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Deux mois après le lancement de Lifen Qualité, outil IA d’assistance des établissements de santé dédié à la réalisation des audits qualité réglementaires, Lifen, entreprise spécialisée dans l’intelligence des données de santé, s’associe au créateur de logiciels de santé Maincare (filiale de Docaposte), pour renforcer leur offre visant à épauler les établissements de santé dans leur politique qualité. Dans le cadre du lancement début avril de l’audit qualité annuel IFAQ obligatoire, ce partenariat permet aux établissements de tirer parti de l’intelligence artificielle pour faciliter et optimiser la phase d’audit des dossiers patients. Cette collaboration s’inscrit dans l’objectif de permettre à terme à tous les établissements de santé de mobiliser leurs données intelligemment à des fins de qualité et d’amélioration continue du système de soin.
Récemment, nous avons eu droit à plusieurs fournisseurs d’équipements dans le domaine de la cyber (logiciels de protection, mais surtout firewalls – je ne citerai aucun nom, on va encore me dire que je fais de la mauvaise pub) pour lesquels des failles de niveau 10/10 sur l’échelle CVSS ont été publiées. Petit décryptage, et surtout rapport d’étonnement.
Le secteur de la santé et du médico-social se donne rendez-vous du 21 au 23 mai 2024 à Paris Expo, Porte de Versailles pour une nouvelle édition de SantExpo, organisée par la Fédération hospitalière de France (FHF) sous le haut patronage du Président de la République, Emmanuel Macron.
Les systèmes d'information des établissements de santé et médico-sociaux sont de plus en plus connectés, interfacés, mutualisés et ouverts. L'informatisation de tous les processus de production des soins (prescription, dispensation, administration), est au coeur de la sécurité et de la qualité des soins au sein des établissements de santé. SantExpo 2024, propose à la fois une offre riche et variée en matière d'IT, en réunissant tous les grands acteurs du secteur, mais aussi des Villages thématiques pour des offres ciblées : cybersécurité, start-up et e-Santé.
Nous avons récemment eu droit à une liste de prévisions (à lire au préalable ici[1]) du directeur général d’OpenAI (Sam Altman) concernant le futur de l’IA. Certes, la futurologie est un exercice délicat, mais certaines de ses prédictions tournent clairement à la bisounourserie façon guimauve et chouquette à la fraise des bois. Huit prédictions, huit analyses, une par une. On terminera par celles de votre serviteur, subtilement nuancées comme d’habitude.
Les mots, rien que les mots : le langage est fait de mots et les mots recouvrent les idées et les concepts. Petit voyage en terre presque connue.
Au cœur de la stratégie e-santé en Bourgogne Franche-Comté, eTICSS est l’outil clé de la transformation numérique des parcours de santé dans la région. Grâce à eTICSS, les professionnels des secteurs sanitaire, médico-social et social disposent d’un bouquet de services de coordination territoriale tous conçus dans un même objectif : décloisonner les prises en charge pour mieux soigner.
Réunie en comité exécutif exceptionnel ce matin, la Fédération de l'Hospitalisation Privée (FHP) a décidé, en lien avec la totalité des syndicats des médecins libéraux, de réagir au choc provoqué par l’annonce extrêmement forte du gouvernement concernant la tarification hospitalière pour 2024, en annonçant une grève totale à compter du 3 juin (sauf les activités vitales comme la dialyse).
Il y a déjà 10 ans, WELIOM s’attachait à accompagner les établissements de santé sur la thématique Gestion du Système d’Information de la HAS en faisant notamment le lien entre 12 critères du manuel de certification et les indicateurs du programme Hôpital Numérique.
Il s’en passe des choses en ce moment : est-ce le printemps ou la fin d’un hiver pourri ? Toujours est-il que l’on ne sait plus où donner de la tête.
« Nous sommes reconnaissants à nos clients d’avoir témoigné de leur satisfaction. Leur confiance nous oblige et nous invite à travailler avec eux sur nos axes d’amélioration. » annonce Jean-Baptiste Franceschini, Directeur Marketing et du Développement International du Groupe Softway Medical.
