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arretmaladie.fr et docteursecu.fr, deux sites Internet proposant des arrêts maladie à distance, ont été condamnés à une fermeture définitive par le tribunal judiciaire de Paris, notamment pour non-respect des règles de la télémédecine et absence de protection des données de santé.
La solution logicielle Medsphère, dédiée à la Gestion Administrative des Patients (GAP), a obtenu l'autorisation pour l’intégration du téléservice INSi v2.0 suite à l'examen du CNDA réalisé fin octobre 2020.
La Cnil a entériné la constitution de l’observatoire national SantéDom Stat. Une première pour une telle structure sous la coresponsabilité d’organisations professionnelles (Fedepsad, UNPDM et Upsadi).
Quelques jours après la parution des derniers référentiels d’Identitovigilance et guides d’implémentation par l’Agence du Numérique en Santé (ANS), Maincare Solutions a obtenu le 2 novembre dernier l’autorisation Identifiant National de Santé intégré (INSi) 02.00 pour son logiciel de gestion administrative du patient M-GAM (v 8.2.5R7.0).
Pulsy, groupement régional d’appui au développement de la e-santé, vient d’obtenir la certification d’hébergeur de données de santé (HDS), attestant de la sécurité, la performance et la fiabilité de ses services. Fruit d’un travail collectif de 18 mois, l’obtention de cette certification confirme la position de Pulsy comme tiers de confiance numérique dans le Grand Est.
En préambule du webinaire qui se tiendra le 19 novembre de 10 h 30 à 11 h 30 sur www.dsih.fr., Aïssa Khelifa, animateur expert pour DSIH, esquissera le tableau de la digitalisation du parcours patient autour de cinq axes : les enjeux techniques, fonctionnels, organisationnels, juridiques et économiques. Autant de questions qui intéressent directement les acteurs hospitaliers, qu’ils soient administratifs, techniques ou soignants, et que nous pourrons aborder le 19 novembre prochain dans le cadre des webinaires des Jeudis du numérique, organisés par DSIH.
La cérémonie du Prix Unicancer de l’innovation s’est déroulée en version digitale le 3 novembre 2020 lors de la Convention nationale des Centres de lutte contre le cancer (CLCC). Seul prix exclusivement consacré à l’innovation en cancérologie en France, il vise depuis sa création en 2014 à encourager et à faire connaître les travaux d’excellence réalisés dans les CLCC, dans de nombreux domaines. Cette année, compte tenu du contexte sanitaire et de la forte mobilisation des équipes dans cette situation particulière, la sixième édition a privilégié une seule et même catégorie résolument tournée vers l’avenir : l’Intelligence Artificielle et les Data Sciences.
PHAST, entreprise de services du numérique experte en interopérabilité sémantique, élargit son offre pour accompagner les éditeurs et établissements de santé dans la gestion de leurs ressources sémantiques.
Depuis le 1er octobre 2020, Orange Business Services a regroupé ses activités Santé au sein d’Enovacom. Désormais, Enovacom porte une offre complète pour accompagner les structures de santé dans leur transformation digitale.
Après une première concertation en septembre de l’année dernière, l’ANS actualise la doctrine technique du numérique par une nouvelle concertation ouverte depuis fin septembre.
Réussir un projet informatique c’est difficile, bien plus que de le rater. Mais ce qui est encore plus difficile c’est de l’arrêter au beau milieu en osant reconnaître que l’on s’est trompés. C’est exactement ce qui est en train d’arriver aux pouvoirs publics avec le Health Data Hub (HDH) : dans 40 ou 50 ans dans les promotions des écoles de management, pendant le cours des plus beaux fails de la prise de décision à haut niveau, nul doute que l’affaire des avions renifleurs sera traitée dans la même session que celle du Health Data Hub. Ainsi, selon Mediapart la CNIL demande que Microsoft cesse d’héberger le HDH[1].
