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Lorsqu’un organisme de contrôle médical traite des données de santé d’un de ses salariés afin d’évaluer les capacités de travail dudit salarié, la licéité d’un tel traitement au regard du RGPD interroge. Comment effectivement gérer cette double « casquette » de l’organisme, à la fois responsable de traitement agissant dans le cadre de sa mission de contrôle médical, et également employeur de la personne concernée par le traitement ? Un tel traitement peut-il être autorisé ? N’y-a-t-il pas conflit d’intérêts ? Le consentement du salarié concerné pour procéder à un tel traitement est-il requis ? Comment assurer le respect du secret médical au sein de l’organisme, en particulier vis-à-vis de l’équipe travaillant avec le salarié concerné ?
A l’occasion du Conseil du Numérique en Santé et de l’anniversaire de Paris Santé Campus, Aurélien ROUSSEAU, ministre de la Santé et de la Prévention, Roland LESCURE, ministre délégué chargé de l’Industrie, ont annoncé 10 nouveaux lauréats de l'appel à projets « Accompagnement et soutien à la constitution d'entrepôts de données de santé hospitaliers » et 9 nouveaux lauréats de l'appel à projets « Evaluation du bénéfice médical et/ou économique des dispositifs médicaux numériques ou à base d'intelligence artificielle ».
L’écosystème de la santé est l’un des plus foisonnant en France, et compte pas moins de 600 jeunes sociétés spécialisées dans l'aide au diagnostic, la téléconsultation et la télésurveillance, la prévention et le bien-être, l'organisation du cabinet médical, la formation et la qualité de vie au travail des professionnels, etc.
L’Agence du Numérique en Santé (ANS) a publié le 21 février la nouvelle version de la doctrine du numérique en santé. Ce document, qui fournit le cadre de référence dans lequel les services numériques d’échange et de partage de données de santé devront s'inscrire dans les années à venir, comprend deux nouveaux chapitres sur SAS et Via Trajectoire.
La médecine s’est toujours appuyée sur les nouvelles technologies pour améliorer les diagnostics et les traitements. On assiste à présent à une explosion des données de santé qui constituent le moteur de l’innovation d’une médecine qui s’adapte dans le même temps aux contraintes de la société moderne. Médecine personnalisée et services de santé à distance progressent au prix d’infrastructures informatiques toujours plus conséquentes qui expliquent le mouvement vers le cloud des organisations de santé.
Le 3 mai 2022, la Commission européenne a lancé l’Espace européen des données de santé pour les personnes et pour la science dans le cadre de la construction d’une Union européenne de la santé.
La demande d'examen d'imagerie par résonance magnétique (IRM) est croissante. Cette modalité d'imagerie n'est pas sans risque pour les patients porteurs de certains dispositifs médicaux implantables (DMI). La commission nationale d'évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (CNEDiMTS) de la HAS publie un guide à l'attention des industriels, qui précise ses principes d'évaluation permettant de prendre en compte la compatibilité de cet examen chez le patient porteur d'un DMI. A cette occasion, la commission insiste sur la nécessité de fournir une bonne information à l'ensemble des professionnels mais également aux patients, dont l'implication est indispensable pour réaliser les examens d'IRM dans les meilleures conditions possibles.
Le CHRU de Nancy porte une étude clinique visant à valider le dispositif médical développé par la société I-Virtual, qui permet de mesurer à distance et sans contact des variables physiologiques des patients. Développer ce type de solutions facilement accessibles s’impose face à la pandémie Covid-19. C’est également une réponse concrète à la problématique des déserts médicaux dont la population habite à plus de 10 km du médecin généraliste le plus proche.
Indispensables aux soins, les appareils biomédicaux constituent pourtant un risque majeur pour les établissements de santé. Ils ont souvent été conçus avant que la sécurité des systèmes d’information hospitaliers ne devienne une priorité, ce qui en fait une cible privilégiée pour les hackers. Capsule, spécialiste de l’intégration de ces dispositifs, dans les services de réanimation et d’urgence principalement, a développé un intergiciel sécurisé qui protège les appareils biomédicaux des cyberattaques.
Ayant récemment goûté aux joies d’une intrusion dans mon intimité nasale, mais plus simplement dans mon intimité « tout court », j’en viens à me demander qui sait que j’ai réalisé cette démarche et qui connaît les résultats ?
Le temps viendra du bilan sur la crise Covid que nous traversons tous : bilan politique, bilan sur le système de santé, bilan sur les organisations, etc. À ce sujet, lire d’ailleurs l’excellente série publiée dans le journal Le Monde sur la stratégie des différentes mandatures entre les années 2005 et 2020. On y apprend entre autres que, fin mars, la France continuait de brûler des millions de masques, en pleine pénurie.
En cette période de crise et de peur généralisée, alors que certains révèlent leurs plus bas instincts en menaçant des professionnels de santé, en vandalisant leurs voitures et en allant même jusqu’à cambrioler certains cabinets dans le but de leur dérober leurs équipements de protection, comme le rappelle Le Quotidien du médecin [1],« plus je connais les hommes, plus j’aime mon chien », selon la formule de Pierre Desproges.
Pour être complet, le bilan de prise en charge d’un patient par des services d’aide médicale d’urgence ou des équipes de secours doit comporter sept éléments indispensables. Les voici présentés par Zoll Medical au travers de sa division Zoll Data Systems, spécialiste du monitorage qui développe depuis 1993 RescueNet et AmbulancePad, deux solutions de monitoring et de documentation mobile :
Il est évident que l’interopérabilité va jouer un rôle fondamental pour la santé de demain. En 2020, la taille des données liées au secteur de la santé dans le monde entier devrait atteindre un chiffre astronomique de 2,3 milliards de gigaoctets. Les sources et la nature même de ces données seront différentes : des signes vitaux pour la surveillance des pathologies aux images haute résolution pour l’établissement d’un diagnostic, en passant par les dossiers de pharmacie pour la prescription de médicaments.
Une personne meurt de sepsis toutes les 5 secondes dans le monde. C’est encore aujourd’hui une des causes de mortalité les plus importantes. Cela représente 30 000 décès chaque année en France, où la mortalité des patients atteints d’un sepsis est de 27% et peut atteindre 50% pour la forme la plus grave, le choc septique. Et les prévisions projettent un doublement du nombre de cas d’ici cinquante ans, notamment dû au vieillissement de la population.
Dans une première partie, nous avons analysé un article du dernier numéro du mensuel Harvard Business Review qui faisait la part belle à l’analyse catastrophiste de la cybersécurité – en substance, on va tous dans le mur – et qui professait le retour à l’isolation physique des réseaux essentiels à la résilience des organisations. Suite de l’analyse.
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