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La nouvelle feuille de route du numérique en santé a été présentée lors du Conseil du numérique en santé le 14 décembre dernier. Elle est mise en concertation jusqu’au 14 mars 2023.
Accessible sur le portail ScanSanté de l’ATIH depuis décembre 2022, « Soins et territoires » met à disposition des professionnels les données clés de chaque territoire sur les besoins et l’offre de soins. Cette application va permettre d’objectiver les discussions autour des projets de transformation de l’offre hospitalière entre responsables hospitaliers, élus, agences régionales de santé (ARS) et associations de patients.
Un module inédit pour la détection et l’adressage des patients à risque élevé de cancer du poumon lauréat dans l’appel à projets « Tiers lieux d’expérimentation » de la stratégie nationale Santé numérique France 2030
Lauréat de l’édition 2022 de l’appel à projet « Structure 3.0 » organisé par l’Agence du Numérique en Santé, le projet Sentinel Sénior est une nouvelle initiative numérique de revue et d’évaluation des prescriptions en EHPAD. Porté par l’EHPAD Saint Dominique en collaboration avec VIDAL et SOLWARE LIFE, ce projet a pour objectif de mettre en place une solution numérique permettant d’identifier et d’alerter le pharmacien sur des situations à risque tout en les priorisant.
Le 30 novembre, l’Agence du numérique en santé a annoncé le franchissement par la France d’une nouvelle étape dans l’adoption de la Snomed CT, par la signature d’un accord avec l’organisation à l’origine de cette terminologie clinique.
Les participants, issus des établissements de santé et médico-sociaux de la région, ont échangé sur l’identité nationale de santé (INS), son déploiement dans leurs structures et les enjeux de son utilisation pour une meilleure prise en charge du patient..
Le 30 novembre 2022, Synapse Medicine annonce le déploiement de sa plateforme de conciliation médicamenteuse à Gustave Roussy, centre de lutte contre le cancer de Villejuif.
Le 10 novembre 2022, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie a présenté Sidoba, Système d’information de l’offre de la branche Autonomie, lors du premier comité d’orientation stratégique.
Si les registres (notamment du cancer) sont encadrés depuis près de 20 ans, ce n’est qu’il y a quelques années qu’un régime consacré aux Entrepôts de Données de Santé s’est esquissé, avant d’être encadré par le référentiel relatif aux Entrepôts de Données de Santé (applicable aux « responsables de traitements qui souhaitent, dans le cadre de leur mission d’intérêt public, réunir des données en vue de leur réutilisation »[1], les premiers concernés étant les établissements de santé.
Le numérique en santé constitue un virage majeur pour le système de santé et l’assurance maladie. Pour mieux répondre aux enjeux qu’il représente et accompagner les acteurs du secteur au bénéfice de ses usagers (patients comme professionnels de santé), la Caisse nationale de l’assurance maladie crée un département dédié à la télésanté et à l’innovation numérique.
Le plan de renforcement cyber, annoncé début 2021 dans le cadre de la stratégie nationale de cybersécurité, va se traduire par le lancement d’une task force visant à définir les programmes qui prendront la relève d’HOP’EN et de SUN-ES et à trouver un mécanisme de financement dans la durée de la sécurité des SI de santé.
L'objectif de la taskforce européenne est de parvenir à un consensus entre agences compétences pour l’évaluation des technologies de santé à l’échelle nationale, afin d’harmoniser les critères d’évaluation des dispositifs médicaux numériques (DMN) en Union européenne (UE). Les résultats issus de ces trois groupes de travail (« work packages ») ont été présentés à la Conférence « Digital Medicine » au Luxembourg les 26 et 27 octobre.
Le MIT, l’Académie nationale de médecine et le Health Data Hub (HDH) ont organisé le 20 octobre la seconde édition du symposium « Artificial Intelligence and Medicine: promises and limits », durant lequel des experts américains et européens de l’IA en santé ont abordé des cas d’usage concrets.
L’instruction du 10 octobre 2022, publiée au Bulletin officiel Santé – Protection sociale – Solidarité le 17 octobre, précise la nouvelle orientation du programme SI-Samu et le mode d’accompagnement des Samu-Centres 15.
Une fin d’octobre chargée, petite revue de presse/d’actualité/de réflexion/de ce que vous voudrez.
