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Santé digitale : une enquête présente la stratégie des laboratoires pharmaceutiques
Les résultats de cette étude ont été présentés le 10 janvier par Franck Le Meur, président et Fondateur de TechToMed. Elle a été réalisée dans un contexte « d’évolution significative de l’industrie pharmaceutique dans sa façon d’aborder la santé digitale », a-t-il expliqué.
Un questionnaire a été adressé du 10 octobre au 20 novembre à une audience « peu nombreuse mais qualifiée » composée de directeurs généraux, directeurs de l’innovation, du digital ou du marché. 23 répondants représentant 15 laboratoires français y ont participé.
100% des répondants pensent qu’à l’avenir, le numérique va compléter l’offre pharmacologique, a rapporté Franck Le Meur. Leur vision est principalement celle d’une offre intégrée, où la technologie va venir compléter l’offre thérapeutique existante. « Mais nous avons aussi connaissance de stratégies stand alone, où des sociétés pharmaceutiques créent des BU [ndlr : business units] entièrement digitales, qui seront des propositions de valeurs numériques sans substance active », a précisé Franck Le Meur.
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L’organisation interne des laboratoires se reconfigure en faveur de l’innovation par le biais de BU entièrement digitales dans un tiers des cas, et par une collaboration accrue entre les différentes BU existantes dans un autre tiers. Un dernier tiers des répondants indiquent n’avoir « aucune » reconfiguration de leur organisation.
Aucune méthode utilisée par les laboratoires pour développer leur stratégie digitale : la collaboration avec l’extérieur. 79% des répondants ont fait état de partenariats directs avec des start-up et 60% avec un incubateur ou un accélérateur. Seuls 12% des laboratoires disent développer « seul » cette stratégie.
Les investissements des sociétés pharmaceutiques sont davantage orientés vers le développement de thérapies digitales (DTx) et les objets connectés, révèle l’étude. Leurs motivations sont variées : proposer de nouvelles solutions innovations pour les patients et professionnels de santé (95% des répondants), mieux communiquer auprès des patients et professionnels (74%), accéder à des données de vie réelles (69%), se différencier de la concurrence (60%), optimiser la R&D (48%), donner une image de progrès et de modernité au laboratoire (34%) et contribuer à la croissance du marché du numérique en santé (18%).
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