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D4Evolution 2023 : les solutions de Dedalus pour répondre aux pénuries de personnel

DSIH, LUNDI 30 JANVIER 2023

L’éditeur Dedalus a organisé le 26 janvier à Paris la cinquième édition de sa traditionnelle journée D4Evolution. Si les thèmes mis en avant étaient les défis de la Data Driven, du cloud et de la qualité de vie au travail, un sujet transverse est apparu : le manque de personnel dans les établissements.

Cette journée D4Evolution, qui a réuni près de 350 personnes – représentants de Dedalus, clients et partenaires – dans le quartier de la Tour Eiffel, a été pensée autour de solutions concrètes pour accompagner les établissements au quotidien et leur apporter des pistes de réflexion pour se transformer. Troisième éditeur de santé numérique dans le monde et premier en Europe, Dedalus est aux premières loges pour identifier les défis du monde de la santé : avec 6700 organisations de santé et 5700 laboratoires et centres de diagnostic, « Dedalus sert 540 millions de personnes », a rappelé Andrea Fiumicelli, président de Dedalus, en introduction de la journée.

« Dans beaucoup de pays, le problème numéro un est le manque de soignants ». Pour répondre à ce problème, Dedalus travaille notamment sur l’ergonomie de ses solutions - « primordiale pour simplifier la routine clinique et le workflow », a-t-il souligné – et sur l’utilisation des données pour mieux connecter la ville et l’hôpital.

Ces sujets ont été détaillés lors de conférences plénières. Celle consacrée au « défi de la Data Driven » a été l’occasion pour Catherine Barras, qui dirige les services de Consulting et de Solutioning de Dedalus au niveau mondial, de rappeler que qu’il « faut réorganiser, décloisonner le secteur de la santé et libérer du temps médical ». Mieux utiliser les données sera « une des clefs de la santé de demain », a-t-elle dit. D’où la stratégie de Dedalus, qui s’articule autour d’une plateforme numérique intégrée, Dedalus DC4H – Digital Connect 4 Health. Basée sur une architecture ouverte (APIs) et fondée sur des normes internationales (FHIR), DC4H permet aux organisations de santé d’accéder, de nettoyer, d’intégrer, d’ingérer et d’« étiqueter » sémantiquement leurs données, à travers plusieurs systèmes cliniques et opérationnels, a présenté Alexandra Kipper, Business Development Manager Life sciences chez Dedalus. 

Cette pénurie de personnel touche aussi les services informatiques, mais la stratégie cloud permet d’en limiter les effets. « Le pouvoir du cloud nous permet de réaliser presque tout, sans contraintes physiques coûteuses, et avec des performances stables et sécurisées », a souligné Gregory Darby, Healthcare Delivery and Global Centre of Excellence Lead chez Dedalus. Une table-ronde regroupant des représentants de Claranet et AWS, partenaires clefs du groupe, a été l’occasion d’échanges sur les sujets de souveraineté et de sécurité dans le cloud, pris en compte – tardivement, mais sûrement – par les pouvoirs publics.

La dernière conférence de la matinée, avant une série d’une vingtaine d’ateliers organisée dans l’après-midi, était consacrée à un sujet intimement lié aux pénuries de personnel : le défi de la qualité de vie en travail. 

« Pour alléger la pression sur les soignants, il faut que l’ergonomie des solutions des solutions soit réfléchie dans son ensemble afin d’avoir les outils les plus intuitifs possibles », a rappelé Adeline Lecapelain, Head of country Product Management ORBIS - Care4U France. C’est l’un des objectifs du projet ERIOS (Espace de Recherche et d’Intégration des Outils numériques en Santé), qui vise à faire travailler ensemble l’industrie et les professionnels de santé, pour permettre la co-construction et l’évaluation systématique d’outils numériques.

Arnaud Wilmet, directeur médical chez Nuance, a détaillé l’intérêt de la reconnaissance vocale. « Un médecin gagne une ou deux heures par jour en passant de la documentation écrite à la reconnaissance vocale », a-t-il décrit. Le Groupe hospitalier Paris Saint Joseph a ainsi gagné 400 jours de temps médical par an grâce à Dragon Medical, la solution de Nuance. « Les médecins ont été formés pour communiquer avec les patients, pas pour taper à l’ordinateur », a-t-il rappelé.

Reste que « le plus perfectionné et le plus intuitif de nos logiciels, mis dans les mains de personnels peu ou mal formés, entraînera une insatisfaction et des résultats qui ne seront pas à la hauteur de ce qu’ils pourraient être », a conclu Guillaume Pontieux, responsable du service Université de Dedalus. Les formations ne doivent donc pas être négligées pour améliorer la qualité de vie au travail.

 

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