Si le nom de l’assureur santé Anthem ne vous dit rien, vous vous souvenez peut-être de cette énorme fuite de données de santé qui concernait près de 79 millions d’assurés. Rappelez-vous, en 2017, Anthem avait été condamné à verser 115 millions de dollars de dommages et intérêts aux victimes ayant participé au recours collectifs à l’encontre de l’assureur. L’an passé, le Ministère de la justice américain publiait un acte d’accusation à l’encontre de deux ressortissant Chinois accusés d’avoir participé à l’intrusion dans le SI d’Anthem et l’exfiltration des données des assurés entre 2014 et 2015 [1].
Le déploiement de l’identité ‘INS’ dans les services numériques en santé se concrétise dans la perspective de l’échéance du 1er janvier 2021 fixée par décret1. La généralisation de cette identité (matricule INS et cinq traits d’identité de référence) est essentielle pour la réussite du partage de l’information médicale en toute sécurité et en confiance, en renforcant l’interopérabilité et l’identitovigilance. En parallèle des premiers usages enregistrés en production, les éditeurs de services numériques en santé se mobilisent pour être compatibles dans les plus brefs délais.
Risk Manager partenaire des acteurs en santé-social, Sham renforce aujourd’hui son approche globale de la gestion des risques numériques en santé, en associant une offre de prévention unique - s’appuyant sur des partenaires technologiques de premier plan CyberMDX et aDvens - à une nouvelle offre assurantielle enrichie pour faire face aux sinistres.
Pulsy, le CHRU de Nancy et le Groupe Pharmagest : 3 structures au service des acteurs de santé
L’Agence du numérique en santé publie son rapport d’activité 2019, année marquée par la transformation de l’Asip Santé en ANS et le lancement de la feuille de route « Accélérer le virage numérique en santé ».
Dans un avis rendu le 15 septembre dernier, le comité de contrôle et de liaison Covid-19 (CCL-Covid) a comparé la France à l’Allemagne, s’agissant du nombre de téléchargements d’une application de traçage numérique et le résultat est édifiant : « En Allemagne, une application de traçage numérique, bien que partiellement dépendante d’Apple ou de Google, a été téléchargée 18 millions de fois ».
L’Agence du numérique en santé (ANS) a mis en ligne, mi-septembre, l’outil Convergence pour permettre aux industriels de mesurer leur conformité à la doctrine technique du numérique en santé.
Le groupe Dedalus confirme son engagement envers la feuille de route du numérique en santé, publiée par l’État en avril 2019.
Le Mipih franchit un cap dans le domaine de la confiance numérique, en obtenant l’agrément tiers-archiveur, avec la solution Spark Archives, pour la « conservation d’archives publiques courantes et intermédiaires sur support numérique », délivré par le Service Interministériel des Archives de France (SIAF).
Créée en 2016 par le Dr Arnaud Rosier, la plateforme Implicity pour la télésurveillance des dispositifs électroniques cardiaques implantables permet d’améliorer la prise en charge des patients souffrant de troubles du rythme cardiaque et d’optimiser l’activité de télésuivi des centres médicaux. Elle est notamment utilisée dans l’unité de rythmologie du service de cardiologie du CHU Grenoble-Alpes.
2020 a marqué un profond tournant dans les échanges entre les professionnels de santé et leurs patients.
Par Sébastien DEON, Directeur des Offres e-Santé chez Adista
Les souliers neufs chaussés, le masque haute couture sur le nez et le cartable tendance à peine enfilé qu’il faut déjà commencer à éviter les balles ! Alors que l’on tente de faire un point sur les actualités de l’été à ne pas rater, le CERT-FR de l’ANSSI nous annonce déjà des orages cyber !
Trois nouveaux référentiels sur la conservation des données de santé ont été mis en ligne sur le site de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) le 28 juillet dernier. Leur objectif est d’aider les responsables de traitement concernés dans la gestion des traitements courants des cabinets médicaux et paramédicaux ainsi que dans le choix de la durée de conservation des données.
Engagée dans la transformation numérique de la santé en France, Docaposte, filiale numérique du Groupe La Poste, obtient la certification Hébergeur de données de santé délivrée par l’Agence du Numérique en Santé.
