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VIDAL a créé, en 2012, en partenariat avec le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM), l’« Observatoire des usages numériques en santé ». Fin 2015, l’Observatoire a réalisé la 4e édition de ce baromètre auprès de 1402 médecins utilisateurs de smartphones (étude réalisée par questionnaire adressé par e-mail). De nouvelles questions ont été rajoutées pour mieux cerner les attentes en matière d’applications mobiles santé et objets connectés.
Depuis 4 ans, un renforcement de l’utilisation professionnelle du smartphone
Que leur smartphone soit un iPhone ou un Android, 65 % des médecins interrogés s’en servent pour prescrire (informations sur un médicament, une stratégie thérapeutique, etc.).
L’utilisation de certains sites et applications professionnelles est en baisse
Du côté des sites professionnels visités à partir de leur smartphone, les médecins privilégient les sites sur les médicaments (77 %), d’actualités médicales (58 %) et de formation (39 %). La consultation des autres catégories de sites est stable, à l’exception de celle des sites institutionnels, en forte baisse : 28 %, contre 51 % en février 2012.
Plus de la moitié (58 %) déclarent avoir installé des applications à usage professionnel, le plus souvent sur les médicaments (usage d’autres applications professionnelles en baisse).
Les médecins interrogés conseillent de plus en plus d’applications mobiles et d’objets connectés à leurs patients
Les applications mobiles et objets connectés santé se multiplient, concernant davantage de domaines préventifs ou thérapeutiques. Les médecins interrogés en conseillent également un peu plus souvent à leurs patients :
Mais ce conseil médical en augmentation concerne en général moins de 20 % de leurs patients.
Pour les labelliser ou les recommander, une préférence marquée pour les sociétés savantes et autorités sanitaires
Nous avons demandé aux médecins les facteurs qui pourraient les inciter à conseiller davantage d’applications et objets connectés santé. Si le type de patient (jeune, technophile ou avec une maladie chronique) arrive logiquement en tête, l’éventuelle labellisation leur paraît un facteur plus influent que l’origine ou les modalités de promotion de ces applis ou objets connectés.
Nous leur avons ensuite demandé quelle labellisation ou recommandation « leur inspirait a priori le plus confiance » :
Le domaine thérapeutique est également logiquement cité comme facteur favorisant le conseil d’une application ou d’un objet. Le coût pour le patient n’est pas mentionné par les applications, souvent gratuites, mais est par contre cité comme facteur incitatif par 35 % des médecins.
Pour le Dr Jean-Philippe Rivière (Vidal.fr), « ces résultats confirment que les médecins se sont durablement emparés de l’internet mobile et des applis pour leur pratique, mais aussi leur information et formation, bien plus qu’ils ne l’avaient fait avec le web santé à ses débuts ».
Le Dr Jacques Lucas, vice-président du Conseil national de l’Ordre des médecins, « relève deux élément nouveaux : l’augmentation du nombre de médecins qui conseillent à leurs patients des applis et objets connectés, et une forte attente de "labellisation" de ces moyens par une société savante ou une autorité de santé ».
A propos de VIDAL
VIDAL est leader dans le domaine de l’information et du bon usage sur les produits de santé. Plus d’informations sur www.vidal.fr.
Conseil national de l’Ordre des médecins
Informations institutionnelles sur www.conseil-national.medecin.fr.
Notamment par la fenêtre e-santé : www.conseil-national.medecin.fr/e-sante/e-sante-1138.
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