Orbis Ehpad et la dématérialisation des flux papier avec HydMedia.
C’est au terme d’une consultation cadrée par un cahier des charges précis et conclue par une présentation scénarisée que le GHT Orne-Perche-Saosnois a choisi l’offre du SIB pour son DPI de territoire.
Le Resah a fait le choix de la Compagnie Générale de TéléRadiologie (CGTR), une solution du groupe Compagnie de TéléMédecine (CTM), pour l’attribution du lot N°2 du marché national de téléradiologie. Ce lot concerne toute l’activité de jour des établissements adhérents, avec une option possible pour l’activité de nuit, ainsi que pour d’autres activités de télémédecine.
C’est en substance ce que la Cour administrative d’appel de Versailles vient, par arrêt (n°17VE01782)du 22 novembre 2018, de rappeler à un centre hospitalier de la région parisienne.
À l’heure où la convergence des SI de GHT amène parfois à tirer vers le bas des établissements « à jour» en reculant de trois versions du format d’échanges HL7 parce que ça coûte moins cher de faire régresser les petits que de faire évoluer l’établissement support. N’oublions pas que dans convergence, il n’y a pas que le mot vergence (14 points au Scrabble tout de même). La Commission Européenne a publiée mercredi 6 février, une recommandation relative à un format européen d’échange de données de santé [1].
Le libre est partout, et c’est tant mieux pour nous. Parfois, sans même le savoir, vous utilisez des outils libres, directement ou indirectement avec des produits commerciaux s’appuyant sur des logiciels ou des librairies libres. Des outils gratuits et qui, pour la plupart, ne siphonnent pas nos ordinateurs à la recherche de données à revendre
Lors premières Journées e-Santé 360, organisées par Maincare Solutions, les 13 et 14 novembre 2018 à Paris, ont été présentés des projets illustrant l’accélération du développement du numérique dans les territoires.
La société Lojelis, basée à Chamalières dans le Puy-de-Dôme et créée en 2005, a développé Ho&Me, une plateforme de suivi des patients en milieu hospitalier fondée sur l’intelligence artificielle.
À la suite de cette annonce et au début de leur collaboration avec le Resah, Cédric Munschy, directeur commercial de Deeplink Medical, et le Dr Vivien Thomson, président d’Imadis, nous expliquent les atouts de ce marché.
Le RGPD rend humble. En tout cas, c’est le constat que je fais après plusieurs mois de pratique, car le RGPD – ou plutôt l’approche RGPD – permet de lever des lièvres et de prendre connaissance de dossiers qui ne seraient jamais parvenus jusqu’au CIL (correspondant Informatique et Libertés). En voici trois exemples, sans prétention.
Le 31 janvier dernier se déroulaient les 19èmes Trophées du droit, à Paris, au Pavillon d’Armenonville. Le cabinet de Maître Omar Yahia, avocat spécialiste du droit de la santé et contributeur de la première heure de DSIH, a été distingué « Equipes montantes » dans la catégorie Santé-pharmacie.
Depuis début janvier, André Bernay est Directeur de Pulsy, le Groupement régional d’appui au développement de la e-santé Grand Est : « La e-santé apporte une réponse concrète et efficace aux enjeux de modernisation de notre système de santé. Cette nomination constitue un grand honneur et une grande responsabilité tant le développement des usages de la e-santé est crucial dans notre région Grand Est ».
C’est ce qu’il ressort de l’analyse du décret n°2018-1254 du 26 décembre 2018, précisant les modes d'organisation de la fonction d'information médicale, et que notre Cabinet a déjà eu l’occasion d’évoquer dans un précédent article (1).
Les ports USB des postes clients, des serveurs, des tablettes, des smartphones, sans oublier les dispositifs médicaux, sont, au-delà du vecteur de communication dont la simplicité d’utilisation est enfantine, une véritable source de problèmes en tout genre pour la sécurité de nos SI de santé, ainsi que des données de nos patients.
« Hôpital numérique » est un concept qui admet plusieurs définitions, dont la suivante : il s’agit de l’ensemble des technologies mises en œuvre pour supprimer, autant que faire se peut, les goulets d’étranglement dans la « chaîne de production » des actes médicaux. Je prie le lecteur d’excuser cette vision industrielle du soin, ce n’est qu’une forme de modélisation. À l’origine de cette vision en flux, il y a l’ouvrage de Goldratt [1], que j’invite ardemment à lire.
L’intelligence artificielle dans les systèmes d’information hospitaliers n’est pas totalement nouvelle. Aide au diagnostic avec le deep learning, amélioration de la sélection des dossiers patients en recherche clinique grâce au traitement automatique du langage… les expérimentations existent déjà. Mais il semblerait que les mutations en cours soient en train de passer à la vitesse supérieure. C’est ce que montre ce nouveau dossier de DSIH. L’IA a en effet dépassé les frontières du monde de l’avant-garde pour s’immiscer, encore discrètement mais de manière de plus en plus affirmée, dans tous les domaines de la vie hospitalière. De nombreux autres exemples sont à découvrir au fil des pages de ce dossier. Bienvenue dans un monde familier, mais en cours de transformation.
