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Référencement des éditeurs de logiciels et des intégrateurs du monde de la santé (RELIMS) : le 1er rapport d’analyse des données déclarées est publié (Communiqué)

DSIH, LUNDI 04 FéVRIER 2013

Afin de mieux connaître l’environnement des systèmes d’information dans le domaine des soins, la direction générale de l’offre de soins (DGOS) a mis en place en juillet 2012 la version 2 de l’observatoire RELIMS (pour « référencement des éditeurs de logiciels et des intégrateurs du monde de la santé »). 

Principe : les industriels du secteur renseignent dans cet observatoire – et actualisent en tant que de besoin – différentes informations concernant leurs sociétés ainsi que les logiciels qu’ils développent. Ainsi, RELIMS permet de disposer en permanence d’une cartographie très précise des logiciels « systèmes d’information de santé » du marché. 

Une partie des données de RELIMS est actuellement utilisée dans l’observatoire des systèmes d’information de santé (oSIS, également développé par la DGOS) pour faciliter son remplissage par les établissements de santé. Prochainement, ceux-ci disposeront d’un accès direct depuis oSIS pour consulter RELIMS, qui leur permettra de comparer, pour la première fois, des informations plus exhaustives sur les industriels et les logiciels. La DGOS a conduit en décembre dernier une première analyse des données renseignées dans RELIMS. L’analyse donne une synthèse des données relatives à 211 sociétés, comme par exemple les clients et les activités qui sont ciblés; les fonctions couvertes par les différents logiciels utilisés pour le MCO sont présentées. Les conclusions de cette analyse ont été présentées au comité de pilotage du programme Hôpital numérique, réuni le 21 janvier. 

Conclusion de ce rappport : 

Le marché français des logiciels pour la santé se caractérise par un nombre important (206) de petites sociétés (en médiane 15 personnes) qui commercialisent, développent et assurent le support d’un seul produit logiciel (en médiane 1 logiciel). 25% ont un effectif de plus de 57 personnes.

Peu de sociétés ont pour client les centres de santé (10%) et les maisons de santé (11%). Les sociétés visent plusieurs clients ; ainsi, seul 23% des sociétés déclarent n’avoir comme client que des établissements sanitaires, et 15% que des établissements sanitaires publics, 5 % que des établissements sanitaires privés ; dans le même temps, les taux de déclaration sont forts 70% des sociétés (370) ont (ou souhaitent avoir) pour clients des CHU, 53% des ESPIC ou des privés. De même, il faut remarquer le nombre (24 soit 11%) peu important en relatif de sociétés ne déclarant que les professionnels libéraux alors que 40% des sociétés visent les professionnels de santé libéraux.

On retrouve le même type de remarque, à savoir l’absence de spécialisation, si l’on considère l’activité médicale des clients : 0,5% des sociétés travaillent exclusivement en HAD, 2% en EHPAD, 13% en MCO. Les sociétés déclarent des clients avec plusieurs activités.

Plus de 25% des sociétés déclarent plusieurs logiciels ; pour autant, la spécialisation des logiciels à une activité médicale n’apparait pas clairement :

22% des logiciels ne sont utilisables strictement que pour une activité MCO alors que 76% des logiciels le sont en MCO. Idem pour l’activité medico-sociale (6% vs 29%). De même, 211 (42%) logiciels sont utilisables pour l’activité PSY ; peu de logiciels (5 soit 1%) sont strictement dédiés à l’activité PSY et 201 logiciels (sur 211) utilisables en PSY sont aussi utilisables en MCO.

De même, 157 (31%) logiciels sont utilisables pour l’activité HAD ; peu de logiciels (6 soit 1%) sont strictement dédiés à l’activité HAD et 149 logiciels (sur 157) utilisables en HAD sont aussi utilisables en MCO.

De même, la spécialisation des logiciels en fonction de l’utilisateur n’apparait pas clairement : 52 (10%) des logiciels sont dédiés exclusivement au PS libéraux vs 135 (27%) utilisables par eux ; 66 (13%) aux établissements publics vs 370 (73%)....

Les logiciels de MCO, au vu des résultats, couvrent peu de fonctions : 4 en médiane, 10 en troisième quartile, 38 logiciels MCO couvrent plus de 24 items fonctionnels. Il y a donc un très fort pourcentage de logiciels de niche.

Il faut noter que 163 (42%) des logiciels MCO couvrent la prescription de médicaments ; on ne peut qu’être surpris de ce chiffre : déclaration marketing surement qui ne s’appuient pas , dans nombre de cas, sur une utilisation effective. Les données de l’observatoire oSIS renseignées par les établissements de santé, permettront de confirmer les logiciels réellement utilisés.

Pour plus d’informations sur RELIMS : www.sante.gouv.fr/relims.html
Contact presse
Direction générale de l’offre de soins
Lucie Dufour Tél. 01 40 56 47 43 - lucie.dufour@sante.gouv.fr 

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