L'Association Pour la Sécurité des Systèmes d’Information de Santé (APSSIS) a réuni fin septembre à Paris ses adhérents à l'occasion d'une journée de conférences. Gérard PELIKS, co-organisateur des Lundis de la Cybersécurité, en a rédigé un compte-rendu complet.
Du 19 septembre au 30 septembre 2022, durant la semaine européenne du développement durable, s’est déroulé le 1er challenge national de suppression d’e-mails inutiles lancé par la Fédération hospitalière de France. Un petit pas pour sensibiliser les hôpitaux aux enjeux de la transition écologique en santé.
Les accords du Ségur de la santé, signés en juillet 2020, ont consacré un volet numérique consistant dans l’investissement de 2 milliards d’euros au profit du développement du numérique en santé, avec comme objectifs affichés[1] de « rattraper le retard dans la modernisation, l’interopérabilité, la réversibilité, la convergence et la sécurité des systèmes d’information en santé », de sorte à « généraliser le partage fluide et sécurisé des données de santé ». Ce double objectif a été transposé au code de la santé publique imposant la conformité des services numériques en santé aux référentiels d’interopérabilité et de sécurité élaborés par l’Agence du Numérique en santé (ANS). Le volet numérique du Ségur s’articule en 6 couloirs distincts : hôpital, biologie, radiologie, médecine de ville, pharmacie et médico-social[2], avec, pour chacun d’eux, un dispositif de financement.
Le Health Data Hub est engagé dans le Partenariat pour un gouvernement ouvert via la plateforme d’information sur les événements et les actualités des administrations engagées dans cette démarche d’ouverture, plateforme qui permet d’en suivre régulièrement les avancées.
La Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam) a dévoilé vendredi 30 septembre son plan de lutte contre la fraude. Son objectif est d’atteindre rapidement 500 millions d’euros de préjudices financiers détectés et stoppés.
L’Apssis (Association pour la sécurité des systèmes d’information de santé) a organisé ce jeudi 22 septembre à Paris ses IIes Rencontres SSI Santé. 120 professionnels de la cybersécurité et du numérique en santé se sont rassemblés pour une journée de conférences, qui s’est achevée par un grand entretien avec Axelle Lemaire, directrice déléguée à la Stratégie, à la Transformation et à l’innovation à la Croix-Rouge française et ancienne secrétaire d’État chargée du Numérique et de l’Innovation (2014-2017).
Le 12 septembre 2022, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, ainsi que Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, ont présenté à Strasbourg les premiers résultats de la stratégie Cloud mise en place en mai 2021 et annoncé cinq nouvelles mesures pour soutenir cet écosystème.
Pour sa quatrième participation, la France décroche la troisième place à l’European Cybersecurity Challenge (ECSC), qui s’est tenu les 14 et 15 septembre 2022 à Vienne. Cette compétition européenne a opposé 28 équipes nationales composées de jeunes hackers éthiques. Rendez-vous en 2023 pour la prochaine édition qui aura lieu en Norvège !
À la demande du Premier ministre, le Conseil d’État a publié le 30 août 2022 une étude en faveur d’une stratégie de l’IA ambitieuse au service de la performance publique pour créer les conditions de la confiance tout en dotant la France des ressources et de la gouvernance à la hauteur de ses ambitions. La santé, en lien avec le Health Data Hub, n’y est pas oubliée.
Le 28 juillet ont été annoncés les neuf lauréats du volet Santé numérique de la première relève de l’appel à manifestation d’intérêt « Compétences et métiers d’Avenir ». Une subvention globale de 22 millions d’euros leur sera accordée.
L’Agence du numérique en santé continue ses concertations même au cœur de l’été. La première d’entre elles concerne Mon espace Santé ainsi que les spécifications des API d’interopérabilité, et la seconde les volets CI-SIS du projet de diffusion d’imagerie médicale du Ségur du numérique en santé.
Fin juillet, L’ARS Île-de-France a présenté le bilan de la phase d’instruction de la fenêtre 2 du programme SUN-ES.
Le 1er août, l’ANS a annoncé l’ouverture du guichet sur la conformité des dispositifs médicaux numériques de télésurveillance en vue de leur remboursement. Il s’agit d’offrir un cadre de prise en charge spécifique à la télésurveillance, au bénéfice des patients et des professionnels de santé.
