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Il n’y a pas que les fleuves et les rivières qui débordent en ces temps diluviens. Nos espaces disques aussi peinent à contenir la pluie ininterrompue des données numériques.
On commence l’année à fond à fond à fond. Meltdown et Spectre ont alimenté la presse spécialisée toute la semaine – et ce n’est certainement pas terminé. Voir à ce sujet l’excellent podcast du Comptoir Sécu(1), qui propose une synthèse de très bon niveau, et que l’on peut le résumer de la sorte.
Le bug de protection mémoire révélé la semaine dernière a mis immédiatement en alerte tous les RSSI de la planète. Cependant, l’impact de cette faille dépasse le champ de la sécurité et est de nature à entamer profondément la confiance dans le numérique.
À travers cette deuxième édition, Cédric Cartau détaille tour à tour les aspects techniques, organisationnels, juridiques et financiers, et commente les évolutions récentes (déferlement des cryptovirus, enjeux « Hôpital numérique » et certification des comptes...).
Le GCS UniHA vient de renommer sa filière NTIC en filière Santé digitale et numérique. Cette initiative est de nature à réconcilier les tenants du parler vrai et ceux du parler bien.
Dans un récent article, le magazine ticsante relate une étude(1), menée avec l’APM, et selon laquelle pas loin de la moitié (selon la façon dont on interprète les résultats) des établissements de santé comptent externaliser l’hébergement des données. Avec un petit bémol : ils sont plus nombreux dans les non-CHU (55%) que dans les CHU (moins de 35%).
Succédant à la sensibilisation(1) et au RGPD(2), le troisième thème abordé lors de ce colloque SSI co-organisé par la DGOS, la DSSIS, le service du HFDS et l’ASIP Santé, fut la mise en œuvre des démarches nationales de prévention des incidents SSI.
Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne ce sujet me titille, une sorte de vélo lancinant qui me trotte entre les deux oreilles et qui refuse de s’arrêter, avec son pédalier qui couine et sa sonnette qui fait dring dring à chaque passage. Car enfin, quelle est la cible du modèle GHT ? Et question bonus, quelqu’un a-t-il une fichtre réponse à cette fichtre question ?
Depuis quelques mois, le sujet « RGPD » sature la bande passante des canaux d’information des DSI et des RSSI de santé. Son application en mai 2018 (c’est bientôt), ses 99 articles et 173 considérants (c’est épais), les montants des amendes pour non-conformité (élevés) et l’ampleur du travail estimé (important) font partie des sources d’angoisse générées.
Après la sensibilisation à la SSI évoquée dans une première partie(1), le second thème abordé lors de ce congrès fut le RGPD (2), qui entrera en application le 25 mai 2018 et pour lequel la mobilisation de chacun s’amplifie de jour en jour.
Le MiPih a rassemblé, le 30 novembre, des acteurs qui représentent toute la diversité du monde hospitalier, clinique et CHU, hôpital local et HAD(1), EPSM(2) et Croix-Rouge française, pour une table ronde consacrée aux groupements hospitaliers de territoire (GHT).
Un Groupement d’intérêt public « e-santé Occitanie » vient d’être créé au service de l’ensemble des acteurs de la santé de la région. Il succède aux deux groupements de coopération sanitaire « Télésanté Midi-Pyrénées » et « e-santé Languedoc-Roussillon ».
Afin de dresser un état des lieux à l’ « An II des GHT(1) », le MiPih a réuni une première assemblée plénière, le 29 novembre(2), qui a permis d’identifier les points de consensus entre les principaux acteurs, mais aussi les difficultés qu’ils continuent de rencontrer.
Interview Docteur Yann Penverne, Médecin Urgentiste au CHU de Nantes et Chef de projet régional à l'ARS Pays de la Loire
Longtemps relégués à d’obscures fonctions de backoffice, les exploitants voient leur mission revenir au premier plan car c’est à eux d’assurer la qualité de service nécessaire au support numérique des processus métier de l’hôpital. Mais leur tâche est difficile dans la mêlée de la transformation numérique.
La stratégie d’amélioration de la performance de la chaine admission – facturation – recouvrement (AFR) du CHRU de Nancy repose sur deux grands objectifs : le développement de la qualité du service rendu au patient et l’amélioration de l’efficience de l’établissement.
La dépendance croissante des métiers vis-à-vis du numérique doit nous interroger sur les limites de la technologie et nous inciter à trouver des parades à sa fragilité.
