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N’ayant pas pu être présent à Lille pour le lancement du Tour de France de présentation du programme Ma santé 2022, je me suis rattrapé en visionnant la conférence (ici1) pour vous faire un premier retour à chaud.
Stupide car, généralement, quand vous essayez de classifier ce type de fonction un peu bizarre au sein de l’organisation, la plupart de vos interlocuteurs ne manquent pas de vous faire remarquer que vous oubliez tel ou tel aspect de la question, qu’un de leurs confrères ne rentre pas dans le moule, etc. Même pas peur, et puis, de toute manière, on a bien le droit de penser à haute voix – au clavier en l’occurrence –, non ?
Certains profitent déjà des joies de la plage, de l’air marin mélangé à l’odeur de la crème solaire et des beignets, du bruit des vagues associé au chant des mouettes et aux cris des enfants, d’autres vivent au rythme du camping, de ses apéros entre voisins et de ses parties de pétanques… Tandis que d’autres sont encore au bureau pour quelques jours ou semaines.
Juin se termine sous la chaleur, il est temps de faire le bilan de cette première partie d’année 2019.
On reconnaît les génies au fait que leurs œuvres peuvent être lues et relues, interprétées et réinterprétées au fil des modes et du temps, tout en restant les mêmes. Edgar Poe est de ceux-là. Que l’on en juge : avec le Double Assassinat dans la rue Morgue, le bonhomme a carrément inventé le genre policier, 50 ans ou presque avant Conan Doyle et son Sherlock Holmes, et quasiment un siècle avant Agatha Christie et ses Dix Petits Nègres. Respect.
Adopté par le Parlement Européen le 12 mars 2019, le Cybersecurity Act a été définitivement adopté le 7 juin 2019 par le Conseil de l’Union Européenne [1].
360° sur les exigences, les méthodes et les tendances de la SSI Santé6 heures dédiées à la préparation et à l’animation d’un Comité de Sécurité 3 équipes – 3 présentations – 3 Comités SSI composés des grandes fonctions métiers
Dans deux articles précédents[1], nous procédions à un état des lieux de la solution Cloud Office 365 (0365) de Microsoft, en particulier de la sécurisation de la solution, pour le volet technique dans le premier article, et pour le volet conformité dans le deuxième. Dans un troisième article, nous décrivions par le menu le positionnement d’un RSSI vis-à-vis des questions On Premise/Cloud : pour résumer, en tant que RSSI, je n’ai pas d’avis suspensif, juste des préconisations.
En fin d’année dernière, Microsoft annonçait fièrement avoir obtenu le saint Graal qu’il convoitait depuis plusieurs années, à savoir la certification hébergeur de données de santé.
Le mot « télémédecine » est certainement l’un de ceux que l’on prononce le plus dans les discours sur la santé ces derniers temps. À tel point que l’on pourrait se croire à l’aube d’une nouvelle ère. Effet de mode ? Pas seulement, et ce numéro de DSIH le montre bien.
Le Congrès de l’Apssis 2019 a débuté, comme chaque année, par la conférence institutionnelle. DGOS, Asip et Cnil étaient représentées, et différents thèmes ont été traités, depuis le RGPD en passant par les évolutions de l’agrément HDS et surtout le programme Hop’en.
Dernier temps fort du Congrès, et pas des moindres, la conférence juridique de Mes Brac de la Perrière et Yahia. La vision juridique est totalement complémentaire de la vision technique sur les questions de SSI, de conformité réglementaire ou de projet. C’est ce que l’on retient chaque année de la conférence juridique de clôture, et l’édition 2019 de l’Apssis ne le dément pas.
Autre temps fort du Congrès, la conférence du Pr Pierre-Antoine Gourraud sur la mise en œuvre et la sécurisation d’un entrepôt de données de recherche au CHU de Nantes.
Le Congrès national de la sécurité des SI de santé est, au-delà de la grande réunion de famille des acteurs SSI de santé français, un événement passionnant et d’une intensité extrême ! Retour d’expérience de Cédric Cartau sur le RGPD.
