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Formation aux compétences et aux métiers d’avenir : les neuf premiers lauréats retenus

DSIH, MERCREDI 24 AOûT 2022

Le 28 juillet ont été annoncés les neuf lauréats du volet Santé numérique de la première relève de l’appel à manifestation d’intérêt « Compétences et métiers d’Avenir ». Une subvention globale de 22 millions d’euros leur sera accordée.

Le 28 juillet ont été annoncés les neuf lauréats du volet Santé numérique de la première relève de l’appel à manifestation d’intérêt « Compétences et métiers d’Avenir ». Une subvention globale de 22 millions d’euros leur sera accordée.

Fin juillet, l’identité des 66 premiers lauréats de l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) « Compétences et métiers d’avenir » (CMA) de France 2030 a été révélée par Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion, Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement, en charge de France 2030, pour un total de 2 milliards d’euros.

Lancé en décembre 2021 pour soutenir l’émergence des talents et adapter les formations aux besoins de compétences des nouvelles filières et métiers d’avenir, l’AMI comprenait dix priorités stratégiques nationales de France 2030, dont la santé numérique. Dans une première vague, neuf projets de formation en santé numérique ont été retenus. La santé numérique est ainsi la deuxième priorité stratégique en nombre de lauréats avec l’attribution de 22 millions d’euros.

L’AMI « Compétences et métiers d’avenir »

Les objectifs affichés de cet AMI sont d’anticiper et de contribuer à satisfaire les besoins en emplois ou en compétences reconnus par des titres, des certifications ou des diplômes par l’accélération de la mise en œuvre des formations, initiales ou continues, préparant à ces métiers d’avenir, quel que soit le statut des candidats (apprenti, lycéen, étudiant, salarié, demandeur d’emploi, indépendant, libéral ou entrepreneur). Les dispositifs d’information et d’attractivité des métiers concernés sont également repensés.

Deux types de projets étaient ciblés, à commencer par les diagnostics du besoin en formation sur un ou plusieurs niveaux, concernant la France entière ou une région particulière, à partir d’une ou de plusieurs thématiques. Les projets pouvaient par ailleurs avoir trait à des dispositifs de formationnécessairement portés par des consortia associant des organismes de formation ou d’accompagnement, des employeurs ou leurs représentants (entreprises, fédérations professionnelles…), des donneurs d’ordre publics dans l’achat de formation continue, des recruteurs (conseils régionaux, Pôle emploi…).

66 lauréats – 23 pour les diagnostics et 43 pour les dispositifs de formation – ont été retenus sur les 93 dossiers déposés. Ils devaient s’inscrire dans les dix priorités stratégiques nationales identifiées : hydrogène vert et énergies renouvelables, décarbonation de l’industrie, alimentation et agriculture, santé, technologies numériques, spatial ou encore contenus culturels et créatifs.

Les cinq actions concernant la formation en santé numérique

Les neuf projets retenus dans le champ de la santé numérique relèvent de cinq actions :

  1. « Développer l’offre de formation professionnelle initiale et continue en santé numérique pour les professionnels de santé et médico-sociaux. » 
    L’action a pour objectif de définir la construction et la mise en place de modules pour mettre à niveau les compétences génériques ou spécifiques permettant de répondre au développement du numérique dans les activités des professionnels de santé.
  2. « Accroître la proportion de spécialistes en numérique possédant une culture en santé. » 
    Il s’agit de développer la culture en santé numérique des spécialistes en informatique pour intensifier leur insertion professionnelle dans le secteur de la santé.
  3. « Accroître les compétences en santé numérique des directions et cadres dirigeants de structures sanitaires et médico-sociales. » 
    Doit ainsi être renforcée l’offre de formation en santé numérique des établissements qui ont en charge la formation des directeurs et des gestionnaires de structures sanitaires et médico-sociales, aussi bien dans le champ de la formation initiale que de la formation continue.
  4. « Accroître la proportion de juristes possédant une culture en santé numérique. »
  5. « Accroître la proportion de profils en charge des affaires réglementaires et de l’évaluation de la conformité en santé numérique. » 
    Pour ce faire, davantage d’étudiants dotés de l’un de ces profils doivent être formés, et leur insertion professionnelle amplifiée.

Les neuf lauréats

Les projets retenus répondent à une ou à plusieurs actions et sont diversement dotés :

  • CAPS’UL, porté par l’université de Lille, pour 3 767 900 euros (actions 1, 2 et 5) ;
  • DINUSA, porté par l’EHESP[1], pour 1 million d’euros (action 3) ;
  • ECSN, porté par l’université Sorbonne Paris Nord, pour 1 529 000 euros (action 1) ;
  • ESNbyUM, porté par l’université de Montpellier, pour 4 043 200 euros (actions 1 à 5) ;
  • FURII-DEM@TER, porté par l’université Toulouse III – Paul-Sabatier, pour 3 525 500 euros (actions 1 et 2) ;
  • MANU, porté par l’université Jean-Monnet, pour un montant en discussion (action 1) ;
  • SaNu-RN, porté par l’université de Rouen-Normandie, pour 3 951 200 euros (action 1) ;
  • SATIN, porté par l’université de Caen-Normandie, pour 2 808 300 euros (actions 1 et 2) ;
  • SNB22, porté par l’université de Rouen-Normandie, pour 1 379 400 euros (action 1).

Une deuxième levée clôturée le 5 juillet est en cours d’analyse par les experts et le jury international. Deux autres suivront le 31 octobre 2022 et le 30 mars 2023 pour les actions insuffisamment pourvues.


[1] École des hautes études en santé publique.

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