Le guide des 42 mesures d’hygiène de sécurité de l’Anssi est un document que je tiens pour essentiel dans la démarche cyber.
Nombre de collaborateurs, salariés notamment dans des établissements de santé, ont accès, dans le cadre leurs fonctions, à des documents contenant des données médicales de patients. Ces informations sont protégées par le secret médical. Mais, le jour où survient un litige entre l’un de ces salariés et son employeur, ce secret médical peut-il être levé ? En d’autres termes, un salarié peut-il utiliser, comme moyen de preuve, des documents couverts par le secret médical dans le cadre d’un litige prud’homal, n’intéressant donc pas le patient concerné ?
Depuis des mois, un large travail d’analyse du risque cyber qui pèse sur les établissements de santé et une priorisation des mesures correctives à mettre ont été mené avec l’ensemble des acteurs de l’écosystème (fédérations hospitalières, DSI et RSSI d’établissement de santé, ARS, Grades...). Ce travail a permis de lancer le 18 mars, deux guichets de financements portés par l’ANS et destinés aux Etablissement de santé. Il s’agit dans un premier temps de :
Jean-Marc Massias s’est éteint le 21 mars 2024, à l’âge de 76 ans.
Dans un paysage de santé en constante évolution, où les réglementations et les normes de sécurité des données prennent une importance croissante, il est essentiel de comprendre comment le numérique peut servir de levier pour faciliter l'adoption des dernières réglementations sans complexifier le parcours de soins existant.
Quand on termine la lecture de Dette, 5 000 ans d’histoire de David Graeber (aussi connu pour avoir écrit Bullshit Jobs), deux idées viennent immanquablement en tête. La première, c’est : Waouh ! Nom d’une brouette en inox, combien de temps lui a-t-il fallu pour pondre un pavé pareil (plus de 600 pages écrites en tout petit) truffé d’anecdotes, de références historiques et bibliographiques, bref, quasi le travail d’une vie ? Et la seconde, c’est que l’on ne comprend plus rien à ce qu’est véritablement une dette – je suis tout à fait sérieux, j’avais eu exactement la même impression en terminant L’Irrésistible Ascension de l’argent de Niall Ferguson, comme quoi ces concepts ne sont pas aussi triviaux qu’il n’y paraît. Et encore moins à la question : Qui doit quoi à qui ?
La réglementation européenne impose aux logiciels médicaux d’entrer dans la classe des dispositifs médicaux, avec de nouvelles implications pour les éditeurs comme pour les utilisateurs. Computer Engineering s’est mis en ordre de marche avec une première étape, la certification ISO 13485.
En 1152, la reine de France Aliénor d’Aquitaine faisait annuler son mariage avec le roi Louis VII. Elle quittait Beaugency pour le Poitou afin de se marier avec Henri Plantagenêt. Sur le chemin, elle subit deux tentatives d’enlèvement (l’une par Geoffroy, le frère d’Henri, l’autre par le comte de Blois). Il semble que cette pratique était courante au xiie siècle : celui qui aurait réussi à l’enlever aurait pu l’épouser. On ne juge pas : c’était juste la version Tinder de l’époque.
Jeudi 7 mars, une délégation française portée par le CATEL, incubateur de communautés e-santé, s’envolait pour un voyage d’étude aux Etats-Unis et dont le point d’orgue sera le congrès international HIMSS (Healthcare Information and Management Systems Society) qui se tient cette année du 11 au 15 mars à Orlando. DSIH Magazine s’est joint à cette délégation et en suit pour vous les principales étapes.
Frédéric Serein, Directeur commercial et du Business Développement, Salaheddine Harbala, Business Development Manager de Dedalus France reviennent sur les ambitions affichées par le groupe autour de la valorisation des données de santé et de l’intelligence artificielle. Le fournisseur de services propose trois solutions aux établissements de santé : le Command Center, le système de gestion de contenus HYDMedia ou encore la plateforme T4C. Valoriser les données de santé et y intégrer l’IA : une nouvelle expertise pour le principal opérateur européen du numérique en santé.