Ma santé 2022, stratégie de transformation du système de santé, comporte sa feuille de route tant attendue pour les SIH. L’instruction n° DGOS/PF5/2019/32 précise les modalités de mise en œuvre opérationnelle du programme Hop’en, dont le financement de 420 millions répartis par région selon l’activité combinée des établissements. Les modalités de candidature des GHT y sont également spécifiées. Calqué sur le programme Hôpital numérique (HN), Hop’en conserve le modèle de financement à l’usage, mais sur sept domaines fonctionnels et à la condition d’atteindre un socle de maturité constitué non plus de trois, mais de quatre prérequis. Les guides des indicateurs de prérequis et des domaines fonctionnels sont mis en concertation jusqu’au 8 mars.
L’éditeur de solutions de sécurité Proofpoint a récemment publié un rapport intitulé « Email Fraud in Healthcare » [1], dans lequel il indique que le nombre de courriels frauduleux ciblant le secteur de la santé aurait augmenté de 473 % entre le premier trimestre 2017 et le quatrième trimestre 2018.
La formation ISO/CEI 27001 Lead Implementer vous permettra d’acquérir l’expertise nécessaire pour accompagner une organisation lors de l’établissement, la mise en œuvre, la gestion et la tenue à jour d’un système de management de la sécurité de l’information (SMSI) conforme à la norme ISO/CEI 27001.
Dans un récent article, Le Canard enchaîné révèle que « les as de la cyberdéfense ont laissé traîner leurs petits secrets sur le Web »(sic). Avec un titre pareil, on se jette sur le papier pour découvrir quel est l’irresponsable qui a oublié les règles de base du métier, et là, ô déception : il s’agit du Clusif.
Si vous avez suivi l’actualité SSI internationale ces dernières semaines, vous aurez sans doute vu passer la gargantuesque fuite de données d’identification révélée le 17 janvier dernier par le célèbre chercheur australien Troy Hunt [1] et baptisée « Collection #1 »
Pierre-Antoine Gourraud est professeur des universités, praticien hospitalier de la faculté de médecine de l’université de Nantes et professeur associé dans le département de neurologie de l’université de Californie à San Francisco. Auteur de plus de 120 publications, ses activités de recherche se positionnent au carrefour de l’immunologie, de la génétique et du traitement informatique des données de santé. Intervenant lors du 7e Congrès de l’Apssis le 4 avril 2019, il présentera une publication réalisée avec le centre médical de l’université de Californie, discutera des modèles de gouvernance des entrepôts de données en France et mettra au cœur de notre ambition l’exploitation des données collectées, financées par la collectivité. Entretien.
L’année 2019 sera une année charnière pour nos systèmes d’information de santé. En effet, le système d’exploitation Windows 7, encore majoritairement présent dans de nombreux établissements, tirera sa révérence après 10 années de bons et loyaux services. Microsoft arrêtera officiellement le support de « seven » le 14 janvier 2020 [1] et ne publiera donc plus de correctifs de sécurité au-delà de son « patch tuesday » du 10 décembre 2019.
L’année 2018 a été marquée par des incidents SSI sans précédents, notamment des fuites de données massives sur les principaux réseaux sociaux. Le bilan 2018 du Clusif [1]recense les grands incidents sur les principaux secteurs (bancaire, transport, santé, etc.) et note à la fois une complexité des scenarii mis en œuvre pour les attaques ciblées (en particulier dans le secteur bancaire) et le fait qu’aucun domaine n’est épargné, même si les motivations des attaquants ne sont pas les mêmes en fonction des secteurs : espionnage, officines pilotées par des États, hacktivistes, etc.
Premier Ouvrage collectif dédié à la sécurité des systèmes d’information de santé, produit par l’Apssis, avec le support de l’ASIP Santé, et grâce à la bienveillance et à la passion qui animent cet écosystème !
