L’épisode le plus critique de l’épidémie de Covid-19 passé, les entreprises ont repris progressivement leurs activités à la sortie du printemps. DSIH a voulu savoir comment les éditeurs de solutions numériques de santé avaient géré cette période sans précédent et quelle était leur vision de l’après-Covid. Entretien avec Frédéric Vaillant, directeur général de Dedalus France.
Je suis tombé à plusieurs reprises sur des discussions ou des remarques qui laissent à penser que certains décideurs – responsables métiers, directions générales, etc. – à qui le RGPD a mis un DPO dans les mains ne savent pas trop quoi faire de ce dernier. Des formations aux directions MOA internes ? Un recensement exhaustif des fichiers Excel qui se baladent sur les postes de travail ? De la paperasse avec la Cnil ? Rien de tout cela en fait : les attributions du DPO sont tout autres ; il est utile à beaucoup mieux.
Un webinaire de 60 minutes animé par Aïssa KHELIFA, animateur expert pour DSIH, le 19 novembre de 10h30 à 11h30 sur www.dsih.fr.Avec le retour d'expérience d'Olivier BOUSSEKEY, ancien DSIO de l’Hôpital Saint-Joseph à Paris, et la contribution de TESSI, acteur majeur de la digitalisation.
Afin d’atteindre les objectifs de convergence, fixés par la loi de modernisation de notre système de santé, le GHT du Limousin s’est engagé dans le déploiement de la solution de production territoriale de soins Maincare IC sur 7 des 18 établissements qui le composent.
La création de la Direction du Numérique en Santé (DNS) et de l’Agence du Numérique en Santé (ANS), la feuille de route et la concertation nationale ont profondément renforcé l’alignement entre les stratégies nationales et régionales. La construction d’une vision collective, partagée, des priorités et des modes d’actions se poursuit avec l’ensemble des acteurs. Dans ce nouveau contexte, les Groupements Régionaux e-santé ont besoin de construire une vision commune des enjeux, des leviers et des freins et de la porter collectivement auprès des acteurs nationaux et institutions de l’e-santé.
La multiplication des cyberattaques contre les établissements de santé souligne le retard de ces derniers en matière de sécurité des systèmes d’information. Les campagnes de sensibilisation portées notamment par l’État et l’Anssi sont utiles, mais se déploient trop lentement, semble-t-il. L’acculturation au cyberrisque doit aussi se confronter à des mises en situation. C’est l’ambition du serious game Medirisk, développé par Doshas Consulting et lancé en septembre 2020.
Dans son rapport annuel sur l’application des lois de financement de la sécurité sociale, publié début octobre 2020, la Cour des comptes relève l’hétérogénéité persistante des systèmes numériques et le coût croissant des dépenses de santé liées aux dispositifs médicaux.
Le CHU de Limoges, établissement support du groupement hospitalier de territoire du Limousin, s’est rapproché de Maincare Solutions pour mener des projets d’informatisation en lien avec le schéma directeur du système d’information du GHT, dont la création d’un réseau de périnatalité.
Après une première concertation en septembre de l’année dernière, l’ANS actualise la doctrine technique du numérique par une nouvelle concertation ouverte depuis fin septembre.
Avec VIDAL Sentinel, les pharmaciens du CHR de Metz-Thionville ont désormais à disposition un outil d’aide à la décision qui prend en compte, outre les médicaments à risque, les facteurs biologiques. Michaël De Block, DSI de cet établissement, nous éclaire sur cette solution optimisée par l’établissement et générant des alertes non polluantes pour améliorer la sécurité du parcours médicamenteux.
Fort de la labélisation par l’ANSSI de sa solution ARM (Agile Risk Manager), outillant la méthode EBIOS Risk Manager portée par l’Agence, ALL4TEC signe un partenariat stratégique avec WELIOM, l’un des leaders de la transformation des organisations de santé. L’alliance de l’ingénierie logicielle, portée par ALL4TEC, et de la maîtrise des métiers et des référentiels des établissements sanitaires et médicosociaux permettra, dès 2020, la construction d’une proposition de valeur inédite et parfaitement adaptée à l’écosystème de santé.