Fin février, l’Institut Montaigne a publié la note d’action « Données de santé : libérer leur potentiel » pour répondre à la nécessité de lever les freins relatifs aux usages de la donnée secondaire.
Imaginez un jeu de cartes, un jeu de tarot ou de belote, cela n’a aucune espèce d’importance. Chacune des cartes est biface et la face avant porte les valeurs classiques (as, roi, dame, valet, 10, 9, etc., pour finir par le 2), alors que l’autre face est colorée entièrement soit en bleu, soit en rouge. Une carte prise au hasard pourra afficher sur l’une de ses faces une dame et sur l’autre face la couleur rouge, par exemple, une autre carte le duo valet/bleu. Vous ne connaissez pas la règle qui a prévalu au choix de la couleur de la seconde face de chaque carte, si tant est qu’il y en ait une.
Le regroupement des hôpitaux en Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) représente un défi complexe pour les établissements publics de santé à l’échelle d’un territoire, mais cela représente également une formidable opportunité pour faciliter le parcours du patient et optimiser la gestion des établissements de santé. Au-delà de l’impératif de garantir la sécurité des données de santé, la question de l’identité des patients émerge comme l’une des solutions clés pour améliorer son parcours de soin.
Début février, la Cnil a mis en demeure plusieurs établissements de santé à propos de la sécurité du dossier patient informatisé, au motif que « les données des patients ne doivent être accessibles qu’aux personnes justifiant du besoin d’en connaître ».
Selon l’Anssi, le secteur de la santé est le troisième domaine le plus cyberattaqué en France. Orange Cyberdefense, acteur majeur de la cybersécurité, a développé une approche complète et globale pour répondre à l’ensemble des problématiques auxquelles sont confrontés les établissements. De l’expertise d’un grand groupe à la mobilisation des équipes pour répondre aux enjeux des réglementations européennes et des projets nationaux, notamment le programme CaRE, Saïd Bouakline, directeur commercial en charge des centrales d’achat chez Orange Cyberdefense, retrace l’engagement de l’entreprise auprès des structures de santé.
Par une délibération du 21 décembre 2023 (publiée le 31 janvier dernier), la CNIL a autorisé le groupement d’intérêt public « Plateforme de données de santé » (« Health Data Hub ») à recourir à l’hébergeur Microsoft pour un entrepôt de données de santé dénommé « EMC2 ». Retour sur cette décision qui interroge quant aux possibilités d’hébergement des entrepôts de données de santé par des sociétés non exclusivement soumises au droit européen.
Lifen poursuit sa volonté d’améliorer le système de soins et se veut le partenaire idéal des équipes Qualité des établissements. Grâce à l’Intelligence Artificielle, Lifen Qualité simplifie les campagnes IFAQ et permet d’améliorer en continu le niveau de qualité des établissements de santé. La solution simplifie et optimise la phase d’audit des dossiers patient pour l’IQSS Qualité de la Lettre de Liaison à la Sortie (LDL).*
NIS 1 a vécu : le décret de 2016 est remplacé par sa seconde mouture publiée en décembre 2022, dont nous commençons à voir les contours au gré des conférences et débats en tout genre. Cette seconde mouture sera vraisemblablement la deuxième si l’on en juge par certaines dispositions qui laissent entrevoir une NIS 3 dans les prochaines années.
Depuis le dernier trimestre 2023, l’Institut de Cancérologie de Lorraine (ICL) gère son circuit de prescription/préparation/administration des chimiothérapies avec l’application Chimio 6.0 de Computer Engineering. Comment s’est passé ce changement, avec quels effets ?
A la une de DSIH 41 | Février 2024 #Le bloc opératoire du futur : On assiste à une explosion de solutions numériques qui ne demandent qu’à franchir les portes du bloc. L’IA sous toutes ses formes, y compris les modèles de langage, l’enregistrement de bout en bout d’une intervention pour améliorer les pratiques ou encore les lunettes de réalité virtuelle pour préparer une opération, dévoiler au chirurgien ce que l’œil seul ne voit pas et guider son geste… Des freins demeurent à leur mise en place. Décryptage et projections à retrouver dans notre dossier consacré à la chirurgie 4.0.
