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Contrôle d’accès dans les structures de soins, ce qu’il faut savoir

DSIH, MARDI 29 JUIN 2021

La sécurisation et le contrôle des accès dans un établissement de santé peuvent sembler, a priori, contradictoires, un hôpital étant par nature un lieu ouvert. Pourtant, le contrôle des accès à certaines zones s’avère nécessaire. Explications avec Vivian Pelletier, directeur produits sûreté d’Horoquartz[1].      

Même si l’hôpital reste un lieu ouvert au public, l’accès à certaines zones et locaux doit faire l’objet d’un filtrage. Voici une liste des lieux particulièrement exposés : le parking du personnel ; les accès piétons et véhicules aux urgences ; les locaux techniques et salles informatiques ;  les salles d’opération et espaces stériles ; les services psychiatriques, de maternité ; les pharmacies avec les opiacés, etc. « Des zones et services qui restent en libre accès en dehors des heures ouvrables et de visites peuvent générer un sentiment d’insécurité chez les professionnels de santé. Des risques de dégradations, de vols voire de d’agressions physiques existent», souligne Vivian Pelletier.
Lors de la mise en œuvre des contrôles d’accès, certains équipements terminaux doivent être adaptés aux environnements : des boutons poussoirs sensitifs à infrarouge et des ferme-portes automatiques pour les zones stériles par exemple ; des lecteurs automatiques longue portée de badges et plaques d’immatriculation pour l’accès aux urgences. « Il ne faut pas non plus oublier de sécuriser les issues de secours, pour éviter des intrusions intempestives », complète le directeur produits sûreté d’Horoquartz.
Concernant l’architecture technique, deux solutions sont envisageables : un réseau filaire pour les zones sensibles et les portes extérieures ; un système autonome ou connecté en radio (cylindres, poignées intelligentes, etc.) à l’intérieur des sites.
Les avantages d’un système du contrôle d’accès sont multiples : pas de risque de perte de clef, de remplacement des canons et d’organigramme ; gestion locale du filtrage et de la traçabilité des accès sans passer par du personnel de sécurité extérieur ; réduction des coûts par la mise en œuvre d’équipements autonomes plutôt que câblés. « Un pilotage en full-web des équipements plutôt que par des postes informatiques assure également un retour sur investissement important », complète Vivian Pelletier. Les établissements apprécient aussi l’interfaçage des dispositifs de filtrage avec leur SI Ressources Humaines, afin d’éviter les doubles saisies du personnel, des étudiants, des intermédiaires etc. et faciliter la gestion des fins de contrat pour être conforme au RGPD. Et, pour que le paramétrage du système corresponde aux besoins des professionnels de santé, « il est important qu’ils participent à son élaboration », conclut le directeur produits sûreté d’Horoquartz.


[1] Horoquartz, éditeur et intégrateur de logiciels de gestion des temps, de planning, de données administratives RH mais aussi de sécurité et de sûreté, a développé Protecsys 2 Suite, une solution qui dès sa conception intègre les obligations du règlement général sur la protection des données : https://www.horoquartz.fr

 

#sécurité#urgences#RGPD