Réussir un projet informatique c’est difficile, bien plus que de le rater. Mais ce qui est encore plus difficile c’est de l’arrêter au beau milieu en osant reconnaître que l’on s’est trompés. C’est exactement ce qui est en train d’arriver aux pouvoirs publics avec le Health Data Hub (HDH) : dans 40 ou 50 ans dans les promotions des écoles de management, pendant le cours des plus beaux fails de la prise de décision à haut niveau, nul doute que l’affaire des avions renifleurs sera traitée dans la même session que celle du Health Data Hub. Ainsi, selon Mediapart la CNIL demande que Microsoft cesse d’héberger le HDH[1].
Si le nom de l’assureur santé Anthem ne vous dit rien, vous vous souvenez peut-être de cette énorme fuite de données de santé qui concernait près de 79 millions d’assurés. Rappelez-vous, en 2017, Anthem avait été condamné à verser 115 millions de dollars de dommages et intérêts aux victimes ayant participé au recours collectifs à l’encontre de l’assureur. L’an passé, le Ministère de la justice américain publiait un acte d’accusation à l’encontre de deux ressortissant Chinois accusés d’avoir participé à l’intrusion dans le SI d’Anthem et l’exfiltration des données des assurés entre 2014 et 2015 [1].
L’Agence du Numérique en Santé a annoncé fin septembre l’accélération du déploiement de l’Identité « Identifiant National de Santé » (INS). Afin d’accompagner l’engagement des acteurs vers des soins mieux connectés, DSIH organise un Webinaire de partage d’expérience le 15 octobre 2020 avec le retour d'expérience de Frédéric André, DSI du C.H. de Valenciennes et la contribution de Xavier Augay, directeur de la société icanopée, éditeur expert de l'interopérabilité DMP et santé.
Un webinaire de 60 minutes animé par Xavier Vallin, animateur expert pour DSIH, le 15 octobre 2020 de 10h30 à 11h30 sur www.dsih.fr.Avec le retour d'expérience de Frédéric André, DSI du C.H. de Valenciennes et la contribution de Xavier Augay, directeur de la société icanopée, éditeur expert de l'interopérabilité DMP et santé
# La e-santé à l’heure de la mondialisation. Vu de France, tout va bien, l’e-santé file désormais droit sur sa feuille de route. DSIH a voulu pousser les portes et regarder hors nos murs ce qui se tramait ailleurs, avec un coup de projecteur sur l’Europe de l’e-santé en construction.
Organisé autour du centre hospitalier intercommunal de Toulon – La Seyne-sur-Mer, son établissement support, le GHT du Var poursuit le déploiement de son dossier patient Orbis déjà présent sur cinq de ses huit établissements1. Prochaine étape : le centre hospitalier d’Hyères.
Le Snitem présente les premières synthèses du travail du think tank « Numérique, DM et Santé » avec trois exemples pour nourrir la réflexion en France sur l’évaluation par les patients, la transformation du parcours patient et l’efficience du système de santé.
Le centre hospitalier (CH) de Rambouillet a lancé une stratégie de développement de ses activités, l’objectif étant à la fois de réduire le délai de remise des comptes rendus et de conserver des coûts de structure identiques. Pour ce faire, l’établissement a retenu, Dragon Medical One de Nuance, la nouvelle solution de reconnaissance vocale médicale dans le Cloud. Retour sur une « success story » avec Marie-Françoise Gourrin, RSI du CH de Rambouillet.
Le déploiement de l’identité ‘INS’ dans les services numériques en santé se concrétise dans la perspective de l’échéance du 1er janvier 2021 fixée par décret1. La généralisation de cette identité (matricule INS et cinq traits d’identité de référence) est essentielle pour la réussite du partage de l’information médicale en toute sécurité et en confiance, en renforcant l’interopérabilité et l’identitovigilance. En parallèle des premiers usages enregistrés en production, les éditeurs de services numériques en santé se mobilisent pour être compatibles dans les plus brefs délais.
Risk Manager partenaire des acteurs en santé-social, Sham renforce aujourd’hui son approche globale de la gestion des risques numériques en santé, en associant une offre de prévention unique - s’appuyant sur des partenaires technologiques de premier plan CyberMDX et aDvens - à une nouvelle offre assurantielle enrichie pour faire face aux sinistres.
