Il s’agissait d’un élément central de notre cahier des charges, les HUG ayant déjà pris la décision d’investir dans ce type d’infrastructure avec la solution SDS Scality.
Le SDS a pour principal concept de virtualiser le stockage en ajoutant une couche d’abstraction entre les applications et les solutions de stockage classiques sur lesquelles les données sont inscrites. Cette abstraction permet plus de flexibilité dans la gestion du hardware.
Cette couche logicielle permet à nos administrateurs de réunir et d’installer les dispositifs de stockage de façon plus souple. Dans le même temps, la virtualisation du stockage permet d’offrir de meilleurs niveaux de disponibilité sans devoir interrompre les applications pendant la mise à jour des systèmes de stockage. Elle offre une capacité potentiellement illimitée.
Par ailleurs, l’utilisation de S3 « on premise » offre, en comparaison avec un système de fichiers traditionnel, plus de sécurité grâce aux API d’object locking & de versioning, plus de souplesse grâce aux fonctionnalités d’expiration et de transition, et plus de performance, y compris lors des transactions DICOM.
Un autre impératif consistait à effectuer une reprise de données conséquente [500 To en 10 mois] mais aussi à faire évaluer la sécurité de la solution dans son intégralité par un cabinet indépendant avant la mise en production en avril 2022.
Enfin, il s’agissait également au cours du projet de construire la solution de manière à poser les bases de workflows innovants tels que l’intégration de données d’anatomopathologie ou encore de vidéos de chirurgie.
DSIH : Avec du recul, quel a été le facteur clé pour le succès du projet ?
Nicolas Roduit : Un des facteurs déterminants aura été la capacité d’INFINITT de s’adapter aux contraintes techniques et de travail des HUG. De nombreux ajustements ont en effet été réalisés afin d’obtenir les meilleures performances possibles et d’exploiter au mieux les possibilités offertes par la nouvelle infrastructure des HUG.
INFINITT nous a aussi accompagnés dans la mise en œuvre d’une intégration forte entre l’OPEN API de la VNA et notre Dossier Patient développé en interne, au travers de l’utilisation de différents standards choisis en fonction du besoin à remplir [DICOMWeb, WADO, FHIR...].
DSIH : Quelle a été la méthode ?
Nicolas Roduit : Nous avons décidé de travailler dans un esprit de co-construction, avec notamment la venue d’équipes de développeurs d’INFINITT dans nos locaux qui a révélé toute son efficacité, à l’inverse de classiques phases de définition/livraison/recette, moins précises et plus chronophages.
Les HUG se sont pour leur part fortement impliqués en affectant une équipe projet complète à la relation partenaire.
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