Voilà plus de deux ans maintenant que les GHT s’organisent, avec en point de mire la convergence des systèmes d’information en 2021. DSIH interroge les éditeurs sur les évolutions générées par cette nouvelle organisation.
Pour sa 12e édition, qui aura lieu du 21 au 23 mai 2019, à Paris Expo, porte de Versailles, le Salon HIT est l’événement numéro un en France pour les TIC, les systèmes d’information et l’e-santé. Il est l’atout de la transformation numérique et high-tech de la Paris Healthcare Week. Après le succès du HIT Summit de l’année dernière, l’expérience est renouvelée, et plutôt deux fois qu’une.
Le baromètre Santé 360, sur les médecines alternatives et complémentaires, a été présenté jeudi. Si le grand public est convaincu de leurs bienfaits, les médecins les sous-estiment. Tous se retrouvent sur le rôle néfaste d’Internet et des réseaux sociaux en plébiscitant une labellisation des sites.
Orange Healthcare lance un programme pour aider des start-ups e-santé. L'occasion de poser quelques questions à Rémy Choquet, son directeur Prospective et Innovation.
Une des ingénieures de mon CHU a remonté l’information suivante : le webzine Zdnet mentionne[1] un zero-day particulièrement dangereux sur Exchange.
Si vous avez suivi l’actualité SSI internationale ces dernières semaines, vous aurez sans doute vu passer la gargantuesque fuite de données d’identification révélée le 17 janvier dernier par le célèbre chercheur australien Troy Hunt [1] et baptisée « Collection #1 »
En septembre 2018, le Président de la République a présenté la stratégie de transformation du système de santé (STSS), comprenant une cinquantaine de mesures à déployer d’ici 2022. Rebaptisée« Ma Santé 2022 », la STSS a pour objectif d’améliorer la qualité du système de santé, autour de cinq chantiers prioritaires, parmi lesquels le numérique en santé.
Dans plusieurs régions, on voit démarrer des projets de SRI : serveurs de rapprochement d’identités. La loi de 2016 qui prévoit la mise en place de GHT avait en vue un objectif (entre autres) médical : la prise en charge coordonnée des patients sur un territoire. Or, pour prendre en charge, il faut à un moment donné partager les données médicales.
Le groupe Maincare Solutions annonce l’acquisition de la société Anticyclone, spécialiste français de la production documentaire médicale, de la dictée numérique et de la reconnaissance vocale avec plus de 100 établissements utilisateurs de sa solution Dic’T. Cette acquisition marque une nouvelle étape dans le développement de la reconnaissance vocale dans le milieu hospitalier avec une intégration native à la nouvelle plateforme Idéo développée par le groupe Maincare Solutions. Cette acquisition n'aura de plus aucun impact pour les autres acteurs du marché DPI et les hôpitaux déjà équipés. La stratégie de développement de la société Anticyclone pour l'ensemble des dossiers patients actuels et futurs reste inchangée.
Le 21 février prochain, Foliateam et SynAApS organisent à Paris une conférence sur la réglementation en matière d’hébergement de données de santé en prévision du transfert de la procédure d’agrément vers celle de certification.
A compter du second trimestre 2019, le CHRU de Nancy déploiera un dossier spécifique informatisé pour la réanimation et les soins continus basé sur le système d’information ICCA (IntelliSpace Critical Care and Anesthesia) de Philips Healthcare.
A l’occasion de ses journées « D4 Evolution », les 22 et 23 janvier 2019, à Paris, Medasys présente sa stratégie et en particulier DxCare Evo, une évolution modulaire de son dossier patient informatisé.
À l’occasion de ses journées « D4 Evolution », les 22 et 23 janvier 2019 à Paris, Medasys présente les dernières évolutions en matière de robotique appliquée à la préparation des poches de chimiothérapie.
À l’occasion de ses journées « D4 Evolution », les 22 et 23 janvier 2019 à Paris, Medasys présente les résultats du baromètre sur l’e-santé et les Français, réalisé par le cabinet Deloitte, qui montre des perspectives prometteuses en matière de numérique malgré une utilisation limitée.
Pierre-Antoine Gourraud est professeur des universités, praticien hospitalier de la faculté de médecine de l’université de Nantes et professeur associé dans le département de neurologie de l’université de Californie à San Francisco. Auteur de plus de 120 publications, ses activités de recherche se positionnent au carrefour de l’immunologie, de la génétique et du traitement informatique des données de santé. Intervenant lors du 7e Congrès de l’Apssis le 4 avril 2019, il présentera une publication réalisée avec le centre médical de l’université de Californie, discutera des modèles de gouvernance des entrepôts de données en France et mettra au cœur de notre ambition l’exploitation des données collectées, financées par la collectivité. Entretien.
Selon Orange Healthcare, la division santé d’Orange, le Big data médical devrait voir son « volume multiplié par 50 d’ici 2050 »et pour le cabinet McKinsey, il pourrait rapporter rapidement plus de 300 milliards de dollars par an au système de santé américain. Le traitement massif de données permettrait de réduire des dépenses inutiles via des améliorations logistiques, mais avant tout une meilleure prise en charge des patients.
Les plus lus