Gustave Roussy, premier centre européen de lutte contre le cancer en Europe, s’est doté il y a plus de 3 ans d’un portail patient « MonGustave Roussy ». Avec l’aide de la startup Nouveal e-santé, l’intégralité du portail fera peau neuve en décembre 2020.
Après avoir déployé les fondations du système d’information de territoire en novembre 2019 puis démarré le service pilote en janvier 2020, le GHT Armor a lancé début juin la généralisation du DPI aXigate dans les différents établissements du territoire.
Pulsy, le CHRU de Nancy et le Groupe Pharmagest : 3 structures au service des acteurs de santé
Le GHT du Centre Bretagne, composé des centres hospitaliers du Centre Bretagne et de Guémené-sur-Scorff ainsi que de la maison d’accueil spécialisée de Guémené-sur-Scorff, a fait le choix de LockTransfer, solution de chiffrement de l’éditeur français LockSelf, pour sécuriser le partage de données avec les acteurs non éligibles aux messageries sécurisées de santé participant aux parcours de soins des patients et des résidents.
Dans le premier volet, nous avons examiné la question du chiffrement des données du DPI en reposant les fondamentaux : la différence entre le moyen et le besoin, et surtout la notion de chiffrement et de couche technique. Dans le deuxième volet, nous avons abordé les conséquences de la première loi selon laquelle le chiffrement ne protège que des attaques sur les couches inférieures, et surtout les conséquences de cette loi concernant le chiffrement des données contre les accès des informaticiens.
Selon une enquête de la Dress[1], les médecins généralistes ont rapidement pris le pli de la téléconsultation lors du confinement, mais restent moyennement satisfaits.
L’Agence du numérique en santé publie son rapport d’activité 2019, année marquée par la transformation de l’Asip Santé en ANS et le lancement de la feuille de route « Accélérer le virage numérique en santé ».
Afin de simplifier l’arrivée des patients et dans sa démarche de digitalisation, l’Hôpital Fondation Adolphe de Rothschild a installé des bornes interactives à l’accueil de son établissement. Ces bornes permettent de fluidifier le trafic aux guichets d’accueil, de faciliter l’enregistrement des patients et d’automatiser les démarches administratives.
Dans un avis rendu le 15 septembre dernier, le comité de contrôle et de liaison Covid-19 (CCL-Covid) a comparé la France à l’Allemagne, s’agissant du nombre de téléchargements d’une application de traçage numérique et le résultat est édifiant : « En Allemagne, une application de traçage numérique, bien que partiellement dépendante d’Apple ou de Google, a été téléchargée 18 millions de fois ».
Un hôpital allemand victime d’un rançongiciel : une patiente décédée
Dans le premier volet, nous avons examiné la question du chiffrement des données du DPI en reposant les fondamentaux : la différence entre le moyen et le besoin, et surtout la notion de chiffrement et de couche technique.
L’éthique est un enjeu de la feuille de route du numérique en santé, en particulier de l’action 2 sur la relance du Conseil du numérique en santé. Pour former à cette dynamique, l’Espace éthique d’Île-de-France et l’Université Paris-Saclay lancent, en cette rentrée 2020, un diplôme universitaire (DU) intitulé « Éthique du numérique en santé ».
L’Agence du numérique en santé (ANS) a mis en ligne, mi-septembre, l’outil Convergence pour permettre aux industriels de mesurer leur conformité à la doctrine technique du numérique en santé.
L’épisode le plus critique de l’épidémie de Covid-19 passé, les entreprises ont repris progressivement leurs activités à la sortie du printemps. DSIH a voulu savoir comment les éditeurs de solutions numériques de santé avaient géré cette période sans précédent et quelle était leur vision de l’après-Covid. Entretien avec Frédéric Serein, directeur général de NEHS Digital
Si vous étiez en congés, ou tout simplement déconnecté, la semaine dernière, le CERT-FR de l’ANSSI a publié deux alertes en lien avec la vulnérabilité CVE-2020-1472, également baptisée « Zerologon » [1]. Si vous êtes attentif aux vulnérabilités critiques corrigées dans le fameux « patch tuesday » de Microsoft, vous vous rappelez certainement de cette vulnérabilité affectant l’implémentation du protocole d’authentification Netlogon Remote Protocol (MS-NRPC) dans les contrôleur de domaine Windows, corrigée au mois d’août [2].
