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WELIOM renforce ses compétences avec l’intégration du Cabinet Vincent Trély Consultants

DSIH, MARDI 19 MAI 2020

Issu de la fusion d’Odsis et de Cosilog, puis de l’intégration de Beeconsulting (1), WELIOM renforce ses compétences en cybersécurité, conformité et stratégies numériques avec l’acquisition du Cabinet Vincent Trély Consultants. C’est un joli nom de l’écosystème du numérique en santé qui rejoint le projet porté par Pierre-Yves André, PDG de WELIOM, dont l’ambition est de faire de la société, en 2022, le leader français du conseil en transformation numérique des organisations de santé.  

Le cabinet de conseil créé en 2013 par Vincent Trély, ancien DSIO et directeur délégué des Pôles médicotechniques du centre hospitalier du Mans (2007-2012), puis fondateur et président de l’Apssis (2), compte plus de 70 références dans les secteurs public, privé, institutionnel et industriel de la santé. Pilotage des projets Hôpital numérique puis Hop’en, certifications HDS, accompagnement personnalisé des DSI et RSSI santé, politiques de sécurité de GHT, conférences et sensibilisations spécialisées font partie du portefeuille de compétences qui intègre depuis mars 2020 l’offre WELIOM.

Entretien avec Vincent Trély, qui rejoint ainsi une équipe de 50 consultants spécialistes de la santé, en tant que directeur associé et consultant expert.

Quelles sont les raisons de ce « transfert » au sein de WELIOM ?

Vincent Trély : Il y a trois principales raisons à notre rapprochement. Après six ans de « relative solitude », je souhaitais un changement professionnel, un « nouveau challenge », comme on dit. Ensuite, c’est une rencontre, comme souvent dans mon parcours professionnel, en l’occurrence celle de Pierre-Yves André et de son équipe, qui a suscité un intérêt commun puis un désir d’unir nos forces et nos compétences au bénéfice de nos clients respectifs. Enfin, et c’est essentiel, l’alignement de nos visions et valeurs respectives sur un beau projet, intégrant une dimension humaine qui m’est chère, a permis de concrétiser six mois de travail et d’échanges. Je suis ravi de rejoindre une équipe mobilisée, motivée, à taille humaine, qui porte une offre pragmatique et haut de gamme pour l’ensemble de l’écosystème de santé. Chez WELIOM, on trouve un mélange de jeunes consultants très spécialisés (RGPD, SSI, e-santé…), d’anciens DSI d’établissements de santé, d’experts cumulant plus de 20 ans d’expérience à tous les niveaux des organisations de santé… C’est évidemment très stimulant et je vais mettre toute mon énergie à la disposition de ce collectif !

Nous vivons actuellement une crise sanitaire inédite. Quelles en seront les conséquences sur le numérique en santé ?

VT : J’observe avec gravité l’évolution de la situation, je me tiens informé et j’essaie d’analyser les conséquences de cette crise avec beaucoup d’humilité. Personne n’était préparé à un tel bouleversement et si j’avais souhaité faire travailler mes clients sur un scénario de mise en télétravail de 300 professionnels de santé sur une semaine, ils m’auraient probablement expliqué qu’il y avait d’autres priorités ! Aujourd’hui, ce scénario va devenir un processus de crise courant, intégré au catalogue des DSI.

Sans entrer dans de grandes prédictions, et en se basant simplement sur les faits, on constate plusieurs facteurs, ou accélérateurs, de la transformation numérique des organisations de santé : le recours au télétravail, qui n’est pas dans l’ADN des structures de santé, et qui va s’installer, modérément mais sûrement, dans les usages ; l’explosion des usages de télémédecine sur certaines pratiques desquelles, jugées efficaces, même en envisageant une sorte de « retour à la normale », on ne reviendra pas en arrière, et l’on ne peut que s’en féliciter ; l’utilisation massive de solutions « hors contrôle des DSI »,que ce soit pour le partage d’informations, la téléconférence, les transmissions…, qu’il va falloir recenser, analyser, sécuriser et parfois entériner, avec un niveau de confiance et de conformité qu’il faudra évaluer. Les RSSI (et les DSI) vont pour partie devoir réviser certaines positions, et évoluer du « non » vers le « oui mais ». Enfin, le concept de résilience des organisationsen général et des systèmes d’information en particulier est plus que jamais d’actualité. Les modèles classiques sont à repenser, avec des protocoles de fonctionnement de la DSI adaptés à différents niveaux de crise.
J’aurai l’occasion de développer cette analyse lors d’un webinar intitulé « L’après-crise pour les DSI Santé : retour à la normale… ou pas » organisé le jeudi 28 mai 2020 à 11 heures (3).

Quel sera votre rôle au sein de WELIOM ?

VT : Je poursuis bien évidemment mes missions auprès de l’Apssis et mon activité auprès de mes clients « habituels » pour qui j’exerce des missions de conseil stratégique et opérationnel récurrentes. Sur le reste de mon temps, je vais travailler sur la pertinence continue de l’offre de WELIOM, sur le développement de partenariats stratégiques, sur l’accompagnement des jeunes consultants ainsi que sur l’offre de formation et, bien entendu, j’interviendrai sur des projets spécifiques de conformité, de sécurité, d’hébergement de données de santé, de schémas directeurs, d’organisation de DSI…


(1) https://www.dsih.fr/article/3764/se-reinventer-pour-grandir.html

(2) https://www.apssis.com

(3) https://www.weliom.fr/webinar/lapres-crise-pour-les-dsi-sante-retour-a-la-normale-ou-pas/

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