Je ne sais pas si les projets de lois ubuesques imaginés par une poignées de sénateurs américains ont fait pencher la balance, mais la Cour de Justice de l’Union Européenne a invalidé jeudi 16 juillet, le « Privacy Shield », cet accord permettant de transférer les données à caractère personnel des ressortissants européens vers les États-Unis [1].
Pour la première fois, une intelligence artificielle va analyser le contenu textuel des dossiers médicaux afin d’améliorer la prise en charge et le pronostic des patients.
Pour rappel, la déclaration de tout incident de sécurité sur un SI de santé ayant des conséquences potentielles ou avérées sur la sécurité des soins, la disponibilité, l’intégrité ou la confidentialité des données de santé ou encore sur le fonctionnement normal de l’établissement est obligatoire depuis le 1er octobre 2017 [1].
L’épisode le plus critique de l’épidémie liée au nouveau coronavirus s’éloigne. Les entreprises ont repris progressivement leurs activités. DSIH a voulu savoir comment les éditeurs de solutions numériques de santé avaient géré cette période sans précédent. Il nous a paru également intéressant de les interroger sur leur vision de l’après-Covid. Entretien avec Baptiste Le Coz, directeur général adjoint du groupement d’intérêt public SIB.
La CACIC, centrale de référencement et de conseils en santé, finalise la migration de ses données, notamment de santé, vers GPLExpert, certifié HDS et ISO 27001 depuis fin 2019.
Les Centres Hospitaliers de Saint-Lô et Coutances franchissent un nouveau pas dans la transformation digitale de leurs processus RH en démarrant le déploiement du logiciel Vieviewer RH, une interface web inédite pour visualiser tout ou partie du dossier des professionnels sous la forme d’une ligne de vie chronologique.
L’ARS, avec l’appui du Gcs Sara, met à disposition des professionnels de santé un service de télésuivi. Développé dans le cadre du Covid-19, cet outil permet de faciliter le suivi médical des patients atteints du Covid-19 isolés à domicile et aussi celui des personnes contacts. Ce nouvel outil spécialement créé et adapté à la situation épidémique actuelle vient compléter le bouquet de services numériques régional à disposition des professionnels et établissements de santé, incluant notamment un service de téléconsultation et un portail patient.
L’identifiant national de santé (INS), unique et propre à chacun, devra systématiquement être utilisé pour référencer les données de santé à partir du 1er janvier 2021. L’Agence du numérique en santé a donc ouvert une concertation jusqu’au 27 juillet pour faire évoluer le cadre d’interopérabilité des systèmes d’information de santé et « permettre l’échange de données de santé intégrant l’INS ».
La bonne circulation de l'information au sein de l'équipe de soin est essentielle pour assurer la bonne prise en charge des patients.
La crise du Sars-Cov-2 a vu fleurir les propositions de solutions de téléconsultation, pour les médecins de ville et hospitaliers. De nombreux éditeurs, afin d’aider les établissements de santé à assurer le suivi des patients Covid et non Covid, ont offert la gratuité d’utilisation de leurs services le temps de l’épidémie. Mais ces intégrations à la hâte ont-elles été faites dans les règles de l’art ? Contractualisation, respect du RGPD, audit de sécurité…, Didier Ambroise, associé fondateur du cabinet Doshas Consulting, spécialiste de la transformation numérique des acteurs de la santé, fait le point alors que se profile la fin de l’état d’urgence sanitaire.
L’entropie, c’est la mesure du désordre. Une des lois fondamentales de la thermodynamique énonce que l’entropie d’un système fermé à une tendance inexorable à augmenter. C’est pourquoi au début de l’Univers, tout était beau et bien rangé dans une boule minuscule contenant toute la matière existante, et qu’après le Grand Boum (oui d’accord, on dit le Big Bang) la matière est tout en désordre, un foutoir sans nom, les planètes par ci, les soleils par là, la gravité qui te courbe l’espace, et tout le tralala.