La CNIL a diligenté treize contrôles entre 2020 et 2024 auprès d’établissements de santé[1]. Résultat : les mesures mises en œuvre par ces derniers pour garantir la sécurité du dossier patient informatisé (DPI) sont insuffisantes. Plusieurs d’entre eux ont fait l’objet de mise en demeure de prendre des mesures adaptées. La CNIL prévoit des mesures correctrices contre d’autres établissements en 2024.
Pour s’adapter à l’évolution des technologies, des usages et de l’organisation des hôpitaux, les trois filières Ingénierie biomédicale, Biologie et Santé digitale & numérique d’UniHA, premier acheteur public dans le secteur de la santé, travaillent désormais de concert au sein d’Unibiotech pour construire les marchés pour lesquels les données et l’intelligence artificielle sont devenues les moteurs de l’optimisation diagnostique et thérapeutique.
La réussite du parcours de soins d’un patient repose sur la communication et la coordination entre les différents professionnels de santé. Au CHU de Reims, l’engagement en faveur du lien ville-hôpital a conduit l’établissement à se tourner vers Parceo, le service régional de coordination porté par Pulsy. Cette solution numérique assure une communication continue et fluide entre les différents acteurs du parcours de soins du patient, à l’hôpital comme en ville, notamment à travers une messagerie instantanée sécurisée.
Les clubs utilisateurs RESO et DxCare travaillent ensemble à la création d’un club unique. Les premières journées communes des utilisateurs des DPI Orbis et DxCare du 23 & 24 novembre 2023 à Strasbourg en présence des équipes Dedalus France ont mis les clubs sur la même orientation.
L’Agence du numérique en santé met le projet de plan d’actions du Grand Défi « Dispositifs médicaux numériques et bien vieillir » en concertation jusqu’au 1er mars 2024, dans le cadre du plan Dispositifs médicaux innovants France 2030.
Récemment, un incident s’est produit dans mon établissement : un fournisseur a envoyé, par mail et en pièce jointe, un fichier Excel (sans mot de passe) avec la liste des serveurs télé-administrés… et les couples ID/Password de plusieurs d’entre eux. J’avoue, j’ai vu tout rouge. J’avoue, le message que j’ai transmis à l’encadrement du technicien fautif était un tantinet caustique. C’est mal, hein ? Mais il s’agissait d’une erreur d’inattention, pas de malveillance ni d’incompétence, et si l’on coupait l’extrémité d’un doigt de chaque ingé ou tech qui commet des bourdes, je serais présentement en train de taper sur mon clavier avec mon pif : c’est la raison pour laquelle, l’affaire n’est pas allée plus loin. D’ailleurs, l’encadrement du fournisseur en question a rapidement réagi – et je me permets de rappeler qu’on détecte les bons dans chaque domaine non parce qu’ils ne commettent aucune erreur, mais parce qu’ils savent très rapidement en corriger la root cause.
Face aux menaces qui pèsent sur les systèmes d’information des structures de santé et aux conséquences catastrophiques pour la continuité des soins et la sécurisation des données de santé, le Groupement Régional e-Santé Bretagne, en lien avec l’ARS Bretagne, met à disposition des acteurs de santé bretons des prestations de cyberrésilience aux tarifs négociés.
Impossible d’être passé à côté : depuis quelque temps, ce sont des vidéos en mode deepfake qui fleurissent sur les réseaux sociaux. Nous avons ainsi vu des hommes politiques apparaissant plus vrais que nature dans La Fièvre du samedi soir (déhanchements en prime), voire se faire ébouriffer les cheveux au beau milieu d’un discours (réel) par des personnalités du showbiz (réels eux aussi, mais qui n’étaient pas présents à l’allocution pour autant qu’on le sache). Et carrément Taylor Swift dans un « film de genre », ce qui est nettement plus infamant pour l’artiste.
Computer Engineering poursuit son développement dans ses deux domaines de prédilection que sont l’oncologie et le circuit du médicament. L’an dernier a vu l’accélération du déploiement de la version 6.0 de ses applications, et notamment Chimio, et la mise en production de plusieurs solutions innovantes.