Le 27 juillet, l’Uncam et les syndicats représentatifs de la profession ont signé l’avenant 9 à la convention nationale, destiné à promouvoir l’exercice libéral des infirmiers en pratique avancée, la vaccination et la télésanté.
Le 13 juillet, l’Anap a publié un panorama de différentes solutions SI existantes pour la gestion des lits en comparant leurs fonctionnalités, leurs capacités d’interopérabilité et leur facilité de déploiement. Elle présente également les développements prévus pour leur ouverture à la gestion des lits à l’échelle des territoires.
Le 29 juin, la CNSA a annoncé que 17 Maisons départementales des personnes handicapées ont mis en service l’interconnexion entre le service de demande en ligne mis à disposition par la CNSA et leur système d’information.
Depuis le 1er décembre 2021, plus d’une trentaine de structures médico-sociales et de fédérations se sont réunies au sein du Collectif SI Médico-Social Grand Est, soutenu par l’ARS(1), l’ANAP(2) et le GRADeS(3) Pulsy. Aider d’autres ESSMS(4) du Grand Est à prendre le virage numérique, porter des projets communs et partager les bonnes pratiques pour améliorer les services aux usagers sont les principaux objectifs de ce Collectif.
Récemment, un confrère m’a soumis le problème suivant : en manque de personnel et après une démission, sa DSI a fait appel à une SSII pour une prestation de DBA en mode « prêt de personnel », mais ladite SSII n’est pas certifiée HDS et encore moins sur son niveau 5 (N5). Le décret 2018-137[1] énonce pourtant dans l’article R. 1111-9 que : « Est considéré comme une activité d’hébergement de données de santé à caractère personnel sur support numérique au sens du II de l’article L. 1111-8 le fait d’assurer pour le compte du responsable de traitement […] : 5° L’administration et l’exploitation du système d’information contenant les données de santé. » Si on l’applique tel quel et sans discernement, non seulement la DSI est bloquée, mais la moindre entreprise qui effectue la télémaintenance d’un progiciel de santé doit détenir la certification N5. Autant dire que l’on arrête de faire fonctionner la quasi-totalité des SI de santé puisque très peu d’entreprises cochent la case.
Le 30 juin, le syndicat Jeunes Médecins appelait à « lever la limitation du taux de téléconsultation », réduit depuis septembre 2021 à 20 % du volume d’activité pour un médecin libéral.
Le 24 juin 2021, le ministère chargé de la Santé a publié le bilan de la feuille de route du numérique en santé 2019-2022, présenté lors du 7e Conseil du numérique en santé.
Hausse significative des incidents de sécurité déclarés auprès de l’Agence du numérique en santé (1), attaques croissantes sur tout le territoire, tensions internationales, le contexte cyber en santé se fait de plus en plus menaçant. En 2021, la cybersécurité est devenue une priorité nationale traitée au plus niveau de l’état (2). Plans, programmes dédiés, financements, certifications : Brice Simon et Kevin Delmotte, consultants au sein du Cabinet de conseil WELIOM, reviennent sur les dispositifs pour renforcer le niveau de sécurité des établissements de santé.
Dicsit Informatique est éditeur de logiciels de gestion pour les professionnels de santé à domicile avec la gamme DOMILINK. Leader sur le secteur de l’hospitalisation à domicile (HAD) avec 160 établissements équipés de la solution DOMILINK HAD (anciennement antHADine.net), c’est le 1er Dossier Patient Informatisé spécialisé pour les HAD à obtenir le référencement SEGUR sur les 3 DSR (Dossier de Spécifications de Référencement) du couloir hôpital : DPI (Dossier Patient informatisé), PFI (Plateforme d’Intermédiation) et RI (Référentiel d’Identité).
Depuis le 2 juin 2022, l’Anap propose un outil d’autodiagnostic des méthodes de management.
Le GHT Yvelines Sud a déployé la plateforme d'intermédiation (PFI) de Lifen afin de compenser les difficultés liées à la convergence des SI. Un choix triplement gagnant : cet outil leur a permis d'améliorer la coordination au sein du GHT ; d'atteindre les objectifs liés au programme HOP'EN ; et à l'annonce du Ségur du numérique, d'avoir un temps d'avance pour avancer vers ses nouvelles cibles. Stéphane Harnisch, DSI du centre hospitalier de Versailles, nous détaille ce projet.
