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« Quoi que je voie ou entende dans la société pendant, ou même hors de l’exercice de ma profession, je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas. » Tous les médecins qui ont prêté serment connaissent ce passage issu du serment d’Hippocrate, qui adresse très clairement la confidentialité – absolue – des données médicales dont le praticien prend connaissance. L’article 32 du RGPD ne dit d’ailleurs pas autre chose (« […] des moyens permettant de garantir la confidentialité, l’intégrité, la disponibilité et la résilience constantes des systèmes et des services de traitement »), ce qui tombe bien puisque la vision des données personnelles et la vision médicale se rejoignent.
Breaking news : une association de patients attaque le Centre hospitalier Sud francilien[1] (CHSF) quant à sa responsabilité dans le contexte de l’attaque cyber subie par l’établissement et la publication de données sensibles (entre autres, médicales) sur les réseaux par les pirates pour faire pression sur le paiement d’une rançon.
Mais qu’est-ce qui a donc bien pu passer par la tête du ministre Dupont-Moretti ? Partant certainement d’une bonne intention – de celles dont l’enfer est pavé –, soit la volonté de rendre plus compréhensible le fonctionnement de l’institution judiciaire et de redonner confiance aux citoyens, le ministre souhaiterait filmer les procès. Revenons aux basiques du RGPD : consentement des prévenus (c’est la partie la plus facile), droit d’opposition (idem), mais surtout droit de changer d’avis : tiens, au fait, j’avais dit oui, mais en y réfléchissant je ne veux plus, merci d’arrêter de filmer et surtout d’effacer les images. Les avocats pénalistes interrogés dans la presse sont unanimes : ils conseilleront systématiquement à leurs clients de s’opposer aux prises de vues : imaginez l’effet que produiraient, 10 ou 15 années plus tard, les images sur les réseaux sociaux d’un accusé dans un box qui au final aurait été acquitté ? Rien ne se perd ni ne s’efface au xxie siècle. Certes, le premier procès filmé de l’Histoire a été celui du criminel de guerre Klaus Barbie (1987), mais les images ont été captées à des fins historiques et nullement destinées à être diffusées immédiatement puisque l’INA devait les conserver au secret pendant 20 ans[1].
Dans un article récent publié dans Ouest-France, on apprend qu’un patient de l’hôpital de Saint-Brieuc aurait été victime d’une « indiscrétion » relative à son dossier médical. En substance, la belle-sœur de ce patient, infirmière à l’hôpital, se serait connectée au dossier (informatisé) de ce patient pour connaître son état de santé et se serait ainsi rendue coupable d’indiscrétions auprès du reste de la famille, divulguant des informations qui n’auraient pas dû l’être.
Acteur majeur du marché de la sauvegarde de données, Beemo poursuit son développement et renforce son offre en proposant aux acteurs de la santé Beemo2Cloud HDS, une solution de sauvegarde complète et unique sur le marché, conforme à la législation relative à la confidentialité des données médicales.
Dans un discours à l’occasion de la « NHS Innovation Expo », début septembre, le secrétaire d’Etat à la Santé anglais, Jeremy Hunt, a encouragé le NHS (1) à « faire un meilleur usage de la technologie de manière à donner aux patients les moyens de gérer leur santé ».
Acteur majeur du marché de la sauvegarde de données, Beemo poursuit son développement et renforce son offre en proposant aux acteurs de la santé Beemo2Cloud HDS, une solution de sauvegarde complète et unique sur le marché, conforme à la législation relative à la confidentialité des données médicales.
Face aux différentes mutations du système de soins, Medasys s’associe à la campagne « Faire avancer la santé numérique » et présentera lors du premier rendez-vous dédié, le 16 avril 2015 à Bordeaux, sa nouvelle plateforme de services sécurisés santé. Ce rendez-vous régional vise à l’échange et au partage d’expérience en matière d’e-santé, entre les professionnels du secteur pour améliorer la qualité des soins.
Le Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) e-Santé Bretagne a accompagné l’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) Pharmaciens de Bretagne afin d’équiper les officines d’une adresse mail entièrement sécurisée. En seulement un an et demi, l’ensemble des 1129 pharmacies de la région a adopté ce service.
Avec l’apport des nouvelles technologies, le monde de la santé voit les échanges dématérialisés entre les territoires et les établissements croître constamment. Afin de répondre aux besoins des professionnels de santé, le Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) e-Santé Bretagne lance une nouvelle version de son réseau très haut débit : BIPS² (Breizh IP Santé). 120 sites répartis sur toute la région vont en bénéficier.
2014 est morte, vive 2015. En attendant, cela ne coûte rien de se tenir un peu les côtes en revisionnant les pires bourdes de l'année passée. Petit florilège choisi.
En octobre dernier, la CNIL a mis en demeure le Centre hospitalier de Saint-Malo, pour avoir permis à l'un de ses prestataires d'accéder aux dossiers médicaux de 950 patients.
« Cet accident – grave, puisqu’il a entraîné la mort d’une patiente – soulève trois réflexions. Tout d’abord, la société moderne exprime une fois de plus son aversion pathologique à toute forme de risques et semble découvrir que toute activité humaine nouvelle présente un risque. La belle affaire : au Moyen-Age et au temps des infirmières à cornettes, il n’y avait aucune erreur de prescription médicamenteuse due à un logiciel, pas plus d’ailleurs qu’il n’y avait d’accident aérien ou d’explosion de réacteur nucléaire.
Editeur de messagerie sécurisée pour la santé depuis 10 ans, Enovacom sécurise les mails de nombreux établissements de santé. Interopérable avec tous les systèmes existants, CPSure Proxy est simple à utiliser et à administrer. Retour sur l’évolution de la solution avec Laurent Frigara, Directeur Général d’Enovacom Groupe.
XIRING ‐ Ingenico Healthcare/e‐ID apportera des solutions de sécurisation des accès aux SI des hôpitaux membres . Paris, le 14 juin 2012 – Ingenico (Euronext : FR0000125346 ‐ ING), leader mondial des solutions de paiement, annonce que sa filiale XIRING, partie intégrante de son activité Ingenico Healthcare/e‐ID, a été choisie au terme d’un appel d’offre public par l’Union des hôpitaux pour les achats (Uni‐HA)
Paris, le 27 février 2012 – FairWarning, Inc., le leader des solutions de protection des données de santé à caractère personnel par la traçabilité des accès aux applications cliniques et médicales, annonce l’organisation d’un webinar le lundi 12 mars durant lequel s’exprimera Vincent Regnault, responsable des systèmes d’information et correspondant Informatique et Libertés du Centre Hospitalier de Fécamp. Il abordera principalement les avantages qui découlent de la mise en place de solutions logicielles FairWarning®, garantes du respect de la vie privée des patients.
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