L’APSSIS annonce sa nouvelle formation, délivrée à partir de janvier 2019. Cette formation de 3 jours, spécialement conçue pour les professionnels de santé en charge de la sécurité des SI, pourrait s’intituler « maîtriser et incarner la fonction », avec son contenu inédit qui mêle apprentissages et mises en situation. Vincent TRELY, Président de l’APSSIS et concepteur de la formation, en rappelle la genèse et présente ce troisième volet, qui s’inscrit dans une progression logique.
Une crise est la combinaison d’une situation d’urgence et d’un environnement instable qui, de fait, rend incertaine l’issue pour un retour à la normale. Il y a alors nécessité d’une gouvernance spécifique pour surmonter la complexité.
Lors du prochain Congrès national de la sécurité des SI de santé de l’Apssis, qui se tiendra au Mans du 2 au 4 avril 2019, Cédric Cartau*, vice-président de l’Apssis, délivrera une conférence intitulée « RGPD : un an après ». Cette intervention donnera suite à celle qui, cette année, lors du 6e Congrès national, avait permis de présenter les travaux du CHU de Nantes. Dans le but d’alimenter la réflexion sur la mise en œuvre opérationnelle du RGPD, Cédric nous propose une publication originale, une analyse empreinte d’un premier recul, et pose une première série de diagnostics.
Les semaines de vacances sont propices aux lectures de fond, du genre de celles auxquelles l’on n’a ni le temps de s’adonner pendant la journée de travail, ni l’envie de s’atteler le soir à la veillée. En voici quatre, parmi d’autres.
Pour préserver la confidentialité et éviter toute violation de données à caractère personnel, à plus forte raison lorsqu’il s’agit de données aussi sensibles que les données de santé manipulées au quotidien par nos utilisateurs, le recours au chiffrement peut s’avérer nécessaire, comme le souligne à plusieurs reprises le RGPD.
Dans une première partie [1], nous avions évoqué la vision ministérielle relative à l’importance du numérique dans la transformation de notre système de santé, ainsi que les grandes lignes du programme HOP’EN.
Les dernières semaines ont encore été riches en « fails » pour le secteur de la santé, en France et à l’international.
Dans le premier volet[1], nous avons décortiqué la directive NIS ainsi que son positionnement par rapport à l’avalanche de textes régissant la SSI qui nous ont submergés depuis 2016. Me Yahia a quant à lui embrayé sur les aspects juridiques du dispositif[2], avec une vision encore plus large sur les éventuels recouvrements avec le décret hébergeur et les obligations de signalement des incidents SSI (obligations multiples, signalements multiples). L’analyse de l’avocat et celle du RSSI se rejoignent sur un point : les ennuis ne font que commencer.
Puisque mon illustre coauteur, Cédric Cartau, me tend la perche, je m’en voudrais de ne pas la saisir !
Alors que le landerneau informatique avait les yeux rivés, au matin du 25 mai dernier, sur la sortie du RGPD, personne ou presque n’a manifesté son inquiétude ou son intérêt à propos du décret n° 2018-384 relatif à la directive NIS, pourtant promulgué deux jours plus tôt (et je laisse à mon illustre coauteur Me Yahia le soin d’apporter les précisions adéquates sur la structure des textes et leurs relations).
Le 7e Congrès national de la sécurité des SI de santé se prépare. Nouveautés, objectifs et analyse : interview de Vincent Trély, président de l’Apssis et organisateur du CNSSIS 2019.
Pour commencer ce mois international de la cybersécurité, je vous propose un petit tour rapide des dernières actualités SSI du moment.
La news est tombée mercredi dans la soirée, même si le communiqué de presse [1] est daté du 20 septembre, soit deux jours plus tard. L’ Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information a officiellement annoncé l’ouverture du code source de son système d’exploitation Clip OS dont on entend parler depuis pas mal d’années !
Depuis le début du mois, nous observons dans les établissements de santé français deux importantes campagnes de courriels malveillants.