Depuis le 1er janvier 2017, la lettre de liaison est tenue pour obligatoire à l’entrée comme à la sortie de l’hospitalisation du patient. Elle doit permettre d’assurer la continuité des soins entre l’hôpital et la ville. Garante de la bonne tenue du dossier médical, elle porte de fait en elle la responsabilité des praticiens et des établissements et appelle donc à une extrême vigilance de la part de tous. S’assurer d’une bonne qualité de la lettre de liaison et de la réactivité de son envoi, c’est sécuriser la prise en charge en limitant le risque iatrogénique, le nombre de réhospitalisations, les risques de morbi-mortalité… Mais c’est aussi offrir un cadre de travail serein et protecteur aux professionnels de santé.
Si je vous dis que les établissements de santé vont bientôt ouvrir leur dossier patient informatisé (DPI) à leurs usagers (les patients), vous me répondrez que si c’est pour écrire des trucs que l’on sait déjà, autant rester couché. Si je vous dis, en sus, que la dimension GHT va rendre le projet « factorisable », c’est-à-dire que la masse critique de la nouvelle méta-organisation va faire que la brique à déployer sera économiquement plus facile à financer, gérer, etc., vous êtes forcément d’accord. Mais si on commence à parler des contraintes projet mêlées aux contraintes normatives, là, c’est tout de suite plus sportif.
Le Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Nancy a décidé d’adopter la prise de rendez-vous médicaux en ligne. Pour développer ce nouveau service, l’établissement a fait confiance à la société Doctolib, leader européen du secteur. Un pilote est lancé aujourd’hui pour toutes les consultations de la maternité. Le CHRU de Nancy devient ainsi le second CHU français à se doter de la prise de rendez-vous médicaux en ligne, après l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP).
Le CHRU de Lille vient de déployer, en un temps record, la solution GT Med commercialisée par Maincare Solutions pour le suivi du temps médical.
Convaincue que les professionnels de santé doivent poursuivre un processus dynamique d’acculturation aux technologies numériques en constante évolution, l’équipe de DSIH lance son activité de formation avec d’ores et déjà deux modules proposés : « Stratégie des SI de Santé » et « ISO/IEC 27001 Lead Implementer ».
Témoigner dans une tribune de DSIH.fr a pour principal intérêt de recueillir les réactions des lecteurs, industriels et professionnels des systèmes d’information de santé, afin de s’enrichir des avis et des idées qui permettent de faire avancer les réflexions, dans un domaine où il n’existe pas encore de guide de bonnes pratiques (en attendant les précieux guides de l’Anap) et où les contextes locaux sont tous très différents.
Dans un article récent(1), TICsante.com retrace un classement réalisé par le Syntec numérique sur les éditeurs de logiciels, comportant notamment un volet pour ce qui est du monde de la santé.
La 10e étape régionale de la campagne « Faire avancer la santé numérique » (#FASN) a réuni 190 décideurs de l’e-santé en Bourgogne-Franche-Comté pour mettre en lumière les grands programmes régionaux impactant l’organisation territoriale des soins et les initiatives d’innovation portées par les acteurs du terrain.
A l’heure de la mise en place des GHT, la question de l’externalisation de tout ou partie des fonctions SI est posée. Si cette question est largement documentée dans la littérature spécialisée, qu’en est-il de l’externalisation des fonctions spécifiques aux technologies numériques.
Les journées de RESO, Club des Utilisateurs d’Orbis, se sont tenues au CH de Saint Quentin les 28 et 29 septembre sous la présidence de Thierry Lugbull, DG du Centre Hospitalier Saint-Lô / Coutances et à l’invitation de François Gauthiez, DG du CH de Saint-Quentin.
GS1, l’organisation mondiale de standardisation des échanges commerciaux, célèbre le World Standards Day (14 0ctobre 2017) et choisit pour cela de mettre en lumière l’usage des standards dans le secteur de la santé. Une utilisation synonyme de bénéfices majeurs à la fois pour les patients et les acteurs de la filière santé.
La 10e étape régionale de la campagne « Faire avancer la santé numérique » (#FASN) a choisi de faire escale en Bourgogne-Franche-Comté pour mettre en lumière les projets et programmes e-santé innovants et stratégiques pour l’avenir de l’offre de soins et la structuration de la filière dans la région.