Alors que la cybercriminalité augmente rapidement en France et dans le monde, le cloud permet de répondre facilement et sans investissements massifs aux enjeux de sécurité, de confidentialité et de disponibilité des services et des données de santé. Mathieu Jeandron, Senior Solutions Architect Manager chez Amazon Web Services (AWS), a expliqué à DSIH les atouts de cette technologie.
Mi-mai, le Health Data Hub a annoncé la publication du premier arrêté portant la liste des bases composant la base principale du catalogue du Système national des données de santé et qui contribue à l’élargissement de ce dernier à l’ensemble des données financées par la solidarité nationale.
Pour la seconde fois, Atlanpole Biothérapies, le pôle de compétitivité Santé du Grand-Ouest, était présent à SantExpo sur un stand collectif partagé avec sept entreprises de l’innovation en santé. Rencontre avec Florence Hallouin, directrice déléguée du pôle.
Le cabinet Solegal et la société ETIXIS disposent d’une expertise globale quant à la conformité au RGPD : juridique, technique et organisationnelle. Ils accompagnent une dizaine d’établissements du secteur médico-social situés en Haut-de-France et en Ile-de-France.
L’Europe a lancé ces dernières années différents projets dans le domaine du numérique en santé, notamment autour de l’exploitation des données. Est-ce à dire que les projets doivent maintenant être réfléchis uniquement au niveau de l’Union ? Pas forcément, ont répondu les participants à une conférence organisée par la Fédération hospitalière de France (FHF), le 18 mai à l’occasion du salon SantExpo 2022.
La fondation Cognacq-Jay a utilisé l’outil d’analyse de risques de cybersécurité d’All4Tec à la clinique Saint-Jean-de-Dieu (Paris). Le bilan est positif : l’agilité de cet outil – le premier labellisé Ebios RM par l’Anssi – et son côté intuitif ont conquis les équipes. Laurent Cosson, PDG d’ALL4TEC, Vincent Gerbier, DSI de la clinique Saint-Jean-de-Dieu, et Anne Auvity-Pontet, responsable Transition et Innovation des SI à la fondation Cognacq-Jay, nous présentent ce projet.
En 2021, l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes a recensé 60 signalements de cyberincidents visant des structures de santé ou médico-sociales, contre 55 en 2020. La recrudescence des actes cybermalveillants se vérifie également au niveau national, avec plus de 730 déclarations d'incidents en 2021, contre 369 en 2020.
Je suis tombé il y a quelque temps sur une excellente émission de la série documentaire 42 d’Arte[1] consacrée au stockage des déchets nucléaires issus principalement des centrales. Outre le débat sur la technologie, les 23 minutes du reportage étaient principalement dédiées à une question à la fois bête et complexe : étant donné la durée de stockage (on parle dans la plupart des cas en millions d’années), comment s’assurer que nos descendants n’oublieront pas ces lieux de stockage (la plupart du temps souterrains) et comprendront le sens des panneaux signalant le danger des émissions radioactives ? Si la question vous paraît saugrenue, je vous rappelle que l’on a déjà du mal à relire les textes originaux du français d’il y a à peine 500 ans (essayez juste pour voir de lire Le Roman de Renart[2] dans le texte), il y a de fortes chances que dans même pas 1 000 ans les films et les romans du xxie siècle seront totalement abscons pour nos arrière-arrière-arrière-petits-enfants. Alors imaginez dans 10 000 ans ou plus !
Les établissements de santé accordent un intérêt grandissant à l’impact global de la production de soins sur l’environnement. Dans le détail, la part du numérique échappe au diagnostic. Son évaluation est pourtant indispensable pour mettre en place des stratégies de sobriété numérique impliquant tous les acteurs de l’hôpital.
Labellisé dans la cadre de la PFUE, SANTEXPO 2022 rassemblera les acteurs de la santé venus de tout le continent pour réfléchir aux nouveaux chantiers de l’Europe de la Santé à l’heure des risques globaux. La FHF souhaite proposer à tous les acteurs de la santé de se réunir autour d’une thématique fil rouge : « La santé, nouvelle frontière de l’Europe ? » Au programme de cette nouvelle édition quelques temps forts à ne pas manquer !
Le 15 avril 2022, l’Anap a lancé une plateforme nationale pour partager les solutions d’intelligence artificielle en santé et appelle les opérateurs à postuler. Elle a déjà référencé une vingtaine de projets.
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