Faites le test suivant : si vous avez un ado à la maison, annoncez-lui pile au moment de se mettre à table le soir en famille que juste à la fin du repas vous allez inspecter sa chambre, et que si vous la trouvez un tantinet en désordre, il sera privé d’argent de poche et de smartphone pendant une semaine (ok le coup du smartphone c’est taquin, mais bon c’est juste un test, même si votre ado ne le sait pas). Et observez bien attentivement sa réaction : si les cheveux et les poils se dressent, si les yeux roulent alors il y a de fortes chances pour que sa chambre soit effectivement dans un grand état de foutoir.
Les systèmes d’information dans le domaine de la santé sont soumis à de fortes exigences, portées par des textes réglementaires, référentiels et normes.
Dans un précédent article(1), nous traitions des stratégies de convergence SSI au sein d’un GHT s’appuyant sur le triptyque audit/appréciation des risques/suivi des actions et, en premier lieu, de l’audit, en décrivant un outil très simple (PingCastle) qui permet d’évaluer le niveau de protection de l’AD. Dans un second volet(2), nous avons développé plus particulièrement les audits de la protection périmétrique, avant de fournir(3) une liste, pour réflexion, d’indicateurs à mettre en place.
Dans un précédent article(1), nous traitions des stratégies de convergence SSI au sein d’un GHT s’appuyant sur le triptyque audit/appréciation des risques/suivi des actions et, en premier lieu, de l’audit en décrivant un outil très simple (PingCastle) qui permet d’évaluer le niveau de protection de l’AD. Dans un second volet(2), nous avons développé plus particulièrement les audits de la protection périmétrique.
Dans un précédent article(1), nous traitions des stratégies de convergence SSI au sein d’un GHT s’appuyant sur le triptyque audit/appréciation des risques/suivi des actions et, en premier lieu, de l’audit, en décrivant un outil très simple (PingCastle) qui permet d’évaluer le niveau de protection de l’AD.
La loi de santé 2016 impose, au sein d’un GHT, une convergence des SI. Après moult discussions, la notion de convergence est entendue par les pouvoirs publics comme un logiciel unique (le même) pour couvrir un besoin fonctionnel. OK OK, on peut ergoter sur ce qu’est un logiciel et jouer sur les mots entre modules, logiciels, progiciels ou que sais-je, mais la direction semble claire.
En juin dernier, suite à une présentation du SNDS (Système National des Données de Santé) par la DREES à tout un parterre de responsables SSI de divers organismes (collectivités territoriales, CHU, administrations centralisées, etc.) certains RSSI exprimaient leur étonnement devant le manque de sécurité dans l’accès aux données du SNDS.
Dans une première partie(1), nous avons examiné les deux grandes familles de politique d’habilitation dans les accès à un DPI d’établissement de santé. Nous en avons conclu que la seule méthode viable à terme au sein d’un GHT était celle du contrôle a posteriori. Dans une deuxième partie(2), nous avons décrit les trois conditions pour aller vers ce mode de gestion : concertation entre les CME, systèmes homogènes de sanctions au sein de tous les établissements du GHT et généralisation de l’analyse des traces d’accès. Dans une troisième partie(3), nous avons décrit les grands principes du système de contrôle d’accès aux données patients. Intéressons-nous maintenant à la question des accès aux données des administrateurs qui, à une époque pas si lointaine, faisait pas mal fantasmer dans les chaumières (j’ai connu des diplodocus qui refusaient de saisir des données dans un logiciel métier au prétexte que le DBA(4) y avait accès en direct en saisissant des requêtes SQL).
Depuis 2012, l’APSSIS élabore et propose une formation innovante (l’actuelle formation RSSI /SSI Expert santé Version 2), spécialement adaptée aux secteurs de la Santé, et basée sur les guides et référentiels officiels. Plus de 800 professionnels de santé ont ainsi été formés à la sécurité des SI.
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