Depuis plusieurs années, WELIOM accompagne les Centres de Luttes contre le Cancer (CLCC), autour de prestations telles que l’assistance à la définition des orientations stratégiques SI, l’aide au choix de logiciels, l’accompagnement au déploiement de ces solutions, mais aussi la réalisation d’analyses de risques ainsi que la mise en conformité règlementaire au travers des programmes HOPEN/ SEGUR.
Ça y est, Noël est passé, le petit Jésus, la crèche, les crises de foie, les repas de famille avec le tonton acariâtre juste à votre gauche. Il est largement temps de se changer les idées avec un petit quiz aux questions subtilement nuancées. Une seule bonne réponse par question, on compte les points à la fin.
Optimiser l’accueil des patients est un enjeu essentiel de la transformation digitale des établissements de santé. En effet, les informations rattachées aux patients constituent la base de la prise de décision en matière de santé, qu’il s’agisse des informations contenues dans le Dossier Patient Informatisé (DPI) ou de celles recueillies au niveau de l’accueil patients ou dans le cadre de rendez-vous de suivi. Rejoignez-nous le 25 janvier 2024 à 11h et découvrez les clés de l’optimisation du parcours patient grâce à la dématérialisation !
Récemment[1] dans ces mêmes colonnes, je faisais part de mon étonnement eu égard à l’empressement des pouvoirs publics à quitter les messageries instantanées réputées « non sûres », telle WhatsApp, pour contraindre les membres du gouvernement (et des deux chambres, et des assistants parlementaires, et des membres des cabinets, etc.) à passer sur Olvid.
ELSAN, leader de l’hospitalisation privée en France, est lauréat de la vague 2 de l’appel à projets "Accompagnement et soutien à la constitution d'entrepôts de données de santé hospitaliers" de France 2030, un plan d’investissement qui poursuit la stratégie du Gouvernement en faveur de l’investissement, de l’innovation et de la ré-industrialisation. Cet appel à projets était piloté par la direction générale de l’offre de soins et opéré par Bpifrance avec le soutien du Health Data Hub. Sélectionné par un jury d’experts en données de santé, ELSAN a été retenu pour la qualité, la pertinence et le potentiel de son projet de constitution d’entrepôt de données de santé (EDS).
Bon, OK, je vais mélanger quelques news des deux côtés du 31, mais c’est pour la bonne cause.
Avec le développement des enjeux du numérique dans les établissements de santé, les budgets dédiés peuvent eux aussi faire un bond. Dans les couloirs des réunions de DSI, on murmure : « Et toi ? T’es à combien ? » Parce que, comme disait Montaigne, « quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console. » Si la manœuvre est de bonne guerre, il reste indispensable de comparer ce qui est comparable. On entend parfois que la part idéale d’un budget SI dans celui global d’un établissement serait de 3%. On y est rarement. Encore que… 3% de quoi en fait ? Avec ou sans les charges salariales ? Où commence et où s’arrête finalement le périmètre d’un budget des systèmes d’information hospitaliers ?
Je ne commencerais pas cette nouvelle année en vous imposant les traditionnelles bonnes résolutions. Au-delà du fait que l’exercice est souvent hypocrite, en réalité on ne s’y tient que rarement ou alors pas longtemps. En 2023, j’ai eu l’impression que la « cyber » était partout, tout le monde en a parlé, tout le monde voulait l’intégrer dans tout et n’importe quoi, nous en avons mangé à toutes les sauces et ma crainte est que nous finissions par en faire une indigestion. Le sujet qui certes, restera certainement d’actualité pour encore de nombreuses années, me semble un peu surmédiatisé et j’ai peur que le soufflé de la « sur-sensibilisation » générale finisse par retomber. Comme « en France on peut se plaindre de tout » (petite pensée pour Guy Marchand [1]), j’espère passer inaperçu.
Les conseillers financiers nous abreuvent à chaque début d’année de prévisions boursières (qui seront aussi fausses a posteriori que l’étaient celles de l’année précédente), aucune raison que je n’aie pas moi aussi le droit de « prospectiver » et d’allègrement me planter.
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