L’épidémie de Covid-19 aura mis en lumière l’importance du numérique dans la gestion de la crise. Tout le monde a désormais en tête l’exemple de la téléconsultation. DSIH s’est intéressé à la manière dont les acteurs des systèmes d’information hospitaliers ont composé avec l’urgence pour rendre disponibles des solutions permettant aux établissements de santé de maintenir le continuum des soins, pour des patients Covid et non Covid.
Les patients diagnostiqués ou symptomatiques Covid-19 confinés chez eux, en structure médico-sociale ou dans un tiers lieu (hôtels…) font l’objet d’un suivi de leur état de santé au quotidien par les médecins traitants et/ou les infirmiers. Les patients doivent notamment répondre à un questionnaire réalisé par le Ministère des Solidarités et de la Santé.
Issu de la fusion d’Odsis et de Cosilog, puis de l’intégration de Beeconsulting (1), WELIOM renforce ses compétences en cybersécurité, conformité et stratégies numériques avec l’acquisition du Cabinet Vincent Trély Consultants. C’est un joli nom de l’écosystème du numérique en santé qui rejoint le projet porté par Pierre-Yves André, PDG de WELIOM, dont l’ambition est de faire de la société, en 2022, le leader français du conseil en transformation numérique des organisations de santé.
La prorogation de l’état d’urgence a permis d’adopter le principe d’un système d’information de données de santé à plusieurs entrées pour « tracer » les patients Covid-19 dans le cadre du déconfinement.
Le 6 mai, une dizaine d’organisations représentant les usagers de la santé, les médecins et les industriels affirme d’une seule voix les principes de construction d’un cadre national en matière de numérique en santé.
Alors qu’elle continue à être l’objet de controverse, l’appli StopCovid est toujours d’actualité pour le gouvernement. Selon sa porte-parole, elle devrait être prête d’ici à un mois.
La situation sans précédent que nous vivons a clairement fait augmenter nos besoins en matière de télétravail et d’échanges numériques. De nombreuses organisations n’étaient pas prêtes, ou pas dans une telle mesure en tout cas. Accès Internet, VPN ou solution de bastion, partage de fichiers, vidéo-conférences etc... Quelle DSI peut prétendre avoir tout anticipé et permis à l’ensemble des employés de « télétravailler » en toute sécurité ?
Les services de télémédecine peuvent permettre de limiter la propagation du virus et d’assurer la prise en charge et la continuité du suivi médical des patients confinés à domicile atteints ou suspectés du Covid-19. Dans le contexte de la crise sanitaire du Covid-19, le SIB étend son offre de télémédecine sur l’ensemble du territoire national et met gratuitement à disposition des établissements de santé les volets téléconsultation et télésuivi.
MediLien aide la médecine libérale à s’organiser et faire face à l’épidémie du Covid-19. Créée par MiPih et E-Synaps, l’application permet aux médecins généralistes de géolocaliser les spécialistes à proximité du domicile du patient. Une innovation, d’ores et déjà adoptée par l’URPS Médecins Libéraux d’Occitanie, au service d’une meilleure coordination territoriale des parcours de soins.
En cette période de crise et de peur généralisée, alors que certains révèlent leurs plus bas instincts en menaçant des professionnels de santé, en vandalisant leurs voitures et en allant même jusqu’à cambrioler certains cabinets dans le but de leur dérober leurs équipements de protection, comme le rappelle Le Quotidien du médecin [1],« plus je connais les hommes, plus j’aime mon chien », selon la formule de Pierre Desproges.
Dans le contexte de la crise du Covid-19, les autorités sanitaires ont publié, depuis fin janvier, une série de décrets facilitant l’accès à la télémédecine et aux outils numériques de suivi. Une initiative certes salutaire, mais pas assez anticipée ni encadrée pour Me Omar Yahia, avocat au barreau de Paris.
En première ligne face à l'épidémie, les médecins libéraux ont jusqu'alors eu à gérer des patients porteurs du COVID-19 sans outil adapté, et à répondre aux inquiétudes de leurs patients tout en gérant leur propre stress.
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