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Dans le cadre de la refonte du Dossier communicant de cancérologie (DCC) en Bourgogne-Franche-Comté, les Groupements régionaux d’appui au développement de la e-santé (GRADeS) Pulsy et e-santé Bourgogne-Franche-Comté ont signé fin mars une convention de partenariat visant à mutualiser le service e-RCP* déployé en Grand Est. Zoom sur une coopération inédite, à l’initiative de ces deux GRADeS, en lien avec les Agences Régionales de Santé Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté et les Dispositifs Spécifiques Régionaux du Cancer NEON dans le Grand Est et OncoBFC.
A l’issue de son Assemblée Générale de ce mercredi 18 novembre 2015 validant l’adhésion de 32 nouvelles structures, le GCS Télésanté Basse-Normandie compte 120 membres et franchit le seuil des 100 adhérents. Cette évolution démontre l’intérêt croissant des acteurs régionaux du sanitaire et du médico-social pour l’offre de services e-santé qui se développe et se diversifie.
Dans le cadre du 3ème plan cancer, l’Institut National du Cancer et l’ASIP Santé publient un "Guide d’aide à la mise en œuvre du service DCC dans un logiciel de professionnel de santé".
L’évolution de l’organisation des soins en cancérologie est marquée par un éloignement progressif de l’hôpital. L’amélioration de la coordination avec la ville est plus que jamais essentielle et passe notamment par le Dossier Communicant de Cancérologie (DCC). Les critiques du rapport du Pr Jean-Paul Vernant sur son état d’avancement étaient sévères. Jugé inégal et défaillant, il ne répondrait pas aux besoins des cliniciens et manquerait de coordination. Le plan cancer prévoit de le renforcer en gardant l’objectif de généralisation pour 2015[1].
DSIH revient sur les annonces gouvernementales qui se sont multipliées tout au long de l’année 2013 autour de la croissance et de l’innovation. Fait remarquable : santé et autonomie se sont systématiquement affichées parmi les secteurs prioritaires et identifiées comme des activités où l’on pourrait faire naître les champions économiques de demain.
L'intégration du Dossier Communicant de Cancérologie (DCC) dans le DMP sera mise en œuvre au niveau des ARS, comme le prévoit le document de formalisation que viennent d'élaborer l’Institut National du Cancer (INCa) et l'ASIP Santé. À la lecture de ce texte, il apparaît que le DCC n'est pas seulement un outil destiné à accompagner les professionnels de santé pour une prise en charge optimisée en cancérologie, mais aussi un outil puissant de suivi statistique.
« Il s’installe une tension entre le niveau régional des SI de santé et le niveau national. Le niveau régional est pressé de voir des services opérationnels et des usages. Le niveau national doit mettre à disposition un certain nombre de référentiels (RASS, ROR, …) ou de services (messagerie sécurisée, DMP, DCC, SI Urgences, etc.), mais ne les produit pas au rythme souhaité par les régions car il est plus exigeant de le faire à un niveau national qu’au niveau local ou régional. »
Le BYOD ou “Bring Your Own Device” n’est pas un effet de mode, mais une irréversible réalité. Quel DSI peut aujourd’hui interdire l’usage de smartphones, de tablettes, de portables, de clés USB privés dans le cadre professionnel ? Et si c’est interdit, les détours en temps de prohibition sont certainement déjà largement répandus. Ce changement de paradigme affole car il casse les réflexes classiques de la « bunkerisation », qui a consisté pendant des années à protéger le système d’information comme un château fort, en contrôlant finement son « pont-levis » ou son principal accès vers le monde extérieur…
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