Le groupe Dedalus confirme son engagement envers la feuille de route du numérique en santé, publiée par l’État en avril 2019.
Le Mipih franchit un cap dans le domaine de la confiance numérique, en obtenant l’agrément tiers-archiveur, avec la solution Spark Archives, pour la « conservation d’archives publiques courantes et intermédiaires sur support numérique », délivré par le Service Interministériel des Archives de France (SIAF).
Il est parfois difficile de décrire la gravité de la situation lors d’un appel téléphonique au 15. Depuis quelques mois, le SAMU 54 (CHRU de Nancy) utilise VisioSAMU afin obtenir des compléments visuels si nécessaires lors d’un appel en vue d’un diagnostic et d’une décision de prise en charge médicale. Ce projet de régulation grand public vise à proposer au SAMU une solution de visioconférence permettant d’envoyer une invitation simple et instantanée à la personne appelant le 15, de façon sécurisée. Une solution innovante et aidante pour les régulateurs médicaux.
Fort de la labélisation par l’Anssi de sa solution ARM (Agile Risk Manager), outillant la méthode Ebios Risk Manager portée par l’Agence, ALL4TEC signe un partenariat stratégique avec WELIOM, l’un des leaders de la transformation des organisations de santé. L’alliance de l’ingénierie logicielle, conduite par ALL4TEC, et de la maîtrise des métiers et des référentiels des établissements sanitaires et médico-sociaux permettra, dès 2020, la construction d’une proposition de valeur inédite et parfaitement adaptée à l’écosystème de santé.
La commission Smart Hospital publie un livret afin de souligner le potentiel du numérique à l’hôpital. Ce thema est préalable à la production d’un cadre de référence à venir, le ReadytoServices (R2S) for Care, outil de l’écosystème de la construction hospitalière.
Proposer aux établissements de santé un « Chimio® de territoire », très utile dans le cadre des regroupements de type GHT : voilà ce que permet la nouvelle version 6.0 de l’application Chimio® de Computer Engineering.
Il est de ces sujets qui reviennent périodiquement, on ne sait trop pourquoi, comme ces modes vestimentaires étranges. La question du chiffrement des données des progiciels métier – ici, le Dossier Patient Informatisé – en fait partie. Ce n’est pas que la question soit ou non pertinente ou d’actualité, c’est juste que, posée telle quelle, elle n’a pas de sens. Voici pourquoi.
Depuis une semaine, suite à l’alerte lancée par le CERT-FR de l’ANSSI [1], il est la star de tous les magazines people de l’IT ! Mais qui est Emotet ?
Dans le prolongement des annonces faites par le Ministre dans le cadre du Ségur de la santé, la feuille de route du numérique en santé portée par la Délégation ministérielle au Numérique en Santé (DNS) fédère désormais l’ensemble des acteurs concernés autour d’une feuille de route commune pour améliorer la santé et la vie des citoyens. Elle comprend des objectifs concrets autour d’un calendrier défini.
Il a fallu plusieurs années avant de pouvoir changer d’opérateur téléphonique sans perdre son numéro d’appel. Une (r)évolution est en marche pour les industriels de l’e-santé. Dans quelques semaines doit être publié le décret rendant opposable le cadre d’interopérabilité des systèmes d’information de santé (CI-SIS) défini par l’Agence du numérique en santé (ANS). À la clef, partage de données et portabilité.
Créée en 2016 par le Dr Arnaud Rosier, la plateforme Implicity pour la télésurveillance des dispositifs électroniques cardiaques implantables permet d’améliorer la prise en charge des patients souffrant de troubles du rythme cardiaque et d’optimiser l’activité de télésuivi des centres médicaux. Elle est notamment utilisée dans l’unité de rythmologie du service de cardiologie du CHU Grenoble-Alpes.
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