Dans un premier volet(1), nous avons exposé la problématique générale du RGPD dans le monde de la santé. Dans un deuxième volet(2), nous avons disserté sur la question centrale de la méthode d’appréciation des risques. Dans un troisième volet(3), nous avons parlé de la démarche globale. Il nous reste à conclure sur les difficultés de la démarche.
Etablissement support du GHT de Bourgogne méridionale, le CHU de Mâcon subissait régulièrement des attaques de crypto-ransomware. "Leur impact était limité grâce à nos sauvegardes, mais ces malware ont entraîné des arrêts de production durant plusieurs heures - la pharmacie notamment - générant des dysfonctionnements dans les protocoles et l'usage des médicaments", souligne Jean-Christophe Tamboloni, Directeur du Système d'Information.
Dans un premier volet(1), nous avons exposé la problématique générale du RGPD dans le monde de la santé. Dans un deuxième volet(2), nous avons disserté sur la question centrale de la méthode d’appréciation des risques. Attaquons à présent le chapitre de la démarche globale.
#Nos collègues les robots. Vont-ils prendre notre boulot ? Les robots inquiètent, le plus souvent. Pourtant, les comparaisons internationales montrent que le taux de chômage est inférieur là où l’industrie a le plus robotisé sa production. Ce qui ne fait pas de doute, c’est qu’ils vont (et ils ont déjà commencé à le faire) transformer les organisations et les métiers. Y compris à l’hôpital. DSIH a choisi de zoomer sur des activités où ces « collègues » du troisième type, loin de se montrer dangereux, peuvent rendre de grands services.
Le GHT Alpes Dauphiné choisit la suite PMSI de Maincare Solutions comme solution unique pour la production des données médico économiques de tous les établissements du groupement. Cette plateforme est composée des modules CORA PMSI ainsi que des composants AMEDIM notamment DIMXpert MCO et SSR et fournit les fonctionnalités spécifiques nécessaires à l’activité du DIM de territoire. Il s’agit d’une première plateforme de PMSI en base unique et en mode multi-entités juridiques à être déployée à l’échelle du GHT pour un CHU.
En juillet 2016, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris annonçait la conclusion d’un partenariat avec Doctolib à l’issue d’un appel d’offres. En jeu, le déploiement de la prise de rendez-vous en ligne dans ses 39 établissements regroupant pas moins de 9 000 praticiens. Après un projet pilote à l’Hôpital européen Georges-Pompidou, le service était opérationnel dans 12 nouveaux hôpitaux fin juillet 2017, dont Paul-Brousse à Villejuif, dans le Val-de-Marne.
Après Bordeaux, Strasbourg, Lille, Lyon, Nantes, La Réunion, Montpellier, Marseille et La Martinique, la campagne #FASN continue son tour des régions françaises et organise sa prochaine étape régionale - 36 Heures Chrono - le 17 octobre au Palais des Congrès de Dijon pour accélérer le développement de la filière e-santé et le déploiement de projets innovants en Bourgogne-Franche-Comté.
Le projet Licorne, mené par l’équipe du Pr Guérin au CHU de Nice avec le concours d’Agfa HealthCare, sort de la phase expérimentale et peut maintenant entrer dans un mode de déploiement de masse. Les expérimentations menées ces dernières années pour ce dispositif de partage des informations autour du patient ont été validées par l’ensemble des acteurs. Les professionnels de santé libéraux, fortement mobilisés, ont dynamisé leurs usages grâce au concept de réseau social de ce dispositif.
Le magazine ticsanté relate cela dans ses colonnes(1), et le jugement est particulièrement intéressant.
Dans un récent article(1) de Silicon.fr, on apprend que plusieurs agences (NSA, CIA, etc.) ont demandé aux entreprises – publiques et privées – de cesser d’utiliser l’antivirus Kaspersky (russe), au motif que l’éditeur est soupçonné d’accointances avec le KGB. Dans un premier temps, il s’agit d’arrêter l’usage de cet antivirus dans l’armée, avant d’étendre la mesure aux entreprises privées sous contrat avec l’administration américaine.
Après un déploiement progressif de M-RH Chronotime dans différents services pilotes, le CHU de Tours a généralisé la solution dans l’ensemble de l’établissement au 1er janvier 2017. Il s’agit d’une première mise en production de M-RH Chronotime dans un CHU français. Cette mise en oeuvre a été réalisée en étroite collaboration entre les équipes projet du CHU de Tours et celles de l’éditeur Maincare Solutions. Aujourd’hui, l’ensemble du personnel hospitalier gère ses temps à l’aide du module M-RH Chronotime de la suite M-RH. Il fluidifie les workflows et augmente l’efficacité de gestion.
La campagne « Faire avancer la santé numérique » (#FASN) organise le 17 octobre 2017 au Palais des Congrès de Dijon sa 10e étape régionale dédiée à l’innovation en santé. Les acteurs de santé nationaux et régionaux se mobilisent pour porter le dynamisme de la filière du numérique en santé et co-construire une offre de soins efficiente et coordonnée en Bourgogne-Franche-Comté.
Dans un article (1) du 18 juin dernier, le magazine 01net détaille le mode opératoire de l’attaque contre TV5 Monde. Et je vous en conseille fortement la lecture, car cela donne à réfléchir, pour ceux qui ne se sont jamais frottés à ce sujet. Cet article m’interpelle d’autant plus que l’un des confrères RSSI de CHU a fait réaliser, sous contrôle bien entendu, une prestation d’intrusion à distance basée sur le même principe et que, dans mon CHU, nous avons aussi fait la même chose (sous un format un peu différent puisqu’il s’agissait d’un exercice d’intrusion interne).
En fusionnant ETIAM et ACCELIS sous l’acronyme Acetiam, le groupe MNH a allié l’expertise de deux éditeurs de solutions de santé pour en faire une structure majeure de la télémédecine multispécialité en Europe. Stéphane Laurent, le directeur marketing d’ACETIAM, revient sur la stratégie du groupe qui couvre déjà la moitié du territoire français en services de télémédecine, télé-expertise et téléconsultation.
Le 20 juin dernier s’est tenue à Paris, dans les locaux de la Cnam et organisée par la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), une présentation du récent SNDS (Système national des données de santé) et plus particulièrement des conditions d’accès à ce dernier par les organismes disposant d’un accès de droit (les CHU, les organismes de recherche, etc.). Côté hôpitaux, une partie des CHU étaient bien entendu représentés, mais, plus étonnant, parmi leurs ambassadeurs, seuls les RSSI étaient présents. Je sais que certains CHU avaient convié leur direction de recherche interne à venir assister à la présentation, mais en vain : que les principaux utilisateurs dudit système ne participent pas à une réunion qui traite des contraintes d’accès au SNDS interroge un peu…
Le 14 juin 2016, la Cour administrative de Bordeaux a rejeté la requête formée par un éditeur de logiciels, par laquelle il sollicitait l’annulation d’un jugement ayant refusé de faire droit à sa demande d’annulation du titre exécutoire émis à son encontre par le directeur général du CHU de Limoges.
Interview de Karine Seymour, fondatrice de Medexprim
A l’occasion des 36 Heures Chrono Antilles-Guyane qui auront lieu le 21 juin prochain à Schoelcher (Martinique), les acteurs de l’innovation en santé se sont donnés rendez-vous pour échanger sur les nouveaux projets e-santé en cours de déploiement et réfléchir aux nouvelles formes de coordination et de coopération sanitaire qui redéfiniront l’offre de soins sur le territoire.
Déjà utilisateur du portail RH de Maincare Solutions depuis avril 2014, notamment pour l’accès aux dossiers des agents, les bulletins de paie, la mobilité avec la publication des postes vacants, le CHU de Montpellier élargit l’offre des services proposés à ses agents avec la dématérialisation des notations. Ce déploiement confirme la volonté du CHU de Montpellier de moderniser et simplifier la relation entre la DRH et les agents et de recentrer les ressources humaines sur les activités à valeur ajoutée.
À partir du 1er octobre 2017, les établissements de santé devront déclarer les incidents de sécurité SI. Et c’est une bonne chose. Lors de la Paris Healthcare Week, le directeur de l’Asip Santé, Michel Gagneux, a détaillé le dispositif et sa mise en œuvre, qui font suite à l’article 110 de la loi du 26 janvier 2016. Pas mal d’articles ont récemment été écrits sur le sujet, et notamment celui de ticsante [1] et, bien entendu, ceux de DSIH [2].
Pour l’année 2017, le jeune Institut OpenHealth apporte son soutien financier à 11 projets de recherche innovants dans le domaine de